008 - Vacances à Biarritz


Sommaire

UN SIGNE DU DESTIN ?
  
 (MÉLI)
Je suis impatiente de venir vous conter une « nouvelle » concernant mon amie Espagnole Adelina. Elle venait de vivre un drame atroce en la perte de son Amour. Petit à petit, elle se remettait de ce profond bouleversement n’hésitant pas à se confier à moi. Je savais depuis un petit moment qu’elle rêvait de venir en vacances en France. Je lui proposais donc de passer des vacances en ma compagnie. Nous arrêtions des dates et réservions. Nous décidions de faire un peu de chemin l’une vers l’autre en choisissant Biarritz. Hélas au dernier moment j’ai dû tout annuler pour des raisons professionnelles. Mon patron ayant un projet à conclure, j’étais réquisitionnée à mon grand désarroi. Vraiment déçue, je ne voyais pas trop comment annoncer cela de but en blanc à mon Amie. Je me doutais qu’elle ne viendrait pas seule. Il me fallait trouver un stratagème pour l’amener à venir en vacances. Je décidais de lui dire, non pas un mensonge, car j’espérais bien pouvoir venir, mais, dans le doute, je lui annonçais : « Dès que je me libère, j’arrive ! ». Je ne pouvais faire guère plus. J’étais si heureuse de contribuer à ce qu’Adélina se change les idées et vienne quand même profiter de son séjour. Enfin elle acceptait arrivant dans un magnifique petit hôtel donnant presque sur la plage.


(ADELINA)
Depuis le temps que je rêve de ces vacances en France ! Ce coin de paradis, pas trop loin de mon Espagne natale. Cela me permet aussi de profiter de vacances à moindres frais tout en me rapprochant de mon Amie.
J’ai tellement envie de profiter de ce premier jour de vacances, de sentir le sable chaud sous la plante de mes pieds, sentir la chaleur du soleil sur mon corps et la fraîcheur de l’océan. J’adore nager, et je me débrouille plutôt bien.
Aujourd’hui vêtue d’une robe blanche boutonnée sur le devant, mon maillot de bain blanc deux pièces en dessous, j’arrive avec mes affaires sur la plage.
Mais quelle idée ? Il fait une chaleur de plomb et la plage est bondée. Je contourne un groupe de jeunes de mon âge avec leurs planches de surfs, ils bloquent tout le passage. Leur musique résonne à fond. J’allais leur faire une réflexion bien sentie dans ma langue maternelle, quand quelque chose me retient… L’espace d’un instant un rire me trouble… Un rire, son rire, clair et fort résonne entre mes tympans. Mêlé au ressac des vagues, un flot d’images m’assaille. Je me sens mal, m’interroge : « A-t-on le droit de se sentir heureuse après un tel drame ? Je contemple cet océan, magnifique, majestueux…je n’ai qu’une envie le rejoindre…
Le sort a fait que cet être si tendre, si délicat, si amoureux m’a délaissée, emporté par une maladie qu’il ne méritait pas. Vous me répondez : « Mais personne ne mérite cela ! » Mais lui, c’était le mien, c’est mon homme. Cela fait pourtant bientôt huit mois qu’il m’a quittée et pourtant il est là dans chaque instant de mon oisiveté, de mes réflexions. Suis-je une idiote que de vous parler ainsi, suis-je folle de le voir, de l’entendre comme il y a quelques instants… un cri, sans doute un être qui à sa voix… Immédiatement je transfère pensant toujours à lui. Est-ce anormal de sentir son parfum, de l’aimer me caresser allant encore jusqu’à jouir avec lui vibrant de tout mon corps sous ses caresses comme s’il guidait toujours mes doigts, me caressant de ses sensuelles caresses… Je contemple cet océan. Plus rien n’a de raison à mes yeux, comme s’il ne reste que moi face à lui, oubliant tout ce monde sur cette plage, comme s’il m’appelle à lui… Pourquoi cette force enfouie en mon mental me fait-elle vivre à travers lui ? C’est toujours plus fort que moi…
Je pose ma serviette et mon sac… Je me déshabille rapidement comme lorsque je voulais qu’il me fasse l’amour, ne pouvant résister à ma fougue de le sentir en moi… Ma robe tombe sur le sable… Je me dirige d’un pas lest vers lui. À son contact, je frissonne.
Je sens cette onde parcourir mon être, aussitôt mes seins réagissent, ses seins qu’il adorait, vénérait, cajolait de douceurs exquises, ses savantes prémices. Peu à peu, je l’apprivoise, je m’enfonce en lui. Je ressens ses caresses, l’eau qui ôte mes bas, qui effleurent ma peau chaude et douce… Une algue entoure une de mes cuisses et c’est sa bouche qui me parcourt et remonte vers mon Y. Il m’attire, je me grandis sur la pointe des pieds, vous savez lorsque l’eau arrive au bas-ventre…
Je pourrais plonger mais non je savoure impudique… Je me grandis encore plus sur mes doigts de pieds telle la danseuse faisant ses pointes et violemment je me laisse tomber, je sens la froidure chaude de l’eau, je sens sa quenouille filer en mon minou qui est aussi le sien, personne n’est venue souiller notre temple d’Amour. J’avance toujours, la lame plus puissante me fait vaciller comme si je me donnais de va-et-vient de plus en plus torrides pour enfin jouir… Je me surprends à glisser ma main sur mes lèvres, je suis béante d’envie. Il ne me faut que quatre petites minutes pour la jouissance de mon clito je le caresse rapide douce… D’un coup de rein je plonge, je veux être plus près de lui, l’entendre, lui seul, juste le bruit sourd enivrant lorsque nous sommes en apnée. D’une main je nage, de l’autre j’arrive au point de mon délice. Je me propulse vers le haut, mon corps pulse, ma tête sort de l’eau… J’explose, bouche grande ouverte pour ne pas gémir, crier… Ohhhhhh je jouiiiiiiiiiiis… De l’eau jusqu’au cou, je fais encore quelques brasses. Je suis là avec lui, apaisée, je le laisse me bercer, me caresser…
Je reprends mes esprits, mon regard se perd sur la ligne d’horizon.
Curieux ce froid qui me traverse. Je décide de sortir lorsque je me rends compte que le courant m’a emportée loin du bord. Plus j’essaye de retourner à la plage et plus le courant m’emporte au loin. J’ai de plus en plus froid. Je ne sens plus mes jambes, je n’arrive plus à bouger. J’essaie d’appeler à l’aide mais pas un son ne sort de ma gorge…
Cet océan qui, l’instant d’avant, me faisait l’amour de ses douces caresses allait-il m’entraîner dans ses plus noires profondeurs. Et finalement, si c’était comme cela que je devais le rejoindre…


