Méli se retourne sur son passé (Méli)

Méli se retourne sur son passé


 
Agathon "Ne revivez le passé, que si vous allez vous en servir pour construire l'avenir."
Comme pour beaucoup, nos vies ne sont pas de longs fleuves tranquilles. Elle sont faites de méandres et la mienne a, elle aussi, pris un tournant que je n'osais entrevoir; ce qui ne m'empêche pas de me retourner sur mon passé.
Cette publication qui me tenait à cœur depuis longtemps, est inédite et je suis heureuse de vous la présenter.


"Le présent est déjà du passé...les traits sur le passé construisent l'avenir". Méli

 
Sommaire


 


  • Mon journal intime: préambule.
  • Chapitre I : Mes 15 ans
  • Chapitre II : Premiers Émois
  • Chapitre III : Je deviens une femme
  • Chapitre IV : Jouissance ou l'éclosion de ma fleur
  • Chapitre V : Préparation des vacances
  • Chapitre VI : Enfin les vacances.
  • Chapitre VII : Début de séjour troublant
  • Chapitre VIII : Anne So m'offre un extrait de son journal
  • Chapitre IX : Cet homme m'inspire t'il confiance ?
  • Chapitre X : Devant mon innocence ...
  • Chapitre XI : Je n'y crois pas ! Et je regarde malgré moi...
  • Chapitre XII : Attirances saines ou malsaines !


 Mon journal intime: préambule.

 

La vie offre parfois de drôle de hasard, j’ai retrouvé Anne Sophie durant l’été 2011 au détour d’une salle d’attente d’hôpital, où je venais en consultation préopératoire et elle post-opératoire, pour des problèmes similaires. Suite à sa dernière fausse couche, elle avait dû subir la totale. Anne Sophie était mon amie de toujours. Nous ne faisions rien l’une sans l’autre, unie à jamais dans la joie et la tristesse.
Nous étions inséparables depuis mes 6 ans. Elle avait disparu le jour de mon mariage. Je n’avais pas trop compris pourquoi nous nous étions perdues de vue. Je ne vais pas vous conter sa vie, elle le fera si elle le souhaite. Mais sachez que désormais nous sommes plus liées que jamais. Sa vie la conduite à nouveau vers moi par hasard et désormais je ne la lâcherai plus d’autant qu’elle traverse beaucoup de difficultés, qu’elle lutte contre vents et marées pour s’en sortir. Depuis la majorité de son dernier fils, au début de cette année, elle a décidé de fuir son «tourmenteu
r». Les premières nuits après sa fuite, nous avions organisé un hébergement d’urgence dans notre caravane. Quelques jours après, nous avions réussi à lui aménager un espace bien à elle dans le grenier.


 Un boudoir, lumière tamisée passant par l’œil de bœuf recouvert d’un film de diverses couleurs. Face à face, deux rocking-chairs, qui nous permettaient de nous détendre tout en devisant, Dans un coin, un sofa avec un plaid aux couleurs chatoyantes, une table basse, un mini frigo, un coin de douceur, une bibliothèque, un bureau à l’ancienne avec un ordinateur. En fait cela devient notre endroit interdit aux hommes !
Sur le fond de la pièce derrière la poutre délimitant la sous-pente du toit, un lourd rideau de velours moiré, sorte de cache misère, un coin où étaient entreposées là toutes ces choses qui peuvent toujours servir et qui resteront à jamais dans les cartons (beaucoup comprennent ce que je veux dire).
Anne Sophie souffrait un peu de nous être redevable.

 
Elle cherchait depuis peu un petit meublé pour elle. Un ami souhaitant faire un placement immobilier, avait acheté la petite maison à côté de chez moi. Cela le désolait de laisser cette maison vide à l’abandon, ne comptant pas l’occuper de suite. Il lui proposa, ce qu’elle accepta.
Son aménagement dans son nouveau foyer est source de chambardement, de remontée à la surface de souvenirs que nous pensions à jamais enfouis. N’ayant pu amener toutes ses affaires avec elle, il lui manquait certaines choses que j’avais en double voire plus, souvent récupérées dans l’héritage de mes grands-mères:
  • Mais si Anne So, j’ai ce qu’il te manque! Cela ne me fera pas défaut bien au contraire. Cela me fait plaisir de te les offrir.
  • Non cela me gêne!
  • Ah tu es toujours aussi tête de mule quand tu t’y mets, toujours à refuser! Viens c’est au grenier !
Cherchant dans le grenier:
  • Attends je crois que c’est dans ce coffre-là! Tiens-moi le rideau Soso le temps que je le tire.
Je plaçais le coffre au milieu de la pièce et l’ouvrais….








 

  • Regarde Méli ton costume de fée!
  • Mais non c’est celui de la femme de barbe bleu, tu te rappelles? Tu avais choisi de te déguiser en camembert ahahahah quelle idée!
Nous riions à gorge déployée, évacuant ainsi le stress de ces derniers jours.
  • Viens voir!
Anne So soulevait l’étoffe. Dessous nous découvrions nos trésors d’adolescentes. Les souvenirs affluaient à la surface. Nos yeux se remplissaient d’émotions.
  • Oh mon coffre à secrets…!
Je le prenais délicatement, je m’asseyais sur le rocking-chair, Anne So prenant place en face de moi….
  • Ouvre-le ma puce.
Religieusement, je le posais sur mes genoux tout en regardant Anne avec émotions;
  • Mince! Je ne trouve pas la clé.
Anne So, toujours très énergique, farfouillait dans la malle, plongée pratiquement la tête dedans et bien sûr elle n'avait pas de petite culotte! Je me disais en souriant qu’elle ne changeait pas, toujours un peu insouciante…
Elle retournait tout: les revues spécialisées, les jeux de notre jeunesse, des gadgets, bibelots…enfin elle apercevait la clé et me la tendait avec un grand sourire.
Je prenais mon temps pour ouvrir mon coffret, pour savourer l’instant de ces retrouvailles, non seulement ceux avec mon amie mais aussi ceux de nos souvenirs. Je commençais à lire le début de mon journal, trop curieuse de me remémorer ces souvenirs. C’est alors qu’Anne Sophie me fit naître une idée:
  • Mais dit ! Méli est si tu reprenais ton journal pour en faire une histoire à publier. Avec le recul d’aujourd’hui ce serait amusant non ?
  • Tu crois que cela intéresserait des personnes !
  • Si cela n’intéresse personne cela m’intéresse beaucoup déjà !
  • Pourquoi pas !



 

Chapitre I : Mes 15 ans

Mardi 21/02/1984 (en me couchant)


Cher journal,
Que je suis heureuse ! C’est le jour de mon anniversaire. Je viens d'avoir parmi mes cadeaux un coffre à secrets mauve avec une clé en argent accrochée à un ruban que je mettrai autour de mon cou.


C'est mon premier vrai bijou. Il est trop beau ! Le ruban est assez grand, si je trouve une chaînette je changerai. Je peux cacher la clé sous mon tee-shirt. Je glisserai le coffret sous mon lit et comme je dors dans la même chambre que ma grande sœur Sarah de 18 ans, elle ne pourra pas le lire car c'est moi qui aurai toujours la clé. Je me méfie d'elle, elle est très curieuse et fouille toujours dans mes affaires, tout comme je fouille régulièrement dans les siennes !
Je suis aussi super-contente ! Mes parents m'ont offert 100 francs. Chouette, je vais pouvoir aller au cinéma toute seule ou avec mes copines sans être obligée de demander de l’argent auprès de mon grand-frère.
Je refermais mon journal et le déposais dans son coffre puis me couchais vraiment heureuse.


Mercredi 22 février 1984 - 13h
Cher journal,
J’habite une ville de 6 000 habitants dans l'Est de la France. Je suis contente car je change de collège à la rentrée. J’y retrouverai ma meilleure copine Anne Sophie que je connais depuis le primaire. Mes yeux verts pétillent de malice : je décide qu'à partir d'aujourd'hui, je serai enfin grande et refuserai que mes parents me refassent une coiffure de gamine trop courte à mon goût. Je me vois bien avec de longs cheveux bruns lâchés sur mes épaules, un peu comme sur cette photo de lingerie.


L’heure passe et je ne veux pas manquer l’entraînement. À bientôt cher journal.
(De retour)
D'un pas ferme, je rejoignais mon équipe de hand-ball comme chaque mercredi après-midi.
Une fois changée, j’entrais dans le gymnase. Monsieur Verna l'entraineur bodybuildé nous attendait. Il était beau comme un acteur de cinéma et parfois nous fantasmions sur lui.

Mercredi 22 février 1984 (dans mon lit)

Bonsoir cher journal,
Aujourd'hui c'était l'entrainement de hand. Monsieur Verna nous a fait souffrir. Il veut toujours que l'on court plus vite, que l'on saute plus haut, et il déteste que l'on perde... Il était dur à cause du match de samedi prochain, il voudrait que l'on soit les meilleures... Il nous a fait faire au moins cent tours de salle en courant, sans compter les tirs de pénaltys et les deux matchs amicaux. En plus, je n'ai pas été sur la touche une seule fois. J'étais tellement trempée que mon maillot et mon short coulaient la sueur. Heureusement que j'avais emmené ce qu'il fallait pour la douche. J'ai dû attendre que les filles soient partie pour la prendre. Je n'aime pas qu'elles me voient nue.

La dernière fois, c'était ma copine Anne Sophie qui avait dû prendre une douche après son cours de danse... Elle avait mal fermé son rideau pendant que l'on se rhabillait et les autres filles se sont moquées de son corps car elle est un peu ronde. Je pense que les filles étaient jalouses car Anne Sophie est une vraie blonde aux yeux bleus et les autres elles ne sont pas aussi jolies. Je n'avais pas osé intervenir mais depuis, je me méfie, j'attends qu'elles soient toutes parties pour être tranquille. Je finissais de prendre ma douche quand j'ai entendu un bruit bizarre à coté... J'ai eu peur, je n'ai même pas pris le temps de m'essuyer pour sortir de là rapidement et me rhabiller. Ouf quelle trouille !!!
(Faisant une pose dans notre lecture)
- Tu sais Anne So, je me rappelle bien de la peur que j’ai eu à cette époque !
Anne So sourit de malice :
- Ah oui je me souviens de Luc et de Paul ! Je me rappelle que par la suite cela avait éveillé en toi une certaine curiosité; un mélange de sentiments entre réjouissance et peur...
- Tu sais bien que Luc et Paul étaient comme les deux doigts de la main : des inséparables. Pourtant ils ne se ressemblaient pas. Malgré ses 17 ans, Luc avait déjà une taille d’adulte et mesurait près de 1m75.
- Avec son air dégingandé, sa tignasse blonde et ses yeux bleus délavés, il avait un indéniable succès auprès des filles.
- Mais il était trop timide pour en profiter.
- Oui, Paul lui n’avait pas encore vraiment poussé. À son grand désarroi, il stagnait à 1m 60. De plus, il avait des tendances à l’embonpoint, avec son visage poupin, ses cheveux bruns frisés et ses petits yeux noirs, il avait encore l’air d’un gros bébé. Pourtant, il avait 17 ans aussi et ses pensées n’avaient plus rien à voir avec l’innocence de l’enfance. Quand je pense qu'à défaut d’assouvir réellement ses pulsions sexuelles avec des femmes, il se vantait de passer le plus clair de son temps à se masturber devant des films pornographiques !!!
Ils formaient une sacré équipe ces deux-là.

