056 - Mon Cœur en cadeau de fête!


À CHIMALIS, pour sa fête
Deux nombres : 46  
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    JE T’AIME !

Pré en bulles

Je ne suis pas un écrivain, je suis TON écrivain.
J’aime T’écrire, essayant, avec mes petits moyens, de TE rendre heureuse.
J’aime TE cacher derrière mes mots TE mettant à nu. J’aime en tricoter TA robe.

J’aime que mes mots T’apportent cette petite clé, cette divine sensation au creux de TES reins,  qui ouvre inexorablement TON écrin où TU caches TES Trésors que TU m’offres.
J’aime, avant toute chose, que TU TE sentes bien, de tout TON Être, car il n’y a que cela qui puisse TE donner la force de T’épanouir.
Bien sûr, qui dit bien-être, dit explosion du trop-plein de Bonheur dans la recherche de TES orgasmes puissants.
Alors, dans ces moments-là, j’aime devenir le pâtissier de TES desserts,

 …que TU sentes mes mains TE pétrir, TE rouler comme pour affoler TES sens, que TU sentes l’effleurement de dessins ornementaux sur TA peau, que TU sentes mon rouleau à pâtisserie caresser délicatement les franges de TES lèvres béantes d’envies pour y déposer un nectar au parfum de TON  jour de fête,  que TU sentes la chaleur de mon Amour  qui cuit en TOI,  à petit feu,
...pour TE croquer à point et TE voir exploser de Bonheur dans TES jouissances infinies.
J’aime la bande de TON gazon, où s’y déposent de si délicieuses bulles que TON abricot distille au rythme de la montée de TES plaisirs.
J’aime agrémenter TES bulles de ma perle d’Amour, rosée de pré-jouissances rejoignant TON pré en bulles.
Je ne suis pas un écrivain, je suis TON écrivain car seule, TOI, CHIMALIS, TU m’inspires et je TE veux vibrante d’AMOUR.
Bonne fête Amour !
Yahto qui T’aime.

Un anniversaire inoubliable
Notre blog n’aura pas eu la primeur de ce texte. Il est bien plus important à mes yeux de l’avoir offert à Mon Amour à l’occasion de sa fête en live sur mYahoo.

Le voici donc avec sa permission:


Chimalis, cette femme que j’adore, que je vénère, fait partie intégrante de l’univers qui me permet de me sentir bien, heureux, ne faisant qu’un avec Elle.
Elle y a sa place au même titre que tout ÊTRE cher, chère de nos entourages. En effet, pour se tourner vers les autres, dans un couple, vers l’autre, il faut avoir su se donner les moyens de se sentir bien. Vous allez me dire que c’est une chaîne sans fin car, pour se sentir bien, nous avons besoin de L’AUTRE. Je vais vous dire OUI, ce pourquoi le symbole approprié est bien celui-ci-dessous que je n’hésiterais pas à nous faire tatouer :


Chimalis est comme la fleur qui éclot et s’épanouit de jour en jour avec une différence énorme par rapport à toutes les fleurs, elle est éternelle.
Quand je me rappelle, deux ans en arrière, sa pudeur excessive noyée dans une volonté de se révéler, de respirer, de vivre pour elle ayant beaucoup trop donné aux autres, j’avais été intrigué par ses contradictions. Je m’étais arrêté pour cueillir cette fleur délicate, fragile, sans la couper de ses racines car elle me disait (et me dit encore) qu’elle voulait s’agripper à sa terre amoureuse. Comme moi, elle sait qu’il y a divers Amours possibles et respectables.
À force de discussions, je comprenais qu’elle voulait s’embellir dans un magnifique jardin secret sans casser son autre jardin où je voulais la cueillir. Il m’a fallu l’accueillir et construire ce jardin que nous connaissons ici, où nous sommes blottis. Je n’avais pas hésité car j’épousais le même désir, celui de ne pas détruire en faisant du mal au jardin déjà en place. Nous voulions juste ajouter un jardin superposé aux nôtres, sorte de jardin suspendu de Babylone ou de hamac entre deux arbres, ceux de nos Vies.