 (STÈVE)
J’aime regarder l’horizon depuis ce coin légèrement à l’écart. Les vagues majestueuses me font frémir de toutes parts. Voir cette foule qui regorge de joie, du bonheur de s’éclater face à cet élément capricieux. Parfois j’y viens les nuits de clairs de lune. Je devine les ombres chinoises des couples enlacés. Je les entends bruire lorsque soudain de petits cris ponctuent leurs jouissances… Je suis heureux de ce petit monticule qui souvent m’attend sagement trop loin de l’eau, position merveilleuse, moi qui adore contempler les autres… 
En cette fin d’après-midi, le vent souffle de plus en plus fort. Les gens sortent petit à petit de l’océan qui semble se déchaîner ! Tout à coup, mes yeux se posent sur une jeune femme. Ses mouvements sont précis et délicats, je pense sans aucun doute : « Une superbe nageuse mais une allure heurtée… ». Je ne sais pourquoi je l’avais remarqué, descendant sur la plage passant à mes côtés. Son parfum suave et délicat, frais restait accroché à mes narines. C’est assez rare chez moi cette attention ! Traînant toujours des jumelles dans un sac à l’abri du sable, je les pointais dans sa direction : « Mais elle se débat, elle lutte ? C’est impossible ! Mais oui… »
Ni une, ni deux, j’ôte mon tee-shirt, je m’empare de ma planche et me mets à courir de toutes mes forces. Je n’hésite pas un seul instant ni me tracasse pour mes affaires. La solidarité entre nous, planchistes, est grande et je sais que ma bande de copains va en prendre soin. D’ailleurs c’est curieux qu’aucun n’ait fait attention à cette femme. Je cours et arrive à l’eau. Malgré la chaleur du soleil l’eau était froide. Je saute sur ma planche pour ramer de mes bras et avancer ainsi plus vite.
Cela paraît interminable, je la vois de plus en plus près. Je devine ses yeux qui me fixent. Il me reste encore un bout à faire quand je la vois disparaître doucement. Sans doute à bout de force, elle a abandonné la lutte se pensant sauvée. Je rame de plus en plus vite. Elle est balancée par les ressacs, entre deux eaux…
Je lui attrape la main afin de lui placer la tête hors de l’eau. Manifestement elle a perdu connaissance. J’arrive à la soulever délicatement par la taille afin de l’installer sur ma planche. Il me fallait ramer maintenant à contre-courant. Je décidais de couper en droite ligne vers les dunes, je n’affronterai pas de face les vagues.
Enfin nous sommes sur le sable. Je vois juste un couple un peu plus loin, personne d’autre pourvu que tout aille pour le mieux. Je l’allonge avec tout le soin dont je suis capable.
Elle est devant moi, inerte, sa peau sans défaut blanche comme de la porcelaine, n’ayant pas eu encore le temps de se mordorer d’un soleil estival. Je m’approche de ses lèvres afin de lui appliquer les premiers gestes de secours mais plus j’approche et plus j’hésite. Je n’avais jamais fait ça de ma vie, que sur des mannequins ou en simulation.
Là j’étais devant un être dans le besoin. Je prenais une grande respiration pour chasser mon angoisse et surtout ne pas perdre de temps. Toutes les personnes sur la plage avaient disparu, sûrement par la faute de ce vent qui s’est levé. Je n’ai pas le choix, il faut que je le fasse. Je me domine.
Je prends son doux visage entre mes mains et pose mes lèvres sur les siennes entrouvertes, je pince son nez. Mon souffle passe de mes poumons aux siens. De, me semble-t-il, jolis petits seins se soulèvent tendrement comme reprenant vie. Ouf sa main vient de bouger. Je me recule pour reprendre mon souffle et, surpris mais heureux, ses yeux s’ouvrent apeurés. Elle tousse, se tourne sur le côté tout en cherchant ma main. Elle s’y agrippe, la pose sur sa poitrine tout en me fixant de son magnifique regard enfin rassuré.