- En tout cas, c’est Paul qui avait eu l’idée de se cacher dans le vestiaire des filles. Pour eux, la planque était sure : dans la douche attenante, qui était condamnée avec une vitre à trois mètre du sol qui donnait sur le vestiaire.
- Ah oui les malins, ainsi, en montant sur une table, ils auraient une vue imprenable sur les « nichons et les chattes de l’équipe de handball du lycée ».
- Luc ne devait pas être vraiment chaud. Mais il n’avait pas osé se défiler de peur de passer pour un dégonflé auprès de son copain.
- Je vois d'ici le tableau, ils ont du se cacher vers 15h 30, avant l'arrivée des filles. Les cadettes de 15/17 ans jouaient en fin d’après-midi, juste après les minimes qui, elles, avaient 13 ans ! Paul dû reconnaître ensuite qu’il n’y avait vraiment pas eu grand-chose à voir n’étant pas trop bien placé. Quand ils ont échangé leurs impressions, ils ont dû tomber quand même d’accord pour désigner celle qui était « bonne »
Toi ma petite Méli. Ils avaient tous les deux repérés la même : une petite brunette, aux yeux verts, qui avait de beaux atours. Je me souviens que déjà à l'époque bien que très sage, ton soutien- gorge servait d’écrin à une chair laiteuse et généreuse.
Évidemment, les garçons ont dû être particulièrement attentifs au moment où tu as retiré ton jean. Sûr que c’est de toi qu’il parlait. Hummm ma chérie j'imagine que pour l’ôter, tu as dû te pencher en avant et ils ont eu une vue plongeante sur ta poitrine.
Ils ont pu encore mieux apprécier le bombement significatif de tes globes mammaires et juger de leur forme pédiculée. Ils ont dû baver devant tes jeunes poires débordant du carcan de tissu et sous l’effet combiné de tes gestes en train de te départir de ton jean et de l’attraction terrestre, elles ont dû dodeliner en rythme.
Coquine, ton soutien-gorge n’était-il pas un peu trop grand? En tout cas, un de tes seins a pu s’échapper furtivement de sa prison.
L’espace d’un instant, les deux garçons ont aperçu ton aréole brune surmontée de ton délicat mamelon rose qui pointait vers le haut avec une indéniable arrogance. Promptement, mais avec une once de maladresse empruntée d’un érotisme inconscient, tu as saisis la pomme récalcitrante pour l'emprisonner à nouveau dans le soutien-gorge. Tu sais que j'aurais craqué dans ce vestiaire.

-ohhhhhh Anne So tu arrives encore à me faire rougir malgré les années passées. Bien sûr que ne portant que mes sous-vêtements, je m’étais redressée.
- Ton bassin évasé ne laissait subsister aucun doute : ta mue d’ ado devait être bien jolie à regarder, assez pour les émoustiller. Les yeux brillants de concupiscence, les garçons purent constater que ta petite culotte en coton laissait deviner le renflement de ton sexe.

- Mais surtout le tissu blanc était suffisamment fin pour leur permettre d'apercevoir ma vulve garnie d'une touffe déjà assez fournie.
- En tout cas, ton image dans une culotte qui laissait transparaître ton sexe déjà poilu, avec ta poitrine en forme de poire et tes tétons saillants, dut être suffisamment marquante pour servir d'objet de masturbation. Elle dut les accompagner pendant un nombre conséquent de nuits. Chacun de leur côté, Luc et Paul se firent sans doute jouir en imaginant que leur foutre inonderait tour à tour tes seins et ta toison.





 

Chapitre II : Premiers émois

Samedi 25 février 1984


Cher journal,

Aujourd'hui c'était jour de match. On a gagnééééééééééééééé !!!! 21-15. Avec Anne Sophie, nous étions contentes dans le bus qui nous ramenait de Strasbourg. Elle était venue en supporter. Pendant les deux heures de trajet, nous avons discuté de plein de trucs. Sa sœur Carole est enceinte et nous étions contentes pour elle. Dire que plus jeunes nous pensions que cela arrivait en embrassant un garçon avec la langue. Anne Sophie s’était bien fichue de moi et m’avait dit que non, ce n’était pas comme cela car elle avait déjà embrassé plein de garçons et n'était pas tombée enceinte. Je me rappelle qu’elle m’avait dit : « Regarde je vais t'embrasser et tu verras tu n'auras pas de bébé »....Elle m'avait embrassée sur la bouche d'abord d’un petit bisou sur les lèvres puis elle m'avait forcée à ouvrir les lèvres pour y glisser sa langue.
J'avais reculé et rigolé bêtement. Ensuite je n'ai pas eu de bébé... Mais après je me suis dit que comme ce n'était pas un garçon cela ne devait pas se passer pareillement.
J'aimerais bien que, comme Anne Sophie, un garçon m'embrasse. Mais en même temps, ça me fait un peu peur.

Mercredi 7 mars 1984

Cher journal,

Aujourd'hui nous sommes allées à la bibliothèque avec Anne Sophie et nous l’avons croisé... Il est trop beau !... Quand nous avons tourné au coin de la rue, j'ai vu la bande des trois garçons devant le centre commercial... Et il était là ! Sa tête dépassait des autres... J'ai cru que mon cœur allait ressortir de ma poitrine. J’aurais tellement voulu courir vers lui. J’aurais pu faire comme dans les films : me précipiter à sa rencontre et il m’aurait prise dans ses bras, embrassée avec passion.... Mais il ne m'a même pas regardée passer. Pourtant j'avais ralenti l'allure mais rien à faire. Je me demande comment je pourrais faire pour qu'il me regarde la prochaine fois.... J’ai peur de ne pas lui plaire, de ne pas l’intéresser. Sans doute se dit-il que je suis trop jeune pour lui.

Mercredi 7 mars 1984

Deux semaines environ après la scène du vestiaire, j’avais repéré que Luc était dans le quartier, en train de glander avec Paul, Mathias et Ramsi…

Ils tenaient le mur devant l'entrée du centre commercial. Ramsi faisait ses vannes trop nulles. Même Paul qui d'habitude était super bon client ne le trouvait pas drôle du tout, c'est dire. Luc, semblait en avoir marre mais, il n'arrivait pas à bouger.
Je les regardais de loin quand brusquement il me vit.
il m'a reconnu, je marchais sur le trottoir d'en face.
J'étais avec Anne So aussi blonde que j'étais brune.
Il connaissait Anne So depuis la quatrième car elle avait déjà une solide réputation. Deux mecs de la classe s'étaient vantés de s'être fait sucer par elle.
Mytho ou vérité ? Luc s'en foutait. Elle ne l'attirait pas. Par contre, il ne put se détacher de ma silhouette, la brunette aux yeux verts. Étais -je aussi du quartier ? Peut-être ? Sans doute. Pourtant c'était la première fois qu'il me remarquait. En tout cas, heureusement que Paul regardait ailleurs. Il m'aurait sans doute reconnue aussi et pour faire le malin devant ses potes, il en aurait fait des tonnes sur ce qu'ils avaient vu dans le vestiaire la dernière fois. Enfin la poésie d'usage ! Luc ne semblait pas avoir envie de parler de moi avec eux, même si depuis qu'il m'avait aperçue presque nue, il devait se masturber constamment en pensant à moi. Je tournais mon visage vers lui. Qu’il avait de beaux yeux ! Il rougit et gêné, détourna son regard. Quel contraste entre la douceur de ses traits, la tendresse de la ligne de son corps et cette étincelle dans son regard qui semblait être traversé par des images pornographiques qui sortaient de ses rêves nocturnes.
Quand il osa lever les yeux à nouveau, je tournais le coin de la rue. Je le vis pousser un profond soupir intérieur. Je m’imaginais ce à quoi il pouvait bien penser…à la même chose que moi. À peine rentré chez lui, peut être le besoin de se masturber serait très fort. Il s'enfermerait dans sa chambre. Il ne pourrait se retenir de baisser son pantalon, puis son slip. Il se saisirait de son sexe… Il s’allongerait sur le lit avec moi. L'un contre l'autre, enlacés, nous ne ferions plus qu’un. Il me déshabillerait, soulèverait mon tee-shirt pour prendre à pleine mains mes seins qui, en imagination, étaient si voluptueux. Il ôterait mon jean, découvrirait la peau délicate de mes cuisses, la fourche, mon sexe… Oh oui mon sexe. Il frotterait sa queue contre mon minou poilu, mes lèvres épaisses, gloutonnes… J’écarterais mes cuisses en grand… Je l'engloutirais. Il me ferait l’amour… Ce n'était plus sa main qui le caresserait énergiquement, mais mon sexe de femme qui l'aspirait… Il éjaculerait en moi, tout au fond de moi et…enfin je serais femme, pleine de lui.


J’étais perturbée de toutes ses pensées. Osera-t-il un jour s'adresser à moi ? Me regardera-t-il en face ? Ce demandera-t-il si je le prends pour un vicieux? Si je suis prête à sortir ainsi avec lui ?

Mais la question que je me posais était de savoir pourquoi ces visions me parcouraient l’esprit.

 

Chapitre III : Je deviens une femme.

Vendredi 4 mai 1984

Cher journal Aujourd'hui, je suis restée à la maison car j'ai vomi ce matin et j'avais un peu mal au ventre... Cet après-midi, cela s’est un peu passé. Mon père a quand même décidé d'aller au village voisin pour chercher quelque chose chez une de ses connaissances. Sachant que j'avais vomi, il n'a pas voulu me laisser seule à la maison. Je n'ai pas osé refuser de l’accompagner. Je suis montée dans la voiture mais j'avais toujours un peu plus mal au ventre...Je me disais que j’avais dû manger un truc qui ne passait pas. Arrivée chez le copain de papa, je demandais à aller aux toilettes. Quand je baissais ma culotte, je m'aperçus qu'il y avait une petite tache foncée sur le fond. J'essayais de voir ce que c'était et pour cela je retirais ma culotte.... Mince c'était du sang séché ! J'avais dû me blesser quelque part. J’entendais mon père qui m'appelait pour repartir. Je me rhabillais vite fait en mettant un petit morceau de papier toilette dans ma culotte pour éviter que cela ne traversa le pantalon et que tout le monde le voit.