Cette femme, chaque jour est plus belle et je sais que cela sera toujours ainsi car je l’aime. Très vite, je gagnais sa confiance et, dans nos chaudes discussions, je la sentais m’écouter puis, petit à petit, se livrer osant enfin me révéler quelques désirs et envies. Je sais qu’elle ne m’a pas tout livré par pudeur, par peur que je la juge alors que je n’attends que cela, car, pour moi, LA Femme doit se livrer, cela contribue à cet équilibre nécessaire qui devrait exister dans tous les couples.
Ce qui m’avait plu en elle est qu’un jour, lors d’une fiévreuse discussion sur « Comment agir dans un couple pour qu’il ne se meure ! », elle m’avait dit qu’elle voulait que je la mène sur le chemin de mes désirs. Je lui avais répondu, qu’avant, il fallait qu’elle partage mes désirs mais que pour partager il fallait goûter à ces expériences, et, que nous ne pourrions cheminer  qu’à la seule condition de vouloir ce partage dans un accord total et profond et non pas un vulgaire compromis.
Ce cheminement est en cour. Dans sa vie, comme beaucoup, elle a vécu quelques accidents qui l’ont freinée, bloquée…Ma douceur, ma patience, mon Amour pour Elle, font qu’elle désire à nouveau vivre dans ce partage, ce « donner/recevoir », ces échanges, ce Bonheur qui ne peut s’épanouir que lorsqu’on se sent aimé(e), entouré(e), baigné(e) de sentiments entiers.
Parfois elle hésite. Il est vrai qu’il est difficile parfois d’imaginer comment nous réagirions. Mais je lui rappelle que si elle ne goûte pas elle ne saura jamais. Je lui dis aussi qu’il y a toujours le droit de dire « STOP, je ne veux pas ou plus ». Cela s’appelle le respect de l’autre et je lui ajoute : « Ce n’est pas parce que tu ne veux pas que je me détacherai de toi. Il y a tant de diverses belles choses à vivre ensemble que nous sommes loin d’en avoir fait le tour et rien n’empêche quand nous aimons d’en reprendre. C’est exactement comme un délicieux met lors de repas, il faut juste avoir de l’imagination et de la communication entre les Êtres. C’est aussi cela « être hédoniste ».
Pour qu’elle soit bien certaine de ma sincérité, je voulais absolument la rencontrer.
Ce qui s’est fait lors de deux merveilleux jours de 2014.


 Rien que pour TOI…MON CŒUR!