ME GUIDE-T-IL ?
  
(ADELINA)
L’océan, cet océan si magnifique, allait-il m’engloutir, me rappeler près de lui. Tout se bouscule si vite parfois dans ma tête! 
Je suffoque, je lutte mais pourquoi, l’instinct de survie alors que parfois je voudrais sombrer… Puis, d’épuisement, je me laisse aller, je renonce, la lutte est bien trop inégale. Si c’était cela mon destin, d’en finir ici à 22 ans. Le froid m’envahit, le noir succède à la clarté ambiante. Je coule, c’est de plus en plus sombre, je remonte… Le trou noir, l’abandon un autre genre d’abandon, tout aussi apaisant, drôle d’état que ce renoncement… Le néant !
 Petit à petit, je suis envahie d’une sensation étrange comme la chaleur desmains d’un ange sur mon visage entrouvrant ma bouche, pinçant mon nez. Des lèvres douces comme du velours se posent sur les miennes. Peu à peu, je sens un souffle chaud envahir mes poumons.
D’une étrange lumière blanche attachée à mes cristallins, une ombre foncée traverse cette boule. Je sens une présence en moi, près de moi. Je ne peux bouger, comme hypnotisée, emprisonnée encore par le voile noir.

J’arrive difficilement à expulser le reste d’eau de mes poumons, toussotant, me débattant…
J’ouvre les yeux pour croiser un regard inquiet turquoise. Je ne vois que sa silhouette, mais j’agrippe sa main pour me sentir encore plus en vie et le retenir avant qu’il ne s’échappe. Je la retiens fortement la posant à plat sur ma poitrine entre mes seins. Pendant que je reprends mon souffle, je sens que j’ai la chair de poule. Sa main est tellement chaude, rassurante, que sans y prendre garde je me caresse les seins imperceptiblement. Je passe sa main sous le haut de mon maillot et je frissonne de désirs cette fois de sentir sa chaleur pénétrer ainsi mon corps.
Toujours en le regardant, dans les yeux, je dénoue le haut de mon maillot trempé pour me retrouver les seins nus sous ses yeux ébahis. Que m’arrive-t-il ? Est-ce un signe du destin. A-t-il choisi pour moi ? Lui qui avait eu, avant de partir, le temps de me dire : « Surtout Adelina continue de vivre, je le veux, je te protégerai, te guiderai, je serai là dans l’ombre pour veiller sur toi. Promets-moi de vivre ! »

(STÈVE)
Je n’en crois pas mes yeux. Une chaleur envahit mon torse, mon cœur se met à battre de plus en plus fort. L’eau ruisselle le long de sa poitrine, ses tétons dressés dans ma direction. Son cœur bat de plus en plus vite aussi sous la chaleur de ma main. Elle sent mon regard sur son corps. Je la regarde dans les yeux et lui marmonne :
  • Tout va bien ?
Dans un murmure elle bredouille :
  • Oui ! Vous êtes qui ? Où suis-je ? Que m’est-il arrivé ? Je dois remercier qui ?
  • Chut calmez-vous ! Tout est en contrôle. Je me prénomme Stève.
Elle décale ma main pour la placer directement sur son sein tout en me regardant droit dans les yeux avec un magnifique sourire :
  • Merci, Steeve !
  • Non Stève !
  • Ah pardon Stève !
  • Ce n’est pas important. C’était un devoir et comme tout va pour le mieux un agréable devoir en fait…
Sans m’en rendre compte, instinctivement, je me surprends à la caresser.
Cette beauté brune, à l’accent sentant bon le soleil d’Espagne, sa peau douce et chaude ne me laisse pas de marbre. J’approche ma bouche au niveau de son cou, je sens à nouveau son parfum que j’identifie comme l’odeur de la noix de coco. Elle me fait délicieusement craquer. Je pose mes lèvres sur le lobe de son oreille et commence à le lui caresser du bout de ma langue. Mon index effleure son téton et la fait réagir. Directement, elle émet un doux gémissement. Ma bouche parcourt le long de son cou, s’arrête sur son épaule. Elle ne se refuse pas. Je sens son souffle sur moi, sa chaleur me traverse tout le corps me donnant des frissons de plaisir.
Je relève ma tête et l’embrasse d’un baiser passionné, ardent où nos langues se mêlent l’une à l’autre. Je la sens contre moi, ses seins contre mon torse, l’excitation est à son paroxysme. Elle se recule et je perçois un regard d’étonnement. Son regard se fige sur mon entre jambe où une large bosse s’est dessinée.

