057 - Tendre rendez-vous…

Tu m’as donné rendez-vous sur le net parce que tu as un moment où tu vas être seule, libre et je me sens, comme à chaque fois, amant t’attendant dans une chambre d’hôtel guettant l’appel de ta cam. Je suis déjà tout à toi.

Je suis aussi fébrile que quand tu me donnes un rendez-vous dans une chambre d’hôtel comme à D… J’ai tout envie de toi et surtout de te faire jouir, de voir monter en toi tes désirs, de t’entendre gémir, puis crier : explosion de tous tes sens… Savoir que je te fais jouir à ce si haut point que rien ne peut être plus puissant que cette volonté de nous mêler.
Je ne me suis pas masturbé ni hier soir ni ce matin trop excité de savoir que je vais vivre un de nos moments les plus forts dans notre si belle relation, sachant que tu le désires de tout ton Être tout comme moi.

J’aime réfléchir au scénario qui t’emmènera au bout de toi-même dans un cheminement qui j’espère te surprendra. Je prépare un accessoire dont je me servirai avec le ferme espoir qu’il t’excitera au plus profond tes jouissances, dans ton monde où tu ne manques pas de t’immerger, où plus rien ne compte, que tes orgasmes, te laissant guider au son de ma voix et de mes mots.

Tu es rentrée plus tôt et je suis heureux de te voir me surprendre dans mes bricolages d’entretien de notre maison. Tu viens au-devant de moi, juste un bisou coquin étant tout en sueur et je supposais que tu irais sous la douche.
Je me dépêche de finir mon travail, encore une trentaine de minutes. Ensuite je fonce sous la douche à mon tour puis enfile mon peignoir pour te rejoindre dans le coin salon où tu dois être répondant sur ton ordi. En effet tu es sur ta chaise.
Je ne suis pas fétichiste mais tu sais que tes robes à boutons sur le devant me font un effet fou. Je sais aussi que tu es toujours nue en dessous : « Hummm… »
Je suis là dans l’entrebâillement de la porte coulissante… Je te contemple. De voir les deux pans de ta robe déboutonnée du bas laissant apparaître tes jambes et le haut de tes cuisses, je suis déjà énorme et fou de désir.

Je sais que tu m’as vu dans le reflet du miroir en pied qui jouxte ta place.
Je m’avance lentement, il faut toujours prendre son temps pour Aimer. Je suis dans ton dos ayant une superbe vue sur tes dunes ayant également déboutonné deux boutons du haut de cette divine robe, sorte de pochette-surprise sans surprise tellement je connais tous ses trésors cachés. Mais quelle joie, toujours aussi forte, que de découvrir tranquillement, savamment ses merveilles pour les faire résonner de déraisons.
Je plonge de mes deux mains le long de ton corps touchant le tissu pour enfin toucher la chair frissonnante de tes cuisses, tout en déposant mes bisous en ton cou car je sais que là tu commences ainsi à fondre.

Je les caresse, m’arrête à dégrafer le bouton suivant pour voir resplendir le Y que j’évite afin de poser ma main sur ton bas-ventre et glisser sur ton ventre. Ma bouche a rejoint la tienne et nos langues se disent bonjour.
Que tu es belle, resplendissante de désirs !
Je remonte sur le tissu pour glisser mes deux mains afin de soupeser chaque dune. J’ai tout mon temps pour les libérer de leurs derniers boutons et les voir resplendir au couchant des lumières de la pièce les mettant encore plus en valeur. Nous alternons nos baisers de nos regards, yeux souriants, pleins de complicité.
Alors je te prends par la main pour t’inviter à me suivre sur le canapé du salon. Je t’y fais asseoir face à moi et me mets à genoux comme pour implorer tes seins, écartant le plus grandement possible tes cuisses afin de m’y glisser. J’ai une formidable vue sur ce qu’il y a de plus beau et de plus respectable, ton intimité totalement offerte, une humidité naissante brille sous les reflets de lumière m’indiquant que tu n’es pas insensible à mon approche.


Je caresse l’intérieur de tes cuisses, approche très près de ton abricot qui s’ouvre paisiblement à ton excitation grandissante.
Je me redresse sur mes genoux, prends à nouveau ta bouche, nos langues dansant dans un ballet si délicieux et je dégrafe les derniers boutons pour que tes seins sortent de leur carcan pour respirer, éclairer de mon regard voluptueux.
Dans la salle de bains j’avais pris dans notre coffre à jouets d’adultes trois brins de cuivre recouverts de velours pour ne pas blesser : sortes de fil- chenille ou fil cure-pipe. Le cuivre est très pratique car il garde en « mémoire » la forme voulue et est très malléable.