J’ai eu la chance de rencontrer aussi son amie Anne. Femme superbe, intelligente, agréable, vive, que de gros « matous imbéciles » avaient griffée de blessures pas encore refermées. Depuis quelques mois déjà, elle venait de renouer avec Chimalis.
Lors de cette visite, Chimalis avait dû s’absenter. Avec Anne, en attendant, nous avons donc passé quelques heures ensemble, nous permettant de mieux nous connaître et surtout d’évoquer de bien belles choses. Nous avions parlé de tout librement, de sa vie, de son désir de rencontrer un homme meilleur. Elle semblait, elle aussi, prise dans ses contradictions, ses incertitudes, ses doutes. Elle m’avait parlé de ses expériences féminines, que parfois elle se demandait si elle ne serait pas mieux avec une femme et avait ajouté : « Tu sais si Chimalis était libre je sais que je la solliciterais, la draguerais… ». Je lui avais répondu que Chimalis avait émis, dans de nombreuses discussions, qu’elle s’interrogeait et ne savait pas trop si elle ne voudrait avoir une expérience féminine.
Cela ne tombait pas dans l’oreille d’un sourd. Je n’ai aucune gêne, mais vraiment aucune, à vivre avec une femme bisexuelle. D’ailleurs dans notre entourage, elles le sont toutes. Je me disais : « Ce serait bien que Chimalis goûte à ce plaisir ! », ajoutant : « Pourquoi pas avec Anne ! ».
Début 2015, je décidais de revenir rencontrer Mon Amour et je demandais à Anne, sachant qu’elle attendait vraisemblablement depuis longtemps, si nous ne ferions pas une surprise, à savoir organiser cette rencontre entre elles.
Anne fut enchantée que je puisse vouloir cela. Je lui répondais que pour moi ce n’était surtout pas contradictoire avec mon Amour pour Chimalis. Bien sûr, je prenais un risque énorme, si cela lui plaisait, qu’elle devienne lesbienne. Mais j’avais confiance en mes qualités de séducteur et surtout mon ouverture d’esprit à vouloir satisfaire bon nombre de ses désirs. Puis certaines femmes ne se plaisent pas à n’avoir que des godes entre leurs cuisses. Alors je décidais de courir ce risque avec l’immense peur de la décevoir.
Il me restait à être inventif une fois de plus en mettant en place un scénario qui mènerait à cette situation.
C’est comme cela que, pour l’anniversaire de Chimalis, j’organisais ma venue.
Je ne suis pas candauliste et je ne désirais pas assister aux ébats de ces deux femmes. , Anne m’avait d’ailleurs fait sentir qu’elle non plus. Nous n’avons pas besoin de cela pour avoir une sexualité des plus épanouies. Je voulais surtout offrir à Chimalis un formidable cadeau en cédant aux désirs de son amie qui en rêvait. Peut-être que Chimalis fuirait, ne voulant vivre cela, mais ses dires dans nos discussions me laissaient entrevoir une certaine tentation de vivre cette expérience et la présence d’Anne la rassurerait très certainement.
Je mettais donc au point avec Anne un scénario qui conduirait Chimalis dans son lit ou du moins sa chambre.
Nous réservions une chambre d’hôtel dans un superbe manoir qui nous semblait propice à ce genre de rencontre. Nous aurions pu louer une table de massage mais Anne semblait plus, pour une première fois, vouloir lui faire l’amour au lit afin de mieux la conduire de sa chaleur et de ses nombreux atours en pareil cas.
Je donnais rendez-vous à Chimalis dans un petit village que nous connaissons bien le matin pour le petit-déjeuner. J’étais fiévreux de revivre ce que j’avais vécu courant 2014. La voir arriver dans sa voiture et l’accompagner au parking, puis la serrer fort tout contre moi nos langues se mêlant, mes mains plaquant sa nuque tout contre moi et glissant pour finir par lui déposer de suaves bisous dans son cou.
Ensuite nous avions pris le petit-déjeuner, yeux dans les yeux, parlant de nous. Elle ne mangeait pas trop sans doute à cause d’une émotion palpable. Nos mains se rejoignaient souvent se caressant entre un croissant et quelques tartines prises.
Ayant terminé nous décidions d’aller à la grande ville voisine. J’avais réservé dans un restaurant gastronomique une petite table dans un coin de salle, ce qui faisait notre affaire afin de nous minoucher en toute tranquillité, tout en nous régalant.
Je passais de sa main à sa cuisse. Cette petite table était vraiment parfaite pour des amoureux. Ma main réussissait même à remonter sur la chaire chaude, tendre et douce en haut de sa cuisse ce qui lui avait permis de fermer un long moment ses yeux puis, après une forte respiration, de les rouvrir avec un superbe sourire coquin tout en me tirant la langue me montrant son plaisir. Le repas se termina ainsi avec de gentilles attentions en alternance.
Plus le temps passait plus arrivait l’heure que je redoutais un peu. Nous avions élaboré une « charte d’amour » entre nous. Il me fallait donc respecter cette charte c’est-à-dire ne pas l’effrayer. Nous avions comparé notre relation à un escalier dont la dernière marche conduisait au palier de notre fusion totale.
Chimalis ne voulait pas, tout comme moi, gravir l’ultime marche conduisant au palier redouté et dangereux.