Je remontais dans la voiture. Le long du trajet, je sentais des choses dans mon bas ventre... J'avais l'impression de sentir un petit liquide qui coulait. Je n'osais rien dire à mon père et je serrais les cuisses jusqu'à ce que nous rentrions. Ma seule hantise était que quelqu'un se rende compte de mon problème. De honte, je fermais les yeux et je priais pour que nous arrivions vite.
Dès l'arrivée je filais dans la salle de bains..... ohhh, je m'aperçus que la tache s'était agrandie et qu'elle avait légèrement traversé mon pantalon. J’avais encore un peu plus peur et je ne pouvais toujours rien dire à mon père car j’étais trop gênée... Je m'asseyais fesses nues sur le bidet et je me rendis compte que par moment de petites gouttes de sang tombaient sur l'émail blanc. Ma peur diminuait car en fait cela ne saignait pas autant que cela.... Je restais là à attendre que ma grande sœur Sarah revienne du lycée.... 18 ans, elle devrait pouvoir m'aider.
Quand je l’entendis passer devant la porte de la salle de bains, je l'appelais et lui demandais de venir. Je lui expliquais ce qui m'arrivait. Mais alors que je ne m'y attendais absolument pas, d'un coup, elle me colla une baffe. Je me suis mise à pleurer. Je n'ai pas compris ce que j'avais fait de mal et pourquoi elle me frappait comme cela. Je me suis alors dit que c'était sale ce sang coulant entre mes cuisses. Mais en même temps, ce n'était pas de ma faute. Alors ma sœur m'a dit : «Arrête de pleurer comme un bébé. Maintenant t'es une femme ». Moi qui pensais : «Si c'est ça être une femme, ça craint trop». Puis elle est revenue en me disant de me laver, de me changer. Elle me tendit un paquet de serviettes hygiéniques. Elle me dit: «Tu verras, il y a une bande que tu décolles et tu mets cela au fond de ta culotte. Tu les changes dès qu'elles sont trop remplies. Ensuite cela coulera encore durant deux, trois jours et après ça revient tous les mois.»

Vendredi 4 mai 1984

Cher journal
Je reviens de chez Anne Sophie. En fait vendredi 4, j'ai eu mes premières règles. Elle m'a tout expliquée bien mieux que Sarah... Elles sont déjà finies pour ce mois car c'est le début.
En fait Anne Sophie m'a dit que j'allais avoir des seins plus gros et des poils qui poussent encore plus en bas, que j'allais avoir un corps de femme. Et qu'une fois par mois j'aurai mes règles.
Ça veut dire que je vais avoir du sang qui coule en bas et qu'il faudra que je mette des protections pour ne pas tacher mes culottes. Elle m'a dit aussi que les garçons allaient le voir et n'arrêteront pas d'être après moi. Je ne lui ai pas demandé d'explication, car je ne veux pas paraître une gourde devant elle. Alors je lui ai fait un sourire entendu.
Je suis revenue de chez elle, et je suis allée dans la salle de bains. J'ai regardé mes seins et mon pubis. Je les ai touchés, mais je n'ai pas vu de changement par rapport à avant... Ils ont toujours la même taille et la même forme. Et en bas j'ai toujours les mêmes poils qu'avant. Mes lèvres en bas semblent plus grosses. Jai pris un miroir pour regarder. C'est la première fois que je regarde là. J'ai posé le miroir au sol et je me suis accroupie au-dessus.
J'ai voulu en voir plus, alors j'ai écarté mes lèvres avec mes doigts. Au dessus, il y a un petit renflement. Quand j ai posé mon doigt à cet endroit, ça m'a chatouillée et j'ai eu l'impression que l'intérieur de mes lèvres brillait plus. Mais je n'ai pas pu continuer, car mon abruti de frère voulait la salle de bains pour se laver les dents. Heureusement, j'avais fermé la porte à clé !
Sinon, Anne Sophie m'a dit aussi que, maintenant que j'avais le droit de sortir, nous pourrions allez aussi au ciné demain. Il y a un super film qui repasse au cinéma de quartier c’est la Boum 2. J'adore Pierre Cosso celui qui joue Philippe Bertier, le copain de Vic dans le film. Il est trop beau. Il ressemble à Luc. Je sais qu’il va au même collège que Anne Sophie. L'année prochaine, peut-être que je vais le voir plus souvent, comme je vais allez dans le même collège que lui.
Mes parents m'ont dit qu'ils ne voulaient plus que j'aille au collège St Exupéry, cela revient trop cher en autobus. À la rentrée, je vais donc au collège des Marronniers celui d’Anne So. J'ai trop hâte d'y être ! Avec elle, nous serons dans la même classe peut-être en 3ème. Quand j'ai annoncé à mes copines de  St Ex que j'allais aux Marronniers, elles m'ont inquiétée un peu en me disant que ce bahut à mauvaise réputation par rapport à St Ex. et que ça craignait trop là-bas ! Que
c'était trop mal fréquenté et pleins de racailles. Mais, je me dis aussi qu'elles exagèrent. Car c'est quand même mon quartier et je ne trouve pas qu'il craigne tant que ça.

En plus, c'est là que va Luc. Je le vois parfois dans le quartier. Je le trouve cool. Il est grand et beau avec ses yeux bleus clairs et j'aimerais trop le voir plus souvent. Tout le temps même ! Je m'endors en imaginant que je suis avec lui à un concert. L'autre nuit, j'ai rêvé qu'il me prenait dans ses bras pour m'embrasser Après c'était bizarre… Comme si ces bras devenaient les branches d'un arbre et j'étais toute enroulée dedans et je voulais encore plus être enroulée. Et quand, je me suis réveillée le matin, en fait je me suis rendue compte que j'avais dormi en serrant fort mon traversin avec mes bras et mes jambes.

Dimanche 6 mai 1984

Cher journal,
Avec Anne Sophie, hier nous sommes allées voir la boum 2, c'était super, il y a une scène comme dans mon rêve ou Vic et Philippe s'embrassent pendant un concert...Je me suis endormie en pensant encore à Luc qui me serrait dans ses bras, il n'arrêtait pas de m'embrasser sur la bouche. Il me faisait des petits bisous dans le cou et me caressait tendrement les épaules au travers de ma fine chemise.


Je me suis réveillée en pleine nuit en nage, la chemise de nuit remontée jusque sous les bras. J'avais les seins qui me tiraillaient, ils étaient gonflés et les deux bouts étaient tous durs. En bas, je ressentais de la chaleur à mon entrejambe et mon sexe me chatouillait. Je n'arrêtais pas de vouloir serrer les jambes pour que cela passe. Je me suis aperçue alors que le traversin avait glissé entre mes jambes et qu'il était tout mouillé, ainsi que ma culotte aussi. J'ai vite retiré la taie du traversin, et ma culotte pour aller les mettre au fond de la machine à laver afin que personne ne s'aperçoive de rien.
Je suis revenue tout doucement dans la chambre que je partage avec Sarah. De peur de la réveiller, je n'ai pas pu remettre de culotte propre ni de taie de traversin. Je me suis couchée comme cela. Et j'ai senti que le traversin avait une drôle d'odeur. Demain il faudra que je lui remette une taie propre.
C'était trop bizarre. Mais c’est peut-être sale ce qui m’est arrivée. Je ne vais pas en parler à Anne So.

Lundi 4 juin 1984

Cher journal

Ca y est, j'ai encore mes règles. Hier, j'avais eu un peu mal au ventre, mais moins que la dernière fois. Je n'ai pas pensé que ça allait être cela.
Ce matin, j'étais un peu énervée, j'avais un peu mal aux seins aussi, puis en math à 10 h, j'ai senti que ça allait recommencer ! Trop la honte !, Je suis devenue toute rouge jusqu'aux oreilles pour demander à Mr Mourad pour sortir. Au début j’ai cru qu'il allait me dire non. Mais quand il a vu ma tête il m'a demandé ce qui m'arrivait. Je lui ai répondu encore plus rouge que j'avais mal au ventre et que je voulais allez à l'infirmerie. D'un ton sec, il m'a dit que je pouvais sortir, mais qu'il ne fallait pas abuser et que je fasse vite. Je suis allée en vitesse aux toilettes pour mettre d'abord du papier par sécurité car l'infirmerie se trouve au troisième étage et pour y aller il faut prendre l'escalier...


Je suis montée les jambes serrées pour être plus sure. J'ai expliqué à Ginette notre infirmière que j'avais mes règles, mais que je n'avais rien prévu, car c'était la deuxième fois. Je lui ai demandé si elle n'avait pas des protections. Elle m'a demandé : "serviettes ou tampons".
Je lui ai dit : "c'est quoi les tampons". Elle m'a expliqué que c'était une protection que l'on mettait dans le vagin et cela venait absorber le liquide. Elle m'a demandé si j'étais encore vierge car pour les vierges, il en existe des minis, mais il se peut qu'au début cela fasse un peu mal. Il faut que le tampon passe qu'en même par l'hymen et il se peut que l'on se déflore uniquement comme ça si on le met mal.... J'ai dit que j'y réfléchirai plus tard, que je préférais des serviettes pour le moment. .Elle m'a donné un petit dépliant qui explique tout et elle m'a aussi conseillé d'aller chez un gynécologue pour faire un contrôle.

 Chapitre IV : Jouissance ou l'éclosion de ma fleur

Jeudi 21 juin 1984

Super aujourd'hui c'est l'été, je sors à 15 heures à cause du conseil de classe... Je rentre vite fait à la maison. Il n'y aura personne jusqu'à 18 heures. J'ai envie de me faire un bon bain moussant avec plein plein de mousse. Je peux le faire sans risque, j'ai eu mes règles il y a 17 jours. Je ne risque pas de les avoir à nouveau. Je m'enferme dans la salle de bain.

Je me suis mise nue devant la glace pour voir si mon corps avait changé. Je crois que j'ai des seins un peu plus gros. De toute façon, il faudra que ma mère me reprenne des soutiens-gorge qui me serrent un peu moins pour le sport.
J'ai pris un sein dans chaque main pour voir et les bouts sont devenus un peu plus durs et les aréoles autour se sont hérissées. J'ai passé mon doigt sur le téton, je l'ai frotté avec la paume de ma main. Plus je le frottais et plus il grossissait.