(ADELINA) 
Lorsque nos lèvres s’unissent, tous mes sens réintègrent mon corps. Je sens soudain contre ma hanche, son envie qui ne cesse de grandir. Je recule et le regarde étonnée. Dans ces yeux, je lis aussi toutes les promesses d’un instant charnel inoubliable. Je regarde son désir et je tends la main vers lui.
Je suis encore allongée dans le sable, lui est à côté de moi, appuyé sur son coude droit. Je me tourne du côté gauche, ma main s’aventure auprès de son corps, de son envie. Je le touche du bout des doigts, je l’effleure.
Je joue à passer mon doigt le long de la veine que je vois au travers de son maillot tellement son envie est forte. Je le regarde en même temps dans les yeux et je vois son regard se voiler de désirs. Ses yeux se ferment pendant ma caresse. J’en profite pour le prendre dans ma main au travers du maillot. Je commence un lent va-et-vient. Ses réactions et soupirs me redonnent vie.
Après avoir cru le perdre, j’ai envie de me sentir vibrer… Comme pour le remercier, il semble si doux et agréablement beau, sans doute un de ses surfeurs…
L’audace de ma caresse fait battre mon cœur qui tape dans ma poitrine et dans mes oreilles. Je me penche vers lui et je dépose un baiser sur son nombril. Les gouttes d’eau encore présentent dans mes cheveux roulent sur sa peau mat. Je les goûte… Ma langue parcourt sa peau salée, mes cheveux mouillés tombent en cascade le long de son ventre. Je prends un malin plaisir à les laisser le caresser. Je sens son corps qui frissonne. J’ai envie que cet instant dure…
dure… Je me perds en moi : Où suis-je ? Que fais-je ? Je suis folle ! Est-ce lui qui me guide ?


(STÈVE)
Sa main posée sur mon sexe, même à travers mon maillot, me rend fou. L’esprit confus, je me jette contre sa poitrine pour lui dévorer littéralement, ma bouche aspirant l’un après l’autre ses tétons. Mes mains pétrissent ses seins pendant que ma langue s’acharne comme un animal ! Sans m’en rendre compte, une de mes mains se retrouve entre ses cuisses, sous son maillot. Je sens son humidité, sans doute sa liqueur mêlée encore à l’eau couler entre mes doigts. Ses gémissements semblent vouloir me dire qu’elle en veut plus. Ses joues rosissent, sa respiration devient saccadée, son regard brille d’envie. Je suis excité, fou de désirs. Mon majeur et mon annulaire glissent en elle, écartant ses lèvres humides. Je peux sentir les parois de son sexe dilaté. À chacun de mes va-et-vient des murmures sortent de sa bouche :
  • Oui ! Encore ! Mon sauveur !
Jusqu’au moment où elle aussi, perdant le contrôle, elle retire le seul bout de tissu qu’elle porte encore…

(ADELINA)
Ses caresses sur mes seins me rendent folle de désir, sa main entre mes cuisses, le jeu de ses doigts, tout m’enflamme. Mon désir se transforme en envie. Je me sens couler entre ses doigts. Je veux, je le veux en moi… Reprendre vie dans ses bras. J’en veux encore plus, le feu d’artifice se forme en ma tête. Je retire les derniers morceaux de tissu qui me séparent de lui, de sa peau… Je le supplie dans ma langue, dans la sienne.
Je décale aussi son maillot pour sentir son sexe doux et chaud dans ma main. Je continue de le caresser. J’ai envie de lui, de le sentir sur mes lèvres. Je me penche. Je l’embrasse. Je sors ma langue pour toucher son bout. Je joue avec, puis mes lèvres coulissent sur sa longue hampe. Je sens chaque veine palpiter sous ma langue.
Enfin je presse son bout entre mes lèvres et je descends doucement puis de plus en plus vite. En même temps je lui caresse les cuisses et le ventre… J’ai envie de lui montrer combien grâce à lui, je suis en vie.
Je me lève. Il est allongé sous moi. Je passe un pied de l’autre côté de son corps et je m’agenouille sur ces cuisses. Nos sexes sont en contact, mon bassin ondule pour entamer un long ballet d’Amour. Je ne sais si j’ai le droit de le remercier ainsi mais je me sens si heureuse de le faire, détendue, libre… Merci mon Ange gardien de me laisser vivre !

(STÈVE)
La voir sur moi en train de s’empaler sur mon membre, sa bouche grande ouverte, ses joues roses et ses tétons dressés décuple mon plaisir. Je sens les parois de son sexe qui m’entoure de plus en plus, qui serre et desserre, sans savoir si c’est moi qui continue de grossir ou si c’est elle qui se contracte. Son nectar coule le long de mon sexe et s’écoule dans mon nombril.
Après de multiples va et vient, elle se retire pour me sucer de nouveau. Sa langue va chercher ce qu’elle a semé, caressant chaque millimètre de ma verge. Je finis par la soulever par le bassin, la retournant pour plaquer son dos contre le sable chaud.
Elle écarte ses jambes naturellement me laissant le passage comme pour m’appeler impudique. Je glisse mon visage entre ses cuisses et goutte sa douce ambroisie. Ma langue se glisse écartant ses nymphes complètement trempées, brillant sous le soleil déclinant, descendant le plus profondément vers sa source.