Nous sommes en accord pour cultiver un jardin secret mais aussi pour dire que faire l’Amour c’est tromper. Nous nous interrogeons souvent sur cette limite.
Avouer que je conduisais Chimalis dans une chambre d’hôtel la bloquerait sans doute ou la mettrait mal à l’aise.
Je prenais la décision de lui dire que je voulais l’y conduire. Sa réaction ne tarda pas mais je fus heureux de ce qu’elle me dit :
  • Tu sais que c’est très dangereux ! Tu sais ce que nous avons toujours dit !
  • Oui je sais alors fais-moi confiance.
Je pensais comme elle, que, si nous allions trop loin, nous salirions trop de belles choses actuelles. Je pensais que le risque de voir éclater notre union serait trop grand. Je savais que nous resterions raisonnables, que ce palier nous ne pouvions le franchir. J’ajoutais :
  • Au moins savourer des moments de douceurs comme en 2014, nous étendre coller/serrer, nous étreindre.
  • Pourras-tu résister ?
  • Je te retourne la question ?
  • J’aime mon mari !
  • J’aime ma femme !
Tout en disant cela, je m’étais collé à elle et nous échangions un long baiser fougueux :
  • S’il te plaît…
  • Oui j’ai envie…
C’est ainsi que nous roulions vers cet hôtel.
Je prenais la main tremblante de Chimalis et entrant :
  • Je suis folle…
  • Oui nous sommes fous amoureux…
La clé nous était donnée à la réception et nous montions.
Je savais qu’Anne était par là.
Nous entrions dans la chambre et dos à la porte je me collais à Elle échangeant un nouveau long et fougueux baiser, passant une de mes mains toujours dans ses cheveux et l’autre sur sa peau sous son chemisier, avant de descendre finir mes bisous dans son cou, Elle plaçant ses deux mains sur mes flancs.
Brusquement, je me décollais d’elle prétextant : (elle sait que je suis tête de linotte)
  • Quel idiot, j’ai oublié quelque chose de très important dans la voiture. Oh quel idiot… Je fais vite !
Je m’éclipsais rapidement de la chambre, prenais mon cellulaire pour avertir Anne qu’elle pouvait me rejoindre dans le hall.
Il était convenu qu’Anne entreprendrait Chimalis et que si tout se passait comme convenu, c’est-à-dire que Chimalis envisage de vivre cette expérience, nous souperions tous ensemble nous retrouvant au même restaurant que celui du midi vers 19 heures. Il n’était pas loin de 15 heures, cela leur laissait du temps pour s’aimer.
Je ne peux maintenant que laisser Anne vous raconter.

(Anne)

J’étais dans le hall à attendre le signal, tendue, un peu angoissée mais aussi très excitée de retrouver Chimalis avec qui j’avais passé de merveilleux moments.
Rejoindre cette amie d’enfance que j’avais déjà embrassée et qui me faisait fantasmer. Elle était le genre de femme qui me donnait souvent envie de me caresser, m’imaginant la prendre, lui donner ses prémices et surtout l’entendre miauler de désirs et enfin jouir. Je m’étais souvent vue la butiner, boire à sa fontaine enfin tout ce que vous pouvez vous aussi deviner.
Je croisais Yahto qui me souriait.
Tout en me remettant un téléphone me montrant qu’il y avait juste à appuyer sur un bouton, il me dit :
  • Tu lui donneras quand tu seras au lit et que tu la caresseras, s’il te plaît. Tu vois tu n’auras qu’à appuyer ici… Ce sont des mots tendres, un « wave », pour la mettre en confiance… Vivre ce moment, sereine, légère…Qu’elle prenne autant de plaisir que tu en auras !
  • J’espère qu’elle va bien le prendre.
  • Je le pense! Je lui ai parlé de bisexualité au repas et elle ne disait pas non. Ne me la vole surtout pas !
  • Allons Yahto tu sais trop bien que moi aussi j’ai besoin de votre trompe ! Non c’est une autre façon d’aimer, qui n’a rien à voir avec vous les hommes…
  • Oui je sais !
  • Bien oui tu es trop bien placé pour savoir tout cela. Combien de femmes de ton entourage sont bi ?
  • Cinq !
  • Alors tu vois ne t’inquiète pas, cela risque de faire deux de plus…
  • Oh là pas si vite j’espère que vous allez vous « régalez » ensemble, je l’espère tant! Tu peux m’accompagner à la voiture ?
  • Bien sûr, pourquoi ?
  • Elle est juste à deux pas d’ici. Je voudrais que tu lui donnes à un moment que tu jugeras opportun un autre petit cadeau. Tu le découvriras en même temps qu’elle. J’aimerais que tu t’en serves pour elle, non pour toi, à moins qu’elle te le demande ou s’en serve…Enfin tu comprendras…
Il me faisait un bisou sur la joue :
  • Monte et je croise les doigts, elle doit être morte de peur là ! N’oublie pas mes deux cadeaux, je te fais confiance.
  • Promis… Si elle se refuse je te contacte ! Si rien nous faisons comme nous avons dit, vers 19h au restau.
  • Ok Anne
Il s’éloignait et je montais tranquillement vers la chambre.
Je prenais une bonne respiration et entrais. Je ne la voyais pas. Cela me rassurait un peu car ainsi je ne tombais pas nez à nez avec elle. J’entendais l’eau coulée. Elle devait être sous la douche. Je dois dire que j’étais très excitée à cette idée. Il me fallait juste ne pas l’effrayer. Avec Yahto nous avions convenu que je me présenterais comme son cadeau d’anniversaire. Je me déshabillais en moins de temps qu’il faut pour le dire. Il est vrai que talon, chemisier, jupe, bas, tanga et soutif cela volait dans les quatre coins de la chambre. J’avançais vers la salle de bain, ouvrais la porte en grand et déguisant un peu ma voix :
  • La femme de chambre pour vous dire que votre cadeau est arrivé…