Ça me faisait bizarre. Cela picotait et me faisait du bien en même temps.
Je serrais les cuisses assez fort en les frottant l'une contre l'autre. Puis j'ai fait comme le mois dernier, j'ai remis le miroir par terre, je me suis accroupie et j'ai regardé mon sexe. Les lèvres étaient un peu moins serrées que la dernière fois. Je passais mon index sur la fente. Il glissait sans difficulté entre les nymphes....

Ça faisait trop bizarre ! Je me rendais compte qu'il ressortait recouvert d'un liquide transparent et odorant. Ça sentait fort. J'avais un peu honte de ce que je venais de faire. Je me relevais rapidement, je rangeais le miroir et je décidais de me faire couler un bain...
Je mettais au moins un verre de bain moussant et je faisais couler l'eau à fond pour qu'il y ait un paquet de mousse. Je restais nue debout à coté en attendant. Je me rendis compte que je serrais mes cuisses l'une contre l'autre et je sentais le liquide de mon sexe qui s'écoulait dessus. Qu’est ce qui m’arrivait ?
Dès que la mousse fut assez épaisse, je rentrais dans le bain... Je pris un gant de toilette et je commençais à me laver... Le gant de toilette s'attardait sur mes seins, puis descendait sur mon sexe qui semblait ne pas vouloir devenir propre, plus je le touchais et plus il coulait.... Mais je n’arrivais pas à m’arrêter de frotter. Finalement, je passais une main sur chaque cuisse et je les faisais se rejoindre au milieu. J'avais envie de me caresser à ces endroits, mais je n'osais pas le faire avec mes doigts, si bien qu'en fait je me contentais d'effleurer mon sexe sans oser le toucher entièrement....

Je posais ma tête sur le rebord de la baignoire, les bras aussi et j'écartais les jambes, je fermais mes yeux. Je laissais la mousse me faire de douces caresses… C’était vraiment bon !
Je commençais à rêvasser, au prince charmant qui viendrait m'embrasser, puis à Luc. Quand soudain je sentis quelque chose qui se frottait contre mon sexe.... Je n'ouvrais pas les yeux de peur que cette sensation s'évanouisse. Je l'emprisonnais entre mes cuisses, instinctivement mon bassin bougea. Les lèvres de mon sexe s’ouvrirent, je ressentis de plus en plus cette chose qui se frottait sur mon clitoris. Je sentis un liquide chaud couler de mon sexe, comme si j'urinais ou si j'avais mes règles, mais ce n’était pas le cas. Ça envoyait comme des ondes dans mon ventre. Ma respiration devint plus forte et je ne pus plus retenir de petits gémissements. Mon corps était traversé de tremblements, ma tête se redressa tandis que je poussais un long gémissement rauque.
Encore haletante, j'ai ouvert les yeux, étonnée par ce qui venait de se passer.
Alors je me rendis compte que j'avais entre les jambes un jouet de mon petit frère : un nageur !
 Chapitre V : Préparatif pour les vacances

Vendredi 29 juin 1984

Ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiis, c'est les vacances nous sommes sortis encore à 15 h, je me dépêche pour prendre le bus, et rejoindre Anne Sophie à son collège. Elle quitte à 16 h. Le bus est tellement bondé que nous sommes les uns sur les autres. Il fait chaud, et j'ai l'impression que l'on me touche les fesses. Je me retourne...
...et je vois un de ceux qui trainent avec Luc dans mon quartier. Mais lui, je ne l'aime pas trop, il me fait un peu peur avec son regard bizarre. Je suis presque sure qu’il a fait exprès de me coller et de me toucher les fesses. Je m'en éloigne pour sortir au prochain arrêt et vite arriver à la sortie des Marronniers.
Avec Anne So, il faut que nous trouvions un truc pour que je puisse aller en vacances à St-Tropez avec elle. Ses parents ont une maison là-bas !Ça serait trop bien !
Je crois que son frère, Pierre, sera là-aussi. Je le vois de temps en temps chez elle. Il est plus vieux qu’elle, il a 18 ans.
Ma mère a toujours été affolée à l'approche des vacances scolaires. Aussi quatre enfants à supporter pendant deux mois c'est assez dur. Mon père faisait tout pour la soulager mais en vain. Avec Anne So, nous sommes allée voir Papa à son travail, pour lui en parler. Il nous a dit qu'il verrait ce soir.
J'attends avec impatience sa décision.

Samedi 30 juin 1984
Cher journal,
Ça y est, Papa, hier soir au repas vient d'annoncer à Maman que je passais un mois de vacances avec Anne So. Ils vont même me donner un peu d'argent de poche. Anne So est venue chez moi pour faire ma valise...J'ai retrouvé mon maillot de bain une pièce (celui de la natation) et des shorts, jeans et tee shirts...Anne So m'a dit que ce n’était pas avec ça que j'allais embrasser des garçons. Alors nous avons fouillé dans les affaires de Sarah. C’est elle qui a fait le tri.... Bien heureusement que je pars dans un coin où je ne connais personne, car elle a choisi des tas de minis jupes, des jupes, des robes avec boutons, sans bouton. Enfin une tonne de fringues que je ne mettrai jamais ici. J’y ai aussi remis les habits que je porte d’habitude. Quand j'y réfléchis, je me dis que je pourrais en essayer là-bas puis, quand je reviendrai, je verrai lesquels me vont le mieux et peut-être que je pourrai attirer l'attention de Luc en septembre. Elle m'a dit : «Ne t'inquiète pour le maillot de bain, je te passerai un des miens». Ce sont des maillots deux pièces c'est mieux. Bien sûr en plus dans ma valise, j'emmène mon journal. Pour faciliter les choses, ce soir je dors chez Anne So comme cela, dès demain matin, nous partirons de bonne heure.
Après avoir fait la promesse d'écrire toutes les semaines, je partais en compagnie d’Anne So chez elle. Le soir même elle me dit : «Tiens, nous allons regarder si tu as bien tout dans ta valise...»
et ajouta : «Tu n'as pas besoin de tout cela finalement, il va faire beau tout le temps. Je vais te prêter d'autres fringues qui ne me vont plus non plus». Elle retira tous mes tee-shirts et jeans de la valise. À la place elle remit des shorts, des tops et autres de ses habits. Elle me trouva deux maillots de bain : un dont le slip est un peu comme un string...
... et un autre avec le haut fait de deux triangles avec une ficelle, le bas est aussi d’une seule pièce de tissu tenue avec une ficelle. Je la laisse faire car je ne veux pas faire figure de gourde.
Le lendemain 1er juillet, le réveil sonne à 5 h, et Anne So me dit ; «Ça y est ! Nous devons nous dépêcher de nous préparer. Nous allons faire un jeu, je vais te choisir ta tenue pour le voyage et tu choisis la mienne, ok ? » Je lui réponds : «Ok». Je prends dans son armoire un short assez court bleu ciel et un débardeur de la même couleur, une paire de sandalette à talons plats.
Elle me dit : «Ok, tu es comme ma sœur donc on va s'habiller de la même couleur...» Elle me tendit une jupe assez courte bleue et un top fin avec de fines bretelles, des sandalettes avec des talons un peu plus haut. Ça ma fait un peu bizarre d’être vêtue comme ça. On voit mes cuisses et c’est encore pire quand je suis assise, la jupe remonte vraiment haut.
J’ai sacrément intérêt à serrer les cuisses! Quant au débardeur, je n’ose pas dire à Anne So que je le trouve trop décolleté. J’ai quand même de gros seins et ils débordent grave du tissu. J’ai vraiment l’impression d’être plus du tout la même habillée ainsi.
Nous nous dépêchons, car nous allons être en retard. Le reste de la famille est déjà prêt, Les bagages sont chargés. Je salue les parents et je fais la bise à Pierre. Puis tout le monde prend place dans le break familial. Je suis assise entre Anne So et son frère.
En route pour les vacances !

Chapitre VI : Enfin les vacances

J’étais impatiente de voir ce lieu où, si souvent, Anne So m’avait raconté de petits épisodes croustillants surtout sur la petite vie de son frère. Un soir, elle m'avait raconté un épisode qui m’avait intriguée. Pierre lui avait conté qu’il était impatient d’arriver à St-Trop. Il allait revoir Madame Stevain, la voisine. L’année dernière il n’avait pas osé conclure. Trop impressionné par cette femme de presque 40 ans, alors que lui n’en avait que 16. Mais maintenant, il avait un an de plus ! Et, si elle l’allumait de nouveau, il ne laisserait pas passer l’occasion. Il était sûr qu’elle avait fait exprès de se balader au bord de sa piscine, les seins à l’air dans un string sacrément échancré. Les deux maisons étaient contiguës. De la fenêtre de sa chambre, Pierre disait qu’il avait une vue imprenable sur la piscine des voisins.


Comme par hasard, à chaque fois qu’il était à cet endroit, elle passait et repassait en roulant ostensiblement des hanches, puis elle levait la tête vers lui et le regardait bien en face, avec un air moqueur qui le paralysait ! Elle devait se douter qu’il était encore puceau, mais qu’il ne pensait qu’à une chose : baiser une femme pour de vrai. Bon, c’est sûr que ce n’était pas une beauté ! Cette grande perche d’1,75 m était trop maigre, du coup ses seins manquaient de volume et son derrière plat était bien moins bandant que ceux des actrices des pornos sur lesquelles Pierre se masturbait frénétiquement. De plus, le visage au nez saillant et à la bouche en cul de poule de Mme Stevain était aussi assez ingrat. Mais, Pierre était sûr que cette femme en voulait. Elle avait sûrement l’habitude de s’offrir des hommes. Son mari ne devait pas lui donner assez, elle devait être souvent en manque ! Rien à voir avec les nanas de son âge qui refusaient d’aller jusqu’au bout. Peut-être que c’était lui qui montrait trop son inexpérience, qui n’affichait pas l’assurance nécessaire pour mettre la fille en confiance… Pour la mettre tout simplement ! Alors qu’avec une femme mature ce serait tellement plus facile. Il se mettait à bander comme un taureau en imaginant Mme Stevain cuisses écartées, allongée, nue sur un transat.