J’écarte les deux pans de ta robe et tu m’apparais nue dans toute ta beauté. Je suis énorme de désir mais quel plaisir tu me donnes de te laisser conduire ainsi.
Pendant que ma main gauche malaxe, pétrit ton sein droit, mes lèvres captent la cerise de ton gauche. Je l’aspire, la titille, la mordille tendrement. Je la sens grossir, se gonfler, se darder, je sens tout le plaisir qu’elle ressent. J’ai envie de l’emprisonner pour qu’elle garde sa grosseur amoureuse alors je prends la petite chenille et je sertis ce trophée, strangulant sa base pour la garder toute gonflée de mon Amour pour elle.
Je recule ma tête et vois ton regard accroché à cette vision.Tu me souris et je te réponds. Je n’ai juste qu’à l’effleurer et, tel un diapason donnant le la, là tu vibres de plaisir, de petits gémissements pointent, tu es en partance pour ton monde dont tu ne pourras revenir qu’apaisée.
Sous tant de douceur, l’autre semble jalouse à attendre pareil délice. Alors caressant maintenant de ma main droite ton gauche, mes lèvres s’emparent de ta cerise de droite. Je lui fais subir la même douce torture. Je la sertis d’une même chenille qui va la garder le plus longtemps gonflée. Je laisse ma langue lécher tes deux cerises. Je résiste à une folle envie impensable de les croquer.
Pendant ce temps, ma main libre est venue s’enquérir de l’hygrométrie d’une autre partie tout aussi sensible. Je dois dire qu’à la chaleur du petit ruissellement, tout m’indique que tes sens sont de plus en plus en émoi.


Quant à moi tu as réussi à te saisir de ma branche et machinalement tu la masturbes plus par réflexe car je sais que tu es à sombrer de plus en plus dans ton monde. Mais que c’est bon de voir l’effet que je te fais.
Je te remonte sur le canapé pour t’y étendre de tout ton long. Je me place toujours entre tes cuisses. Tu reprends ma branche comme un témoin te rassurant de ne pas me perdre. J’ai la folle idée de parer ton bourgeon, lui aussi de sa chenille. Je ne pense pas que tu puisses te douter de cela. Tes yeux sont dans le vague, tu soupires, gémis, commences à t’adonner… À aller chercher ton plaisir naissant.
J’écarte enfin tendrement l’abricot pour bien mettre en relief le bourgeon, bien faire luire sa petite tête coquine. J’écarte bien les nymphes et plonge ce délice entre mes lèvres gourmandes. Je le serre, très fort, entre elles, puis l’aspire fort pour le sentir grandir. Ma bouche veut être sa pompe à clito, le faire grandir...


Il se dresse, se gorge de son désir. J’aspire de plus en plus fort, ce qui fait croître tes gémissements. Je te bloque un peu le bassin car je ne veux pas que tu le masturbes en ma bouche. Je veux t’emporter dans ta jouissance profonde, celle de ton vagin. Je le sens énorme gonflé de son Amour. Je prends la petite chenille, fais un anneau, le glisse en ma bouche sur le bourgeon, l’étire et bien placé à sa base je serre délicatement. Voilà, je relâche, il va garder un moment sa tension.
Durant ce cours instant, ton envie est de plus en plus forte. Tes gémissements et tes mouvements s’amplifient. Alors, dans un souffle, tu me murmures :
- Prends-moi ! Oh Amour prends-moi !
Tu te tords sur le côté, t’empares de ma branche que tu conduis vers l’entrée d’une grotte que je ne veux que vénérer, qu’aimer.


Tu me relâches, puis presque en m’implorant :
- Viens ! Vienssssssssssssss
Comme tu m’as placé, d’un violent doux coup de reins je me propulse en toi. Je sens les pulsions faire vibrer à mon tour mon diapason. Nos lèvres se sont retrouvées pendant que tu as ouvert celles de ton intimité à nos jouissances.
Nous nous faisons aller l’un en l’autre. Je sens tes mains se cramponner dans mon dos, tes ongles me labourent de ta douceur. Tu ne veux pas me perdre, juste te perdre dans nos orgasmes fous. Je joue avec les chenilles de tes tétons et chaque caresse résonne en ton corps. Tu gémis de plus en plus fort. Je te serre dans mes bras et sens que tu me serres en ton vagin. Tu te donnes, nos va-et-vient s’intensifient… Alors dans un long petit cri aigu tu exploses. Je sens les contractions de ton antre sur mon mât. Je ne vais plus résister et dans un râle animal et rauque… J’inonde tes parois te donnant de multiples répliques amoureuses… Tu jouis encore… Nous ne faisons qu’un.


Je sens que tu te détends, l’apaisement se profile. Je dessertis tes trois chenilles captant encore tes décharges délicieuses de ton corps repu. Nous nous lovons l’un en l’autre, bouches en contact… Tu me souris, je te réponds. Ton Bonheur se lit sur ton visage… JE T’AIMEEEEEEEEEEEEEEE MY LITTLE FLEA, tu es belle, radieuse et resplendissante dans la recherche de nos desserts exquis.

Yahto M Chimalis (13 octobre 2015)

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