La porte de la douche s’entrouvrit et je vis la tête de Chimalis se décomposer en une fraction de seconde puis se ressaisir aussi vite, esquivant un mouvement de pudeur comme pour se cacher :
  • Anne ?
  • Non la femme de chambre…
  • Que fais-tu là? En plus tu es nue !
  • Oui, nue pour toi…
Je me disais qu’il ne fallait pas que je perde de temps, que je fonce… que je ne lui laisse pas le temps de trop réaliser… j’avançais vers elle :
  • Pousse toi un peu tu prends toute la place…
  • Tu es gonflée… Que fai…
Ne lui laissant pas le temps de finir sa phrase, je collais mes deux seins contre les siens...
...et lui fermais la bouche de la mienne dans un violent profond baiser, langue combattante... Elle fit un sursaut et je sentis son corps se tendre comme pour me résister mais ma langue était déjà dans sa bouche. Je dois dire que ma langue s’est opérer son charme. Mes mains caressaient son dos, l’une remontant explorer sa nuque se noyant dans sa chevelure et l’autre descendant sur une de ses fesses malaxant tendrement la chair… Je la sentais lâcher prise et s’abandonner…
Je venais de gagner l’envie de découverte de Chimalis. J’étais encore plus excitée sachant cela. Cela faisant tant de temps que je rêvais de l’aimer. Qu’elle avait de la chance d’avoir un homme compréhensif et ouvert d’esprit voulant aussi m’offrir à elle pour cadeau de fête. Elle restait timide encore ne répondant pas à mes avances. Mes mains se promenaient sur son corps comme pour vouloir la noyer dans un flot de sensations qui ne lui donnaient aucun temps pour réfléchir. Je savais que pour elle c’était sa toute première fois et je comprenais que je devrais donner avant de recevoir, que je devais la mettre en confiance afin qu’elle se libère et me donne à son tour mes plaisirs. Je voulais surtout bien m’appliquer à lui donner ses jouissances ne voulant manquer cette première fois si importante. L’eau coulait sur nos épaules et je glissais ma cuisse entre les siennes pour asseoir son abricot sur le dessus de ma cuisse essayant de l’ouvrir plaçant les lèvres bien à plat sur ma peau, limant tendrement déjà. J’étais toujours dans un long baiser sa langue commençait à me répondre, elle tressaillait il fallait que je l’enivre, que je l’affole, que je conduise cette première assez vite pour la placer dans un semi-coma de ses sens en fusion. Son abricot bien en place sur ma cuisse je palpais ses mamelons, de superbes mamelons bien en chair, encore plus beau que ce que j’imaginais. Je n’avais qu’une envie, en titiller les tétons, passer ma langue autour sur les aréoles, larges disques ambrés. Qu’elle était belle ! Oh que j’étais heureuse d’être arrivée à mes fins, de la voir onduler sous mes assauts. Je n’osais quitter sa bouche pour descendre m’occuper de ses seins quand elle se décolla et descendit à son tour sur l’un des miens. Ce fut plus fort que moi :
  • Oui Chima oui prends le je te l’offre, suce le comme un bonbon de sirop d’érable, aspire-le, mordille-le, pince le entre tes dents, tu es belle j’ai tellement envie de toi…
Chimalis se prenait au jeu de l’amour au féminin… Était-elle avec moi ou avec l’artisan de son cadeau. Transférait-elle ? Peu importe, elle était avec moi et je prenais aussi mon plaisir tout comme elle. Elle se faisait aller doucement sur ma cuisse. Je prenais sa main pour qu’elle prenne possession de mon coquillage lui apportant son début de récompense, nous caressant au rythme de ses va-et-vient sur ma cuisse.