Il se voyait enfiler sa bite dans son minou, lui mettre comme dans les vidéos.
Je me disais que s’il pensait à cela en ce moment, des images de plus en plus pornographiques devaient défiler dans sa tête, alimentées par le bercement régulier de la voiture filant sur le bitume. Assise à côté de lui, je me demandais ce qu’il pouvait bien penser. J’avais bien remarqué que son pantalon faisait une bosse.
Sentait-il ma présence féminine ou faisait-il une fixation sur Mme Stevain. Je n’étais qu’une ado un peu naïve. Avait-il remarqué que je n’étais déjà pas trop mal formée. Sentait-il le parfum épicé dont je m’étais aspergée. Le contact de la peau tiède et douce de ma cuisse nue contre sa propre jambe maintenait-elle son érection à son comble. N’étais-je pas habillée trop court ? Pas de doute, avec cette jupe courte et moulante, il devait se dire que je cherchais à l’exciter, que, sans doute, ce n’était pas pour rien que j’étais la copine de sa sœur. Il la savait «chaude». Ses potes lui avaient dit qu’elle suçait. Pierre nous entendait certainement jacasser et pouffer comme des dindes. Ils devaient se dire que nous étions deux folles. Il avait demandé à Anne So si j’avais déjà sucé des bites ? Je le voyais me regarder de biais dans le rétroviseur de devant.
Je suis sure qu’il avait des idées cochonnes comme essayer d’imaginer mon adorable jolie bouche sensuelle en train de le pomper mais trop jeune certainement. Par contre, j’avais de beaux petits seins, je le voyais bien essayer de les lorgner ! De même pour mes cuisses. Mais au fond, il se fichait sans doute bien de moi, je ne l’intéressais peut-être pas du tout. Il voulait une vraie femme ! Une vraie mature ! Mme Stevain !
Petite halte à la station service.
À mi-chemin, nous avons fait une petite halte à la station-service. « Pause pipi » clamait le père d’Anne Sophie.
Nous descendions tous pour nous dégourdir les jambes. Il faisait chaud dans la voiture. Je ne m’en étais pas rendue compte mais j’avais transpiré surtout des fesses. Ma culotte était humide et c’était assez désagréable. Je filais aux toilettes et me dépêchais de la sécher tant bien que mal au rouleau de papier. Ensuite nous trainâmes un peu dans la boutique pour acheter quelques bricoles à grignoter. Quand nous rejoignîmes la voiture avec les parents, il ne manquait plus que Pierre. Nous l’attendions encore un moment quand ses parents nous demandèrent d’aller voir ce qu’il fabriquait. Comme nous allions nous mettre à sa recherche en retournant en direction de la boutique, nous le vîmes revenir vers nous rouge et essoufflé.
Nous reprîmes la route. Elle défilait et Pierre ne débandait pas bien au contraire. Il devait espérer que je ne me rende pas compte de son état. Il était assis, certes, mais quand même la bosse qui déformait son pantalon n’était pas discrète.
À quoi pouvait-il penser pour être dans un tel état ! Il devait ne pas pouvoir chasser des images qui défilaient dans sa tête. Malgré lui, il devait se remémorer des scènes les plus hard de vidéos pornos dont il se gavait ou alors il imaginait Mme Stevain à la place de ces actrices.
Je me mis à fantasmer un peu comme nous le faisons parfois comme deux folles avec Anne So :
Il se voyait être le héros insatiable du film. Les cuisses écartées, Mme Stevain l’implorait pour qu’il la baise comme la dernière des chiennes. Oh, qu’est-ce qu’il devait lui mettre ! Non vraiment impossible de penser à autre chose. Il essayait pourtant de se concentrer sur la route. Le nombre de kilomètres qui restait à parcourir ? N’avait-il pas oublié d’emmener son jeu électronique? Pourrait-il lire ses revues cochonnes ?
Voir des vidéos de salopes en chaleur…comme Mme Stevain… Maintenant, il devait la voir à quatre pattes, se cambrer au maximum, la chatte et l’anus totalement offerts, voir son cul bon à enfiler. Il était sûr qu’elle aimait se faire prendre jusqu’à la garde comme les actrices sur lesquelles il se branlait. La présence de ses parents, de sa sœur et de moi lui semblait presque moins réelle que les fantasmes qui envahissaient son esprit. Nos voix restaient en arrière plan, comme un bruit de fond, alors que résonnaient dans son cerveau les gémissements de Mme Stevain. Ils augmentaient à mesure qu’il la saillait plus fort…
Il faisait si chaud dans la voiture, ma cuisse tiède pressée contre sa jambe, cette promiscuité avec lui me mettait mal à l’aise. J’étais dans ma petite jupe courte tout contre lui. Il évitait de regarder mes cuisses nues, cette chair si appétissante, mais il sentait la fragrance féminine, ce mélange de parfum et de sueur… Je transpirais dans ma culotte. Mon minou baignait dans sa sueur et s’entrouvrait avec toutes les idées qui passaient en ma tête. Je me disais qu’il devait penser que je mouillais.
Je me remis à délirer.
Mme Stevain en voulait toujours plus. Maintenant, il était allongé sur le dos et elle venait au-dessus de lui. Elle empalait sa vulve vorace sur son dard. Son abricot avalait son engin…
La voix de son père annonçant qu’il allait faire une nouvelle pause à une station service interrompit le fil du fantasme et me ramena à la réalité. Pierre s’extirpait de la voiture le plus discrètement possible. Il bandait toujours comme un fou. Il m’entraperçut debout lui tournant le dos. Pensant que personne ne m’observait, je me tripotais subrepticement les fesses, replaçais ma culotte sur mon derrière rebondi. Quant à Anne So, elle filait déjà vers la station service. Ne se rendait-elle pas compte qu’elle avait un gros cul ? Pourquoi porter une mini aussi moulante qui accentuait la générosité de sa croupe ? Le faisait-elle exprès de rouler des hanches ? Ou était-ce simplement parce que sa nature de femme s’exprimait sans même qu’elle en ait conscience ? En tout cas, Pierre constata que le pompiste qui était en train de faire de l’essence d’à côté suivait des yeux l’ondulation de son bassin. Pas de doute, le type regardait le cul d’Anne So.
De toute évidence, il le trouvait à son goût. Je comprenais que souvent les garçons nous regardent ainsi. Je vis Pierre se précipiter vers les toilettes. Je me dis qu’il devait avoir une envie pressante de…qu’il n’en pouvait plus de ses fantasmes et qu’il fallait qu’il explose d’une manière ou d’une autre. Il ne devait plus pouvoir tenir.
J’imaginais toujours des choses…
Il sortait son engin, l’enserrait dans sa main et commençait un mouvement de branle de plus en plus énergique.
Il était dans le minou de Mme Stevain. Qu’est ce qu’elle l’enserrait bien dans sa chatte. Il ferma les yeux. Il l’a prenait debout par derrière. Elle avait les bras tendus, les mains posées contre le mur, elle se pliait pour mieux lui offrir son cul. Il l’agrippait par les hanches. Il lui lançait de furieux coups. Plus fort ! plus fort ! hhhhhaaaaaa… La chiennneeeee… Il explosait en elle, de longues giclées de sperme bien au fond de son sexe… Hahaaaa… Huuuu… Il lui vidait tout.
Il faisait en sorte de ne pas trop se souiller les mains et de gicler dans la cuvette.
Une fois vidé, il remonta son boxer et son pantalon. Il passa vite fait ses mains sous l’eau, car un peu de sperme restait collé à ses doigts. Il se dépêcha de rejoindre la voiture. Pouvait-on se rendre compte de ce qu’il venait de faire ?

  
Chapitre VII : Début de séjour troublant.

Dimanche 1er juillet 1984

 Cher journal, Ouaaaaah la maison de vacances des parents d’Anne Sophie, c’est trop top. C’est une vieille maison avec un étage plus un grenier. Les parents dorment en bas, et normalement avec Pierre. Anne Sophie et moi devions dormir au premier étage mais ses parents ont proposé que nous prenions la chambre qui a été refaite au grenier. Il y a un grand lit qui fait au moins deux mètres de large tellement il me parait grand. Nous allons pouvoir discuter tranquillement avant de dormir ou toute la nuit... En plus, c’est chouette, la fenêtre est un grand œil-de-bœuf. Nous avons une vue superbe sur la campagne environnante et sur la non moins belle piscine de la maison d’à côté bien que leur jardin soit entouré de hauts thuyas. 


 
 
Aujourd’hui, c’était le grand ménage pour tout mettre en ordre. Demain, nous serons libre, les vacances commenceront vraiment.
Ce soir, nous avons essayé nos maillots et en passant celui qu’Anne So m’a passé je me suis rendue compte qu’il était un peu serré au niveau de la poitrine. Il est en tissu vichy rose clair.
Anne So a mis le sien et elle avait un problème, les poils dépassaient de trop. Elle m’a dit qu’il fallait qu’elle se les retire. Elle m’a demandé si cela ne me dérangerait pas de l’aider. Comme je ne savais pas trop ce que c’était j’ai dit ok. Elle a pris dans sa trousse de toilette sa mousse et un rasoir. Elle a retiré son maillot de bain.


Elle a déposé pas mal de mousse en essayant de m'en mettre sur le bout du nez tout en riant. Sa fente disparue sans que je n'ai eu trop le temps de la voir sous la mousse, comme dans un épais brouillard. Elle m'a dit : «Vas-y à toi de jouer !»
J'étais un peu fébrile ne voulant pas lui faire de mal. C'était la première fois que j'allais faire cela. J'étais un peu gênée. Anne Sophie s’en ai rendue compte et elle m’a dit : « Bien qu’est ce qui te gêne ma puce ? Nous sommes entre nous ! Il n’y a pas de quoi avoir peur, mon minou ne va pas te manger». Puis elle est partie d’un grand éclat de rire, je l’ai suivie dans son fou rire. Après tout nous sommes entre filles, nous ne faisons rien de mal. Puis elle a ajouté : «Pas le tout de rigoler !!! Va falloir passer aux choses sérieuses !».
Elle m'a tendu le rasoir tout en disant : «Tu tends bien la peau avec les doigts de ton autre main et tu vas doucement». Je plaçais mon index sur son pubis et commençais à raser. Plus je m'approchais de sa fente et plus j'étais fébrile.

Cela me faisait drôle et en même temps je sentais une douce chaleur m'envahir. Je m'appliquais. Mes doigts devenaient agiles tournant autour de son sexe qui se découvrait et s'offrait sous mes yeux. C'est alors que je fis un faux mouvement, elle cria et eut les larmes aux yeux.
J’ai regardé sa fente qui était toute rouge. Je m'en voulais un peu de lui avoir fait mal. Elle m’a dit: «Oulla ! cela m'a comme piquée fort et j'ai eu un peu mal. Maintenant, ça chauffe de trop, je ne peux plus bouger. Attends un peu, il va falloir que tu mettes de la crème adoucissante».
Comme je lui avais déjà fait mal, je me sentais coupable et je me suis dit que ce n’était que la moindre des choses de la masser avec de la crème. Même si c’était quand même gênant de poser mes doigts si près de son sexe. J’ai pris le tube et commencé à en mettre une noisette sur sa peau. Elle m’a reprise en me disant : «Non ma puce, il ne faut pas faire comme ça, sinon cela ne va pas agir. Il faut que tu fasses pénétrer la crème dans la peau en frottant doucement avec tes doigts, n’appuie pas trop fort, sinon ça va faire mal».