(ADELINA)
Le frottement de mon sexe sur le sien me transporte de bonheur. Je le fais glisser en moi. Hummm que de douces sensations ! Soudain les images affluent, je le vois là en moi…
Il gonfle encore plus, je perds mon souffle tellement c’est bon. J’entends le bruit de nos corps en mouvement, le frottement de nos peaux humides, les sensations sont décuplées. Je sens mes cuisses contre ses hanches.
J’ai envie de lui offrir encore plus de sensations. Je me relève. Je savoure avec ma langue la douceur de sa peau gorgée et trempée de nos désirs et de notre plaisir.
Soudain, il me retourne, me plaque sur le dos ! Surprise d’abord, je ne comprends pas pourquoi… Sentir sa langue sur chaque repli de mon intimité, sa pénétration lente en mon minou… L’extase.
Je suis au paradis, sens dessus dessous… Je l’appelle pour qu’il prenne possession de mon corps encore et encore…

(STÈVE)
Je lui saisis les jambes pour les mettre sur mes épaules. Mon dard se dresse à l’entrée de son intimité. Je commence par caresser son petit bouton du bout de mon gland, ses lèvres s’écartent de plus en plus comme si elles me faisaient signe de venir. J’entre en elle de toute ma longueur, ma bouche embrasse ses mollets, mes mains plaquées contre ses cuisses. Je sens chaque partie de son être, cette sensation d’aspiration est divine et nos sexes brûlants se gonflent à chacun de nos va-et-vient. Elle plie ses genoux pour poser ses pieds contre mon torse, mes gémissements se fondent de plus en plus fort sans rien pouvoir contrôler. Mes mains font aller et venir son bassin dans un claquement excitant. J’enfonce de plus en plus vite la partie de moi qu’elle désire le plus. Les clapotis de nos fluides mêlés aux bruissements de nos muqueuses, ces petits claquements plus en plus forts, ses jambes complètement écartées, elle se laisse aller à son désir…

(ADELINA)
Je n’avais jamais rencontré un homme comme lui auparavant aussi doux et aussi puissant, sauf l’homme qu’il me rappelait. J’en tremble de désirs, d’envies et de plaisirs. Enfin n’en pouvant plus il m’entraîne dans son râle, sentant le flot qui m’inonde, j’explose à mon tour, mon corps parcouru de spasmes, mon périnée n’arrête pas d’applaudir à toute ma joie. Il reste en moi, vigoureux, attendant la dernière réplique, me serrant de toutes ses forces… Je viens de jouir, c’est fou ce délice que je commençais à oublier… Je rouvre mes yeux, il me regarde de ses yeux de biche, me souriant. Alors je lui réponds aussi d’un doux sourire tout en quémandant sa bouche… Nous avons joui presque à l’unisson. Épuisés, nous restons étendus sur le sable main dans la main, ma tête sur son épaule, je suis bien. Il me caresse les cheveux avec sa main. Je ne connais de lui que son prénom, mais j’ai l’impression que nous irons très loin ensemble. Je voudrais que le temps s’arrête et qu’on reste là des heures encore. Mais le soleil commence à se coucher. Je n’ai pas envie de le quitter. Je perds mes yeux dans l’horizon lointain de l’océan à la recherche du rare rayon vert, attendant son dernier signal… Ce signal qui me dirait : « Je suis heureux que tu vives ainsi ! Il me semble fait pour toi ! »

La clé de mon Cœur !
(STÈVE) 
Après cette étreinte torride, je n’arrive pas à me dire que nous allons nous séparer. Je la regarde. Elle me plaît. Je lui propose de dîner ensemble chez moi. Je vois à son regard que ça lui fait plaisir. Elle accepta avec un grand sourire :
  • Tu peux attendre, un dernier moment, je voudrais voir ce coucher le soleil.
  • Bien sûr, c’est tellement beau !
  • Tu connais le rayon vert ? 
  • Oui, mais je n’ai jamais eu la chance de le voir !
  • Ce serait si énorme de le voir ensemble !
  • Non, nous ne le verrons pas! Il faut être légèrement plus haut mais regarde l’astre disparaître…Nous avons tout notre temps !
  • Stève Ohhhhhhhh mes affaires sur la plage ! Je n’y pensais plus. J’y tiens tellement. Oh pourvu que personne ne les ait prises !
  • Je ne pense pas ! Nous avons fait de cette plage notre point de ralliement. À ma connaissance, il n’y a jamais eu de vol, nous y veillons aussi entre nous. Comment se fait-il que tu sois venue sur cette plage ?
  • Mon hôtel est à deux pas, alors je suis venue au plus près. J’avais si hâte de faire trempette…
  • Je te propose de nous rhabiller et de passer prendre nos affaires.