Je glissais un doigt en son abricot pour mesurer son humidité et goûter à sa cyprine. Elle était assez abondante. Je glissais un peu plus mes deux doigts en elle. Un doux gémissement monta. Je caressais sa petite bille qui roulait sous mon index… Elle se donnait un peu plus vite…Je reprenais sa bouche,
...l’affolais promenant mes mains un peu partout sur son corps fiévreux, tremblotant puis, un court blocage, un petit cri suave et long suivi d’un long souffle, et…
  • Ohhhhhhhhhhhhhhhhhh…Anne je jouiiiiiiiiiiiis…Ohhhh c'est bon…Ohhh c'est doux... 
Chima venait de jouir de son clito. Je prenais ses doigts, les mettais en moi. Je voulais la rattraper et jouir à mon tour. Je me faisais violemment aller, ses doigts en moi et :
  • Ohhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh ahhhhhhhhhhhh Chimaaaa Merciiiiii…
Je vivais à mon tour ce divin orgasme violent et court du clito… Je lui mordillais ses lèvres puis descendais mettre ma langue pour carrément la goûter… Je me relevais, quittais la douche la guidant en la tenant par la main vers le lit.
Toutes deux encore mouillées, je tirais les draps et nous nous affalions liées sur le lit…
J’attrapais au passage mon sac à main en extrayait un gode gonflant. Je voulais à tout prix lui faire connaître l’orgasme profond de son vagin, il n’y a pas mieux que le gode gonflant pour y arriver. Yahto m’avait dit qu’il commençait à la familiariser avec les rosebuds...
...alors je ne ferai que caresser sa noisette brune. Je la plaçais, tout en l’embrassant, sur le dos, prenais aussi le téléphone du wave et lui tendais :
  • Pour toi de qui tu sais, tu n’auras qu’à juste mettre en route et écouter. Il m’a aussi donné ce cadeau pour toi et il m’a bien précisé que tu devais l’ouvrir, que je devais m’en servir que sur toi à moins que tu veuilles sur moi. Je devine ce que c’est…
Elle me remerciait tout en ouvrant l’écrin. Un magnifique sourire traversa son minois. Je venais de comprendre que c’était plus qu’un gode mais la réplique du sexe de son amant...
...en lisant en grosse lettre : « Yahto en Chimalis! Y. M C., en Elle ». Elle le sortit avec une grande précaution comme si elle avait eu peur de le casser. Me regardant, elle l’embrassa malicieusement puis me le tendit :
  • Je vous veux tous les deux…
Je voyais dans ses yeux qui brillaient la volonté de se donner, de jouir de ce cadeau en vraisemblablement transférant.
J’écartais bien ses cuisses, jouais à nouveau à effleurer tout autour de son Y, me glissant en rampant sur son être. Mes seins étaient aussi gonflés que les siens, tétons durs en totale érection. J’humidifiais bien le gode dans sa cyprine, jouais à écarter ses lèvres, tout en le glissant petit à petit… Chimalis s’offrait, se décontractait, son abricot était béant d’envie, ruisselant. Elle allait profiter et se donner. C’est alors qu’elle mit en route le wave :
  • Si tu m’entends, c’est que tu veux vivre cette expérience et je veux que tu comprennes bien la valeur de ce cadeau : Ta liberté d’aimer. Je suis là Amour, que tu es belle ! Je veux que tu goûtes à ton cadeau, que tu sois heureuse, que tu te donnes… Laisse-toi conduire, abandonne-toi. Tu as deviné, je suis en Toi, tu me sens ? Sens mes caresses sur ta peau, mes bisous en ton cou, passe ton doigt sur tes dunes, prends le téton gauche et mets-le en ta bouche… Abandonne-toi, donne-toi, place ton autre index sur ton bourgeon, sens comme c’est bon, comme ton envie monte, donne-toi…comme je roule ton bouton, comme je t’affole…