C’était très étrange de toucher comme cela à cet endroit surtout qu' il fallait que je fasse doucement. Plus je faisais pénétrer la crème et moins l’épiderme était rouge et plus la chair devenait douce au toucher. J’avais l’impression de caresser la peau d’un bébé tellement c’était doux. Je faisais très attention de juste l’effleurer. Je la faisais pénétrer par petits cercles avec mes doigts pour ne pas qu’elle souffre de trop, car je lui avais déjà fait assez mal comme cela. Je me rendais bien compte que parfois je passais à quelques millimètres des lèvres de sa fente. Les deux renflements s’écartaient légèrement à mesure que j’étirais la peau. Les lèvres étaient plus fines, moins charnues que les miennes. Le sexe était dessiné de telle sorte que les petites lèvres apparentes dépassaient de deux centimètres.

J’avoue que j’étais fascinée. Puis soudain elle poussa un soupir profond et j’ai eu l’impression que ses cuisses s’écartaient. Ce fut comme si j’avais été prise en faute à faire quelque chose de mal. Alors j’ai tout de suite éloignée mes doigts de cette partie intime pour remonter sur le mont de vénus désormais tout lisse. Anne So s’affala dans le fauteuil, la tête renversée en arrière. J’ai continué à masser et sa peau s’attendrissait toujours plus. Mes mains, petit à petit, ont de nouveau plongé à l’intérieur de ses cuisses. Mes doigts à chaque fois s’arrêtaient juste à la lisière du renflement de sa fente. À mesure que je pétrissais la chair soyeuse, les grandes lèvres devenaient-elles plus foncées ? N’étaient-elles pas désormais légèrement dilatées ? N’exhalaient-elle pas une odeur un peu forte que je connaissais désormais ? Non, je devais me faire des idées puisque la respiration plus forte d’Anne So m’indiqua qu’elle s’était endormie. Je l’ai laissée pour qu’elle se repose, car le voyage avait été très long.

Ses parents avaient fait en sorte que Pierre ne partage pas la chambre des filles bien évidemment. Du coup, il n’avait pas sa sœur dans les pattes.
Je me mis à nouveau à m’imaginer ce qu’il pouvait bien faire. Pourquoi je ressentais ce besoin ?
La première chose qu’il fit en pénétrant dans la pièce, fut de regarder par la fenêtre. Pas de Madame Stevain en vue. La maison était pourtant ouverte, habitée. Les Stevain étaient bien là ! Il ne tarderait pas à la voir. Il en était sûr. Il l’imagina en train de rouler du cul au bord de sa piscine. Il se remit à bander. Il s’allongea sur le lit sur le dos. Il sortit son vit, puis il se caressa à nouveau. Il prit tout son temps cette fois-ci, repassant plusieurs fois les scènes dans sa tête. Il profita d’abord de la bouche de Madame Stevain, puis longuement de son minou, puis de son cul, jusqu’à ce qu’il éjacule. Ensuite, il prit une douche. La salle de bain était juste au-dessus du grenier. Il entendait nos voix mais ne comprenait pas ce que nous nous disions. Parfois des rires éclataient. Qu’est-ce qu’elles pouvaient bien faire, devait-il se demander ? Une chose était sure, sa sœur avait le feu au derrière. Sa copine devait être du même genre. Elles ne devaient pas pouvoir s’empêcher de se «gouiner». Oui, il était sûr que la nuit, nous devions nous caresser. J’avais quand même une sacrée bonne paire de seins. Il devait m’imaginer en train de me frotter avec elle, à califourchon sur sa cuisse, se faire aller et venir comme deux chattes en chaleur. Nos seins déjà lourds gigotaient au rythme de nos roulements de bassin. Mince, il bandait encore ! Il avait encore envie de se faire venir, insatiable. Il savait que cette nuit, dans son lit, il se ferait éjaculer une nouvelle fois. Était-il un obsédé sexuel ? Était -il normal de se masturber autant ?
Et moi, ne pensais-je pas à Anne So ? Et si elle me voulait ?

 

Chapitre VIII : Anne So m'offre un extrait de son journal

Anne So m'avait fait lire un extrait de son journal et je me permets avec sa permission de vous en publier un extrait. Je sais que cela va lui faire plaisir.


Petites pensées intimes d’Anne Sophie...


Ça y est, je suis enfin seule avec ma puce. Nous nous connaissons depuis longtemps. Elle a un an de moins que moi. J’aime chez elle son innocence, sa candeur, sa naïveté et sa timidité. Elle me suit depuis toujours et c’est moi qui lui ai tout appris: faire du patin à roulettes, du vélo sans roulettes, et des tas d’autres trucs… Ces parents l’ont autorisée à venir en vacances avec nous à Saint-Tropez. Ça fait longtemps que je rêve d’avoir l’occasion de passer des journées entières avec elle. Nous allons passer plusieurs semaines ensemble. Je vais avoir le temps de lui apprendre encore plein de choses. Déjà, je vais l’habiller pour qu’elle attire plus les garçons car elle n'en a jamais encore embrassé un seul. Pourtant elle est toute mimi ma puce. Elle a de beaux seins,


...un beau corps et un sexe déjà bien formé (Je l’ai déjà vu quand elle se déshabillait pour le hand-ball). Je sais qu’elle plait déjà aux gars du quartier. J’ai surpris leurs regards plein de vice qui nous suivent quand nous nous promenons toutes les deux. Elle ne s’en rend même pas compte. Par contre, il faudra aussi que je lui explique comment on embrasse avec la langue. L’autre jour, dans le bus qui nous ramenait de Strasbourg, je l’ai embrassée pour lui montrer que nous ne pouvions pas tomber enceinte.
Je me suis rendue compte qu’elle n’avait jamais embrassé réellement quelqu’un. J’ai déjà commencé par l’aider dans le choix de ses habits pour partir. Je ne lui ai fait prendre que des habits qui feront ressortir son coté féminin. Elle a toujours l’habitude de se cacher derrière des jeans et des tee-shirts trop grands pour elle.
Ensuite nous avons essayé nos maillots de bains.
J'ai voulu me rasé et l'ai poussée à me le faire. À un moment, j’ai poussé un cri en lui disant qu’elle m’avait fait mal. Au début, je voulais juste lui faire une blague. Elle a eu tellement l’air coupable, ma puce, que j’ai été tentée de profiter un peu de sa douce naïveté. Je lui ai dit que je ne pouvais plus bouger et c’est elle qui m’a mis la crème. D’habitude je m’en passe mais là je me suis dis pour une fois…pourquoi ne pas en profiter pour ce faire dorloter un peu. Au début, ma puce me passait la crème sans oser me toucher. Je lui ai fait remarquer qu’il fallait qu’elle masse plus pour faire pénétrer. Elle se mit à me caresser différemment en faisant des petits cercles, hummmm que c’était bon, sentir ces doigts sur moi, cela me faisait des frissons dans tout le corps. J’ai commencé à mouiller. Elle, si innocente, avec ses doigts d’ange et moi à qui venais des pensées les plus perverses.
Quel contraste ! Je la voyais déjà en train de me caresser plus ardemment en promenant ses doigts à l’intérieur de ma chatte, me mettant un doigt, deux puis trois et peut être la main entière. Je ne pense pas qu'elle ait vu qu'elle m'avait faite jouir tout en douceur...

J’avais peur qu’elle se rende compte de mon trouble intense alors j’ai fermé les yeux pour lui faire croire que je dormais. L’épuisement du voyage était tel que je me suis réellement mise à somnoler. Je sentais dans mon sommeil, son odeur, la douceur de ses caresses. Je rêvais qu’elle se mettait à genoux devant moi pour me lécher les nymphes, pour boire tout le jus qui s’en écoule. Ensuite je l’aurais fait s’assoir sur la table, écarter les cuisses et avec un doigt je serais rentrée dans son petit vagin pour vérifier qu’elle était toujours vierge et me rendre compte de la résistance de son hymen que j’aimerais tellement lui ravir.

En fait, cela fait plusieurs fois que je rêve d’elle, ma puce devient ma chose, ma poupée, ma possession, mon jouet, cela m’excite et m’intrigue à la fois. J’ai déjà sucé la queue de nombreux garçons. Je me suis même déjà laisser toucher la chatte assez profondément, mais je n’ai jamais eu envie d’aller plus loin avec eux. Par contre avec ma puce j’ai l’impression que je me laisserais aller très loin…plus loin…largement au-delà des frontières du raisonnable.


 

Chapitre IX : Cet homme m'inspire t'il confiance !

Pendant qu’Anne So dort profondément, j’en profite pour aller faire un tour et explorer un peu les alentours. La maison est entourée de pelouse avec une petite terrasse, cernée d’une haie de thuyas. Tiens, il y a un trou dans la haie, un des arbres mort a dû être arraché. J’aperçois Pierre qui passe par là. Je me demande ce qu’il va faire. La curiosité me pousse à le suivre. Je passe chez les voisins et plus de Pierre mais …. ouah la piscine !!!

Et quel jardin. Un petit chemin en pierre de lave passe au travers d’une haie de buis. Il a du passé par là. Le jardin est décoré d’une multitude de petits nains, maisonnettes, et statuettes diverses.


 
C’est super beau. Je reste muette d’admiration. Soudain je vois un monsieur qui arrive, la cinquantaine environ ou un peu moins peut-être. Il a un regard brillant, et semble très sympathique.
J’entame le dialogue et me présente:
- Bonjour, je m’appelle Méli, je suis en vacances chez vos voisins avec Anne Sophie et Pierre. Je m’excuse mais je suis passée par le trou dans la haie pour voir votre jardin de plus près. Il est très joli !
- Bonjour petite, je suis M. Stevain, le voisin. Ce n’est pas bien grave, c’est moi qui  ai eu l’idée de faire ce décor de conte de fée avec les sept nains, leurs maisonnettes et les animaux. C’est mon domaine!
- Oui, mais il manque blanche neige !

 
- On peut dire que c’est toi…(en riant)
Nous continuons à discuter de son aménagement Il me propose de venir profiter de sa piscine comme le font régulièrement Anne So et Pierre. Il m’explique qu’il l’a faite pour ces enfants qui sont grands maintenant, que lui et sa femme ne l’utilisent plus guère, alors autant en faire profiter quelqu’un. Il me dit aussi qu’il doit partir faire des courses, que si je veux, je peux aller plus loin dans le jardin, je verrai la serre de sa femme qui doit être partie chez le coiffeur. Il ajoute que je peux venir quand je veux. M. Stevain me dit qu'il avait prévu de s’absenter tout l’après-midi pour chercher une nouvelle télévision. Mais finalement il n'avait plus du tout la tête à cela. Il venait de changer d'avis.