(ADELINA)
Je suis très angoissée à l’idée de ne pas les retrouver : mon sac, la clé de la chambre. Stève ne serait pas si rassurant, je serais en panique.
Puis il n’y avait pas que cela ! Tout à coup, tout revenait se mêler en ma tête. Cette petite robe fraîche, son cadeau. La perdre! Oh quelle tristesse…Puis sa dernière photo. Je luttais pour contenir mes larmes. L’avais-je trahi avec cet homme? Je ne savais encore plus, perdue…
(STÈVE)
J’espère bien tout retrouver. Il est vrai que nous n’avons jamais eu de problèmes sur cette plage, alors je reste confiant. Adelina me fait aussi penser qu’il faut que je sécurise ma planche comme nous avons souvent l’habitude de faire : la planter debout dans le sable :
  • Que fais-tu ?
  • Je me dépêche de planter ma planche !
  • Ah ok…
Rapidement je creuse un peu. Le vent étant tombé, elle ne risque rien ainsi. Je viendrai la rechercher plus tard ou un copain la ramassera. Elle m’attendra bien ! Avec son design particulier, celui qui me la prendra sera vite repéré.
C’est alors qu’Adelina s’écrie :
  • Ouah qu’elle est belle ?
  • Pourquoi donc ?
  • Sa déco superbe !
En effet, j’étais fier de cette planche. Ce corps plein de suggestions et ces petites fesses me plaisaient bien. Je m’imagine souvent glisser sur ce corps mais bon ne rêvons pas plus avant…
  • Oui elle est superbe ! Mais dis-moi ces petites fesses que tu chevauches…Une photo d’une de tes petites amies ?
  • Non Que vas-tu chercher! Les tiennes tout simplement…
  • Tu es un sacré coquin dis donc! Amoureuse de toi j’aimerais peut-être que ce soit moi et que lorsque tu vas surfer, tu m’emportes et te laisses glisser sur moi hummm enfin sur ta planche hummm
  • C’est plus toi la coquine, je crois bien là !
  • Non, j’étais l’espace d’un instant dans ton monde…
La planche installée, nous nous habillons. Adelina me donne la main et j’en frissonne. Voir sa douceur me plaît énormément. Nous allons ensemble vers L’endroit où je pense nous allons trouver ses affaires. J’aperçois sur son monticule mon sac.  
Je suis rassuré. Au fur et à mesure que nous avançons nous devinons sur le sable, pas très loin de mes copains, un sac avec une serviette, sans aucun doute le sien. En effet tout est là.
Je vois son empressement à fouiller dans son sac et un immense sourire éclaire son visage. Elle reprend ma main, nous dirigeons vers le mien tout en longeant le groupe de copain, j’entends un sifflet… d’admiration qui me chambre… Je suis très heureux.
Ainsi main dans la main...
je l’accompagne à son hôtel afin qu’elle puisse se changer. Une fois arrivés, elle m’explique qu’elle devait passer ses vacances avec une amie mais que cette amie pour des raisons professionnelles n’arriverait que dans quelques jours.
Elle m’installe dans un grand canapé : 
  • Je ne vais pas en avoir pour bien longtemps.
D’où je me trouve, je peux apercevoir un angle de sa chambre, l’image de son lit se reflète sur les deux grands miroirs des portes du placard. Elle laisse ses vêtements glisser le long de son corps, laissant son reflet nu sous mes yeux. Je pense : « Quelle beauté, sobre beauté, non sophistiquée… Une Andalouse ? » Elle passe dans la salle de bains. J’entends les clapotis d'eau jouant une musique sur son corps, sûrement de l’eau fraîche coulant sur sa peau de porcelaine, glissant sur sa poitrine entre ses magnifiques seins. Je me lève doucement et avance dans la direction de cette douce musique. La porte entre-ouverte me laisse voir l’ombre chinoise de son corps derrière la porte de la cabine. Mon cœur bat anormalement vite, malgré la peur qu’elle me surprenne, mes jambes refusent ce « voyeurisme » si tentant…
(ADELINA)
Je n’ai pas encore fait attention à sa voix sensuelle, tellement mes sensations avaient pris le dessus. Son invitation vient calmer l’appréhension que j’ai de le voir partir. Le feu coule toujours en moi. Je lui propose de m’accompagner pour me changer, la tête fourmillante d’images plus chaudes les unes que les autres. Il fallait que je me calme un peu. Durant tout le trajet je ne pensais qu’à ce qui venait de se passer, ce pur instant de bonheur. C’est la première fois que je ressentais cela depuis son départ. Je n’avais en effet pas vu le signal, son signal absolu, ce fameux rayon vert. Mais j’avais vu un autre signe, comme un gros flash de rayons de soleil se télescopant, sans doute sur le miroir de l’océan étrangement redevenu calme, comme s’il avait fait exprès de provoquer ce moment. Je me sentais curieusement en paix, libre, comme si j’avais reçu sa bénédiction me disant : «Adelina… Va… Avance… Je le veux ! »
Arrivés à ma chambre d’hôtel, je le laisse s’asseoir sur le canapé pour me changer. Nos fluides, le sable, le désir, nos sueurs, j’ai le besoin de rafraîchir ce corps ainsi que mes idées. Je passe dans la salle de bains, entre sous la douche. Je me lave les cheveux, puis le corps. Mon esprit vagabonde, je me caresse les seins, les bouts sont encore gonflés de désirs. Je ferme les yeux et ma main descend plus bas. Inconsciemment je me caresse à nouveau.
J’ai été trop sevrée et là tout reprend vie sans pudeur aucune, libérée. La tête renversée en arrière, l’eau fraîche coule sur mon corps. Ma langue vient caresser mes lèvres entrouvertes encore gonflées de ses baisers. Je gémis doucement. Puis comme dans un rêve, je sens une main qui se pose sur ma hanche, qui m’effleure. Je garde les yeux fermés. Je le sens derrière moi, poser un tendre baiser sur ma nuque. Je me laisse aller contre lui, sous ses baisers et sous mes caresses, je jouis de mon bourgeon, un long souffle rompt le silence de la chambre…