(Anne)

Je ne sais trop ce que Yahto avait bien pu enregistrer mais elle ondulait de plus en plus donnant de forts et brefs petits coups de rein. Il devait la placer dans un monde d’où elle ne pourrait que revenir heureuse.

(Le wave)

  • Donne-toi du plaisir avec ton amie qui te désire plus que tout. Offre lui aussi du plaisir. Je vais me taire et te laisser avec Anne. Elle a tellement envie de toi, de te voir jouir entre ses doigts. Prenez mes toutes Belles vos plaisirs, jouissez fort. Je t’attends et te veux mienne quand je vais te retrouver. Jouis Tite Puce adorée jouisssssss fort avec Anne, jouissez mes Belles…
 (Anne)
Le wave devait être terminé car elle posa l’appareil puis se tourna vers moi me demandant de me placer en 69 tout en continuant de la masturber. Je comprenais qu’elle allait aussi me donner. Elle caressa mes cuisses. Elle était douce, tendre, ses doigts glissaient sur ma peau comme les doigts du pianiste sur le clavier. Elle tournait autour de mon coquillage. Sous mes va-et-vient, elle gémissait plus fort. Elle n’arrivait plus à suivre et à me donner. Elle plongeait dans son monde, miaulait. Je prenais alors le gode gonflant...
...abandonnant celui de son homme que je lui donnais. Elle le porta à sa bouche pour le sucer, heureuse. Je twistais l’enfonçant profondément, je gonflais pour qu’elle se sente bien remplie au contact de ses parois. Son périnée se contractait et se décontractait comme pour appeler la jouissance. J’accélérais, Chimalis me répondait, je twistais, masturbais pendant que mon autre main caressait tout ce que je pouvais attraper, seins, tétons, clito, fesses, noisette brune, effleurant, palpant, pétrissant…offrant tout ce qui faisait onduler son corps comme la surface d’un étang sous des ricochets… Elle se donnait de plus en plus vite, elle glissa son doigt en elle ( je compris plus tard pourquoi)… Elle se donnait, sa respiration devenait haletante puis elle se releva, se bloqua, gémit faisant aller sa tête, un tressaillement plus long puis un doux cri s’échappa de sa bouche pendant qu’une violente éjaculation...
...aspergeait les draps, m’offrant une vision superbe de son abricot grand ouvert…Et enfin, un long souffle suivi de ohhhhhhhhhhhhhhhhh… Je voyais ses lèvres se contracter sur le gode couvert de cyprine épaisse, Chimalis jouissait fortement, des spasmes parcouraient son corps, ses yeux se rouvrir, sa langue plongea en moi. Elle me fit signe qu’elle voulait le gode gonflant encore tout humide de son œuvre, elle m’empala genre quickly, sans doute trop pressée de me faire jouir à mon tour… Je ne pus retenir bien longtemps mon envie, j’accompagnais sa main comme pour lui dire « plus fort, plus profond, ouiiiiii » Elle le faisait aller de plus en plus fort, je sentais qu’elle avait l’habitude de se masturber… C’était divin, elle twistait, allait, venait. Oh qu’elle savait bien y faire je m’abandonnais,
...j’allais bientôt jouir « ohhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh ahhhhhhhhhhhhhhhh Chimalis Amour…que c’est bon encore vas-y ohhhhhhhhhhhhhhhhhh » J’avais de violents spasmes à mon tour. Je me donnais allant chercher mes dernières répliques. Elle plongea sa langue tout en retirant le gode couvert de mes fils de cyprine et autre nectar pour les porter à sa bouche : elle me goûtait à son tour. J’étais la plus heureuse