Il me regarde, mes yeux brillants de malice, mon adorable frimousse innocente, mes cheveux de jais et mon corps de femme-enfant ! Je voyais sa main qui se levait et retombait comme s'il voulait goûter à mon corps aux courbes si émouvantes que les larmes pointaient à ces yeux. Il passait sa langue sur ces lèvres comme pour goûter ma peau si délicate et tendre au toucher.
Il faisait des effort sur lui-même pour ne pas fixer avec trop d’insistance ma poitrine déjà opulente de jouvencelle, mes seins lourds qui, sous le tee-shirt palpitaient de vie et semblaient narguer ce presque quinquagénaire.

Après notre brève conversation, il m'avait regardé en soupirant s’éloigner de lui. Je sentais dans mon dos qu'il n’avait pas pu détacher ses yeux de ma silhouette ondulante. Il était comme hypnotisé par ma taille fine, ma cambrure insolente et ma croupe rebondie. Au prix d’un effort quasi surhumain, il s’était interdit de me suivre, de m’épier. La peur de se faire surprendre avait été plus forte. Mais j’ avais dû envahir ses pensées.
Je l'imaginais en train de lutter contre cette attirance. Mais comment ? 

 

Chapitre X : Devant mon innocence ...

Suite à l’invitation de M. Stevain, je pousse plus loin mon investigation du jardin. Je m’aventure jusqu’à la serre.

 

Je pousse la porte vitrée… Ouah !! C'est trop beau. En plus, grâce à l'air climatisé, la température est bien plus agréable que dehors où le soleil darde de tous ses rayons. Fascinée, je me promène dans les allées, hume le parfum des fleurs, admire les plantes exotiques à la luxuriance surprenante. Je passe devant une odalisque en pierre, imitation de la statuaire romaine…

Posée sur son socle, la statue représente une Diane chasseresse qui mesure plus de deux mètres. Je remarque immédiatement la nature érotique de l'œuvre. Le drapé, en effet, dessine les courbes fécondes, la taille fine et les hanches pleines, de la déesse. Le sein droit, complètement libéré, exhibe des rondeurs lourdes aux tétons dardés. Je pose ma main sur la pierre froide, à hauteur du genou de la Diane. Je suis presque surprise de ne pas sentir la chair tiède et vibrante de vie. Je retire prestement ma main. Le réalisme est frappant et je ne peux m'empêcher de me sentir gênée devant une aussi forte évocation de la nature féminine. Un peu plus loin, une fontaine en marbre en forme de cygne. L'eau, dans un gazouillis charmant, ruissèle du bec et tombe au fond d'une large vasque. L'onde rafraichie l'atmosphère. Quand je vais pour m'approcher de cette source, j’entends du bruit… Instinctivement, je me cache derrière l'odalisque

Mme Stevain et Pierre entrent dans la serre… Je n'ose pas signaler ma présence et reste dissimulée… Mme Stevain porte une robe légère en coton rouge. Pierre est torse nu, en short de bain. Il porte un pot dans lequel est planté un petit arbuste aux feuilles orangées et étrangement ovales. La voix de Mme Stevain résonne dans la serre : «Pose le pot par terre, près de la table! Tu veux boire quelque chose ? Tu l'as bien mérité». Ils sont au fond de la serre à une dizaine de mètres de moi. Un espace a été aménagé avec une table et trois chaises de jardin.

Juste un peu plus loin deux transats en bois et une autre table basse, derrière un comptoir en brique vers lequel Mme Stevain se dirige tout en parlant : « Je n'aurais jamais pu porter toute seule ce pot, heureusement que tu es là. J'ai pu remarquer à quel point tu es fort maintenant… » Pas de doute, la voix de Mme Stevain se fait plus sirupeuse: «Tu es fort comme un homme. Comme un vrai homme, n'est-ce pas ?» Pierre fait un pas, puis un deuxième vers le comptoir. Mme Stevain continue de pérorer: «Allons Pierre, ne reste pas planté là comme un pot de fleur! Tu n'es pas une plante toi, n'est ce pas ?». Elle a un rire aigu qui ressemble plus à un ricanement moqueur. L'effet semble efficace sur Pierre puisque ce dernier sort de sa léthargie et passe derrière le comptoir la rejoindre. Ce que je ne vois pas c'est que Mme Stevain, sachant que Pierre se trouve dans son dos, s'est penchée en avant pour ouvrir un petit frigo posé sur le sol. Dans une telle situation, les mots qu'elle prononce prennent une toute autre connotation : «Tu dois être assoiffé. Voyons ce que je peux t'offrir». La robe déjà courte se soulève dévoilant d'abord le haut des cuisses puis carrément la fourche de la femme. Pierre observe fasciné la croupe qui semble se tendre vers lui. Elle a certes le derrière un peu trop plat, mais dans cette position, sertie d'un string de dentelle blanche, ses fesses lui apparaissent terriblement appétissantes.


La queue de Pierre se dresse attirée comme un aimant par ce popotin qui s'offre à lui, par la rainure profonde qu'il devine derrière le tissu affriolant, par la fente aux lèvres gloutonnes écrasée contre le string… Un seul mot lui vient alors à l'esprit : «Hum que j’ai envie !». Comme un raz de marée inondant une digue, la pulsion sexuelle submerge complètement ses inhibitions de jeune puceau. Il se précipite sur cette croupe et plaque brutalement son bas ventre contre les fesses de Mme Stevain. Cette dernière se redresse en feignant la surprise et d’une voix faussement outrée : «Oh, mais Pierre que fais-tu ? Enfin Pierre ! ». Elle mime de se dérober, tout en se cambrant, si bien que la croupe loin de s’éloigner reste au contact de sa queue.


Il est désormais comme un chien en rut qui s’est agrippé maladroitement à la taille de la femme. Il frotte de plus en plus énergiquement son engin contre la partie charnue. Mme Stevain continue son manège. Elle se trémousse en minaudant de plus belle : « RHOOoooo Pierre ! Méchant garçon !!! RHOOoooo mais que fais-tu ? Allons. Il ne faut pas ! ». Ses ondulations ne font qu’accentuer la friction des corps. Maintenant, il est collé dans son dos. Elle remue hypocritement du derrière si bien qu’en faisant semblant de vouloir se dégager, elle accentue au contraire le frottement de sa croupe contre le sexe bandé de Pierre.

Ils sont derrière le bar et d'où je suis postée, je n’aperçois que le haut des corps des deux protagonistes. Mais le caractère sexuel du ballet ne fait aucun doute. Pierre soupire et grogne de plus en plus. Mme Stevain ne peut plus prétendre ne pas être consentante : « RHOOoooo, RHOOoooo, Pierre… Mais tu n’es pas raisonnable tu sais. Ohhhhh mais que fais-tu ? Ohhhhh mais pas comme ça ! Oooooh… Dis-donc, comme tu es impatient !!! Mais non Pierreeee… Rhoooo mais on ne fait pas comme ça ! Allez viens par ici, nous serons mieux ». Elle prend la main du jeune homme et l’entraîne vers le coin jardin de la serre.

  
Chapitre XI : Je n'y crois pas ! Et je regarde malgré moi

À peine s’est-elle arrêtée devant la table que Pierre se jette à nouveau sur elle en gémissant. Il l’enlace fougueusement. Ses mains impatientes glissent sous la robe. Il malaxe la croupe de la femme

et essaie de lui ôter son string. « Rhoooo Pierre, que tu es impatient ! Tu ne l’as jamais fait c’est ça ? » Elle le repousse amusée. La robe troussée sur ses reins, l’allumeuse balance insidieusement des hanches : « Hein dis-moi ? Tu n’as encore jamais fait ça avec une femme ? » Pierre déjà rouge d’excitation devient carrément écarlate : « Non madame ». Il baisse le regard honteux. Ses yeux se fixent sur le string de la femme qui n’a toujours pas rabaissé sa robe. Elle a alors un petit rire pervers, puis tout en passant doucement sa main sur le torse musclé du jeune homme,
alors que ses doigts descendent déjà vers le ventre : « Tu peux m’appeler Martine, tu sais ». Pierre reste muet et pour cause : toutes ses pensées sont obnubilées par cette main qui s’approche toujours plus de sa bosse, qui redescend, remonte, contourne et enfin se pose sur la turgescence.
Comme dans un rêve, il entend sa voix lui susurrer : « Mais dis-donc Pierre. Tu m’as l’air bien vigoureux ! Humm ! Sacrément vigoureux même ». Pas de doute, elle le branle. D’abord à travers le tissu, puis la main glisse dans le short, se saisit de la queue. « Humm !! En effet. Tu es un vrai homme ! Pas de doute là-dessus. Voyons un peu ça ! ». Elle sort son trophée et tout en le massant de la racine au gland d’une poigne à la fois douce et ferme, elle commente : « Tu as une très belle queue tu sais Pierre. Il faut maintenant que tu apprennes à t’en servir ». Il n’en revient pas car elle s’agenouille et tout en le fixant dans les yeux, elle approche ses lèvres du gland, le gobe… Elle le suce !


La bouche pompe d’abord délicatement, puis plus énergiquement. Pendant que les lèvres s’activent sur la partie supérieure, la main qui enserre toujours la hampe par la racine accompagne le mouvement de branle. Il ne va pas pouvoir se retenir ! Il va jouir ! Martine doit sentir l’éjaculation venir, car elle extirpe la queue de sa bouche et se met à branler de plus en plus vigoureusement...
...le dard dégoulinant de salive puis soudain Pierre pousse un râle animal. Il gicle dans la main de la femme. Patiemment elle continue à masser le membre entre ses doigts maintenant emplis de sperme, grâce à la semence le sexe glisse dans l’étau. Enfin, quand elle est sure que Pierre s’est entièrement vidé, elle relâche la pression. Elle se relève gracieusement et, en regardant d’un air moqueur le jeune homme, s’essuie les mains avec un kleenex. « Il faut que tu apprennes à te retenir Pierre ». Il a honte. Elle le sait. Elle prend une pause alanguie et en caressant doucement le visage du puceau, elle avance sa cuisse. Quand elle le frôle ainsi, elle constate avec satisfaction qu’il frémit. « Remarque, à ton âge on récupère vite. N’est-ce pas Pierre ? ».
 Alors, elle presse son corps contre lui et de sa voix mielleuse : « Maintenant, tu dois apprendre à satisfaire une femme, à lui donner ce qu’elle attend. Tu n’es pas égoïste, n’est-ce pas Pierre ? » La réponse ne se fait pas attendre : le membre se tend contre sa cuisse. Elle se déhanche, se cambre un peu plus, appuyant son flanc plus franchement à mesure que sa vigueur revient. Il ne tarde pas à bander de nouveau comme un taureau. Martine esquisse un sourire gourmand. Elle se recule légèrement jusqu’à ce que son dos vienne rencontrer le bord de la table. Dans une pose calculée pour être la plus provocante possible, elle prend le bas de sa robe entre ses mains et la soulève lentement dévoilant en se déhanchant son bassin, son ventre, sa poitrine. Dans un geste érotique, elle fait passer la robe par-dessus sa tête. Elle est juste en string , elle ne porte pas de soutien-gorge. Sa poitrine est menue, deux petites poires que l’âge a rendues quelque peu flasques. Mais les tétons épais d’un rose vif fascinent Pierre.