(STÈVE)
Sentir la chaleur de son corps entre mes doigts, l’eau ruisselant sur son corps, s’engouffrant entre ses cuisses ; cette sensation de douceur sous mes doigts me donne à nouveau terriblement envie de la rejoindre. Nous n’avons pas de temps, il se fait tard, il faut trouver où manger ! Je la laisse sortir de la douche. Maladroitement elle trébuche et s’agrippe à moi. Nos regards se lient, plus rien autour ne semble exister, je peux même entendre son cœur battre de plus en plus fort. Puis elle s’écarte pour regagner la chambre :
  • Je m’habille, fais comme chez toi.
  • Comment ? (Perdu dans mes pensées, encore sous le charme de tous ces instants passés)
  • À ton tour pour ta douche ! Non ?
  • Ah oui bien sûr !

(ADELINA)
Je viens de lui laisser la place sous la douche. Notre contact furtif fait que mes seins sont encore plus gonflés d’envie. Je caresse l’espoir que lui aussi prenne sa douche. Je lui laisse la porte entrouverte et je ne peux m’empêcher de glisser un œil dans sa direction. Mince il n’a plus de serviette, je retourne lui en apporter une. Le tableau qu’il m’offre est si charmant. Le souffle court, je le vois qui se déshabille lentement presque au ralenti, son envie est là aussi et tellement attirante qu’il faut que je me batte contre la volonté d’aller le rejoindre. Nu sous la douche, son envie pointe vers moi. Il met l’eau en route et prend du shampoing dans sa main. Il tend son corps, sa tête en arrière. La mousse former coule sur son corps.
Mes yeux ne peuvent pas se détacher de cette vision enchanteresse. Mes mains ont envie de suivre cette mousse parcourir son corps.
Je ne peux plus me retenir. Je me glisse derrière lui, collée à son dos, je prends son sexe dans ma main, je le caresse pour le faire grandir encore. Je le caresse de plus en plus fort.
Il est si tendu qu’en un rien de temps il explose dans ma main. Il m’embrasse, me colle sur lui.
Je l’abandonne sous la douche, les yeux encore fermés, il doit penser encore rêver.
Je laisse la porte ouverte et file dans la chambre me préparer. Je vois poser sur le lit la serviette que je voulais lui donner. Je retourne la poser sur le pouf près de la cabine. Qu’il est beau s’activant en ombre… Je m’habille le plus vite possible. Je veux tellement le voir sortir de la douche…
C’est alors que j’entends un bruit sec de porte qui claquer. Je pense à mon amie qui a peut-être réussi à se libérer pour me faire une surprise : « oh si elle me surprend, elle risque de ne pas tout comprendre… » Mais non j’ai dû rêver comme souvent même en dormant, juste le bruit de l’eau de la douche. Ah peut-être que Stève a glissé et cogné la cloison. Je regarde, non il est correct. Ou alors un signe du destin. Je suis parfois plongée dans des romans traitant du paranormal et je m’interroge souvent sur des bruits mystérieux que je perçois…
Mes sens m’abandonnent, je retombe dans mes interrogations. Je suis ailleurs avec lui...
Fouinant dans mon sac, je tombe sur sa photo : « Mais, je viens de le tromper ! » Voilà que je culpabilise. Tout se mêle. Je le vois qui me regarde, qui me sourit. Cela se heurte aux images du fil de la journée. Cette noyade n’était-elle pas un signe du destin ? N’avait-il pas voulu me tendre sa main pour me dire : « Aime cet homme ! » Je le contemple, serre la photo, Je ne peux détacher mes yeux, là, assise sur le bout du divan, les yeux rivés sur sa photo.
Ai-je fait un long rêve comme lors de certaines nuits chaudes où je le revois me faisant l’amour ? Est-ce lui sous les traits de cet inconnu ? Je suis pourtant bien éveillée. J’ai vraiment joui, il était bien présent. C’était même mon premier homme depuis ce drame ! Pourquoi toute cette situation ? Je ne voulais pas y croire. Mettre ce drame de côté, revivre…Cet homme semblait bon!
Quand soudain une main se pose sur mon épaule. Je sursaute, crie. Stève est là, enroulé dans sa serviette, le torse nu. Je m’effondre en pleure 
  • Oh Adeline que se passe-t-il ? Ai-je été maladroit ?
Plus il parle, plus je sanglote. Je vois qu’il est désemparé:
  • Qui y a-t-il 
  • Rien du tout
  • Je vois bien que quelque de chose ne va pas!
Il s’assoit un peu plus loin et me renverse pour que ma tête aille sur ses genoux :
  • Tu es une femme merveilleuse, tu me plais, qu’est ce qui se passe 
Je vois bien qu’il s’interroge ! Je ne peux pas le laisser dans l’ignorance. Je décide de lui confier mon trouble, balbutiant quelques mots :
  • Stève, j’ai perdu mon Amour il a un peu plus de 8 mois d’une maladie. Je le vois toujours présent, ne sachant toujours quoi faire. J’ai l’impression encore de la trahir !
  • Tu ne penses pas plus que c’est un signe du destin qui vient de me mettre sur ta route ?
C’est alors qu’il se penche sur mon visage, écarte mes cheveux, soulève ma tête, nos bouches se collent, sa langue caresse ma voûte palatine. Que je suis bien avec cet homme ! Il me parait si doux. 
Je m’abandonne, fond, presque déçue qu’il ne me caresse pas plus intimement toujours en proie à mes démons. La photo tombe comme si elle voulait par pudeur ne plus déranger, autre signe ? Je sens de nouveau cette folle envie, ce désir à jamais enivrant que je ne peux contrôler :
  • Adelina je voudrais que tu te reposes. Il se fait tard. Je vais revenir avec quelque chose à manger. Tu ne dois pas rester le ventre vide. Au moins une petite collation. Je serais demain matin dans le hall de l’hôtel pour un petit-déjeuner en tête à tête. Si tu désires me retrouver ! Voilà ce que je te propose ! Tu me plais énormément. Je vais m’habiller et revenir te porter ce que je trouve.
Il dépose délicatement ma tête sur le divan. Il se lève. Qu’il est grand ! Je ferme mes paupières. Je l’entends qui s’habille rapidement. Il revient au-dessus de ma tête me faisant un délicieux long bisou, caressant ma joue. Un tel homme, si attentionné, quand même réservé ne peut pas être méchant ! Je l’entends refermer doucement la porte. Un sentiment traverse mon esprit : « Va-t-il revenir ? Oui il m’a demandé la clé ! » Je ne peux résister et je m’endors.