Il avance la main, se saisit du sein droit et commence à le caresser. Pendant ce temps, dans un mouvement toujours aussi étudié pour exacerber les sens de son homme, elle abaisse son string sur ses cuisses puis, avec une fausse nonchalance, le laisse tomber à ses pieds. Elle est toute lisse. À la vue du sexe glabre, la queue de Pierre se tend définitivement. La fente n’est pas très longue si bien que tant qu’elle garde les jambes serrées, il n’aperçoit que la naissance des lèvres. Mais déjà Martine écarte légèrement les cuisses.

L’invitation fonctionne puisqu’il vient se plaquer contre elle. Ils s’enlacent, se caressent, se frottent, s’échauffent. L’excitation monte à mesure que les attouchements deviennent de plus en plus copulatoires. Martine se saisit alors d’un préservatif, l’ouvre avec ses dents, et l’enroule d’un geste assuré sur le mât. Pierre gémit de plus en plus fort. Il essaie maintenant d’introduire sa queue dans sa chatte mais il ne trouve pas l’orée des nymphes. Elle l’aide. Elle s’assoie sur la table, écarte en grand les cuisses, se saisit de l’objet de jouissance, le guide dans son fourreau. Il glisse en elle. Il se met à la limer. Elle lui donne des consignes d’une voix montrant qu’elle en veut : « Doucement au début Pierre. Vas-y doucement ! Ouiiii… C’est bon… Ouiiii ». Elle lui gémit à l’oreille ses encouragements : « Vas-y maintenant ! Plus fort ! ». Il agrippe ses hanches et se met à la saillir de plus en plus franchement.

Il donne d’abord des coups de reins désordonnés, puis comprend qu’il peut profiter au maximum. Il sort presque entièrement et l’enfile à nouveau jusqu’à la garde. Il bénéficie ainsi pleinement des parois humides. À mesure qu’il laboure, loin de se relâcher, la pression sur sa hampe au contraire augmente, elle sait le serrer, contractant son périnée. Il ahane de plus en plus bruyamment car la jouissance monte en lui. Martine enserre la taille de l’étalon avec ses cuisses, appuie ses pieds sur les fesses nerveuses et l’incite d’une voix de plus en plus obscène à se donner plus fort : « Vas-y, vas y, fort. Allez ! Vas yyyy. Encore, encore… ». Il va venir, il l’a culbute complètement sur la table. Il se met à aller de plus en plus fort. Elle en veut encore. Elle lui fait savoir d’une voix impatiente : «  Ohhhhh vas-y encore, encore… Oh nonnn s’il te plait encore… » Elle est frustrée, car il a perdu le contrôle : « Ahhh c’est trop bon ! » Bien profond en elle, dans un râle incroyablement puissant, il explose au fond de son vagin. Le couple reste un court instant collé…


puis Martine se dégage du poids pesant encore vautré sur elle. Elle se baisse pour ramasser sa robe offrant impudique sa croupe et sa fente brillante de stupre. Elle est encore complètement ouverte. Elle se rhabille sans jeter un coup d’œil à Pierre. Sa voix est redevenue distante et hautaine : « Tu penseras à fermer le portail derrière toi Pierre. Allez dépêche-toi maintenant ». Pierre se rend bien compte qu’il n’a pas su la satisfaire. Il aimerait lui parler, s’expliquer, se justifier. Mais, il n’ose pas. Il sort de la serre.
À mesure qu’il se dirige vers sa maison, il se ragaillardit. Finalement, il a eu ce qu’il voulait. Il n’est plus puceau. La prochaine fois, il fera mieux. Elle va voir comme il va bien la pénétrer. Elle ne perd rien pour attendre !

J’étais restée cachée tout ce temps derrière l’odalisque. Prise au piège de ma curiosité, j’avais assisté malgré tout à une scène de sexe. Mon cœur battait la chamade. Et si Mme Stevain m’avait surprise en train d’épier ! À cette idée, je faillis défaillir. Je devais maintenant sortir sans me faire voir ! Je voyais Pierre remonter son slip et son pantalon puis, penaud, sortir de la serre. Mme Stevain, en sifflotant, avait également enfilé son string et sa robe sur son corps nu, comme si rien ne s’était passé. Elle s’affairait maintenant sur ses plantes. Elle me tournait le dos, j’en profitais pour m’éclipser discrètement.
Je n’en revenais toujours pas ! Je venais de voir Pierre le frère d’Anne So en train de culbuter la voisine. C’était vraiment dégouttant ce qu’il avait fait ! Mais c’était bizarre, car il semblait bien que très vite Mme Stevain était consentante. Au début, derrière le bar, elle disait non, mais j’avais bien remarqué qu’après Mme Stevain avait pris l’initiative. D’ailleurs, elle s’était assisse sur la table et avait écarté les cuisses sans même que Pierre n’ait rien eu à demander. Mais alors pourquoi elle avait dit non au début ? En tout cas, maintenant, je sais comment ça se passe entre un homme et une femme. Est-ce que c’est toujours aussi bestial ? Je me dis que jamais je ne pourrais faire une chose pareille, sans doute trop jeune ? Plus grande en aurais-je envie ? J’ai bien vu le sexe de Pierre et je me doute bien qu’il l’a introduit dans la fente de Mme Stevain ! Est- ce que ça fait mal de recevoir ainsi le gros zizi d’un garçon dans sa minette ? Est-ce que c’est normal qu’il remue aussi fort en elle ?  Comme c’est cochon ! C’est sans doute pour ça que Mme Stevain au début elle ne voulait pas ? Et en même temps après elle demandait à Pierre de continuer. C’était comme si elle criait, mais qu’en fait elle n’avait pas mal… Au contraire, elle voulait qu’il y aille encore plus fort…

 

Chapitre XII : Attirances saines ou malsaines !

Je suis perdue dans toutes ces pensées. 


Je me mets à courir lorsque je croise Mr Stevain. Je suis rouge de confusion et essoufflée. Mr Stevain me demande si j’ai apprécié ce que j’ai vu. Se doutant bien sûr, qu’il parle uniquement de la serre et pas de ce qui s’est passé à l’intérieur Je lui dis que je n’ai pas eu le temps d’y aller car en chemin je me suis arrêtée pour regarder autre chose. Je rougis, je ne sais pas mentir. Ce n’est vraiment pas facile de cacher son trouble. Maintenant, voyant l’heure avancée, je me dépêche. Je suis pressée ayant donné rendez-vous à Anne Sophie après sa sieste. M. Stevain me sourit amusé.
Mon imagination reprit son chemin M. Stevain avait dû errer une demi-heure au volant de sa voiture, tant ses pensées devaient se focaliser sur moi. Il aurait été incapable de dire quelle route il avait emprunté. Il aurait juste voulu me prendre dans ses bras, ...
me serrer contre lui, sentir le contact de ma peau si souple, si soyeuse, m’embrasser sur le front, sur ma joue… sur … Non ! Il ne devait pas imaginer qu’il poserait ses lèvres sur mes seins de gamine, mes belles poires déjà toutes gorgées de désir ! Et mon ventre ! Et mon sexe ! Comme je devais être douce à caresser, à embrasser, à lécher ! Non, il ne devait pas y penser…Puis sans doute que si ! Oh oui ! Glisser sa main dans ma petite culotte d’ange gracieux. Le contact de ma toison, de ma fourrure, descendre jusqu’au diamant immaculé qui, tapi dans son écrin, attendait gentiment qu’on le dérobe. Oh ouiii ! Caresser doucement mes lèvres parfaitement dessinées de mon magnifique petit minou, Hummm… les deux pétales de sa fleur prenant son bain,






 

...la sentant s’ouvrir sous ses caresses, atteindre le merveilleux trésor, l’antre si chaude, si accueillante… Mon dieu ! Il devrait chasser ces pensées si perverses. Je n’étais encore qu’une adolescente, une vierge, une douce petite vierge qu’il fallait apprivoiser pour… pour… la rendre femme, se glisser dans mon fourreau si étroit de délicate pucelle, prendre possession de mes sens, être le premier à la faire crier de jouissance !!!
Dans un état second, M. Stevain fit demi-tour. Il gara sa voiture dans l’allée. Un poids immense pesait sur sa poitrine. Il était malheureux. Il regarda la maison des voisins. Je devais être en train de bouger, de vivre, de rire, à quelques mètres à peine de lui, inaccessible. L’âme en peine, il se dirigea vers sa maison… Là, il me vit surgir devant lui ! Je revenais de la serre. Je courrais presque et, si je n’avais pas stoppé à temps, je me serais jetée dans les bras de ce quinquagénaire libidineux. Quelle était belle ! L’adorable biche était toute essoufflée. Toute rougissante. Toute désirable ! Il humait l’odeur épicée de la sudation, il s’en imprégnait.
N’était-elle pas troublée ? Et plus que jamais le contraste saisissant entre son joli minois enfantin aux joues rosissantes et son corps souple totalement érotisé par sa féminité inconsciente l’excitait. La respiration saccadée soulevait ma poitrine. M. Stevain était persuadé, à tort, que l’adolescente ce jour-là ne portait pas de soutien-gorge. Dans son esprit perturbé, les seins lourds et fermes s’épanouissaient librement et il avait même l’impression de discerner sous le tee-shirt la protubérance prononcée des tétons à la chair rosée et si tendre. Il aurait voulu me retenir, ne pas être aussi horriblement maladroit. J’étais tellement ingénue, tellement vivante et lui si pesant ! Je repris ma course.


Comment me saisir ? En avait-il le droit ? Non bien sûr mais il devait bien avoir ces vilaines pensées !

(À suivre - À très bientôt)


 

 

 

 

 






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