(STÈVE)
Je me dis que cette femme que le destin vient de placer sur mon chemin mérite d’être aimée. Je ne suis pas de ces planchistes imbues, m’as-tu vu, bravant les flots pour épater la gent féminine. Assez timide, elle me plaît de plus en plus. Je sens qu’elle me correspond sur beaucoup de points. Voir sa beauté délicate, le ton de sa voix, sa démarche tout en elle fait que nous pourrions nous accorder. Je m’empresse de filer à la croissanterie de la gare. Cela ne me prendra pas trop de temps. J’achète un breuvage, quelques gâteries, une revue planchiste,
...un petit opuscule vantant les charmes de Biarritz. Je remonte les escaliers quatre à quatre. Je frappe. Pas de réponse. J’ouvre sans trop faire de bruit. Elle est toujours sur le divan endormie. Je place sur son chevet mes achats. Je la prends dans mes bras. Quelle plume. Lorsque je l’avais sortie de l’eau elle me paraissait plus lourde! Je me prends à sourire. Je la dépose sur son lit. La chaleur ambiante permet de la laisser vêtue de son débardeur et d’un short mini, assez coquin, laissant place à de bien belles jambes musclées. Dans l’échancrure, je perçois son sexe, genre abricot qui cache en son cœur une douceur qui ne peut qu’être désirée, une douceur à sucer tendrement comme un bonbon, une douceur à choyer. Je résiste à l’envie d’y passer mon index. Elle est superbe ainsi offerte, abandonnée.
Je lui dépose un dernier bisou en guise de bonne nuit. La naissance de son sein gauche me donne aussi des envies que je refrène tout de suite. Je m’éclipse sans bruit, gribouille sur un coin arraché à ma revue un : « Bon matin, à tout de suite » ajoutant mon téléphone… Je dépose la clé sur le porte-valise bien en évidence, je referme la porte.
Je suis heureux de ma rencontre mais un peu angoissé à l’idée de ne pas la revoir…Je me sens léger comme une plume dans la nuit de Biarritz… Que j’ai hâte d’être à demain matin ! Je file sautillant, gai comme un pinson rechercher ma planche qui pourra être fière de ce beau sauvetage!
FIN (17/07/2012)
 (MÉLI)
Pour votre gouverne, j’ai réussi à me libérer et j’ai rejoint Adeline qui filait le parfait Amour avec Stève. Je n’avais pas envisagé cette situation mais j’en étais la première heureuse espérant que la vie, reprenant le dessus, elle serait heureuse. À les voir si proche, je devinais une grande complicité. À ce jour, ce texte ayant été écrit en 2012, Stève et Adelina vivent ensemble sur la côte Atlantique entre Arcachon et Biarritz. Je ne vous apprendrai rien si je vous dis qu’Adelina monte sur une planche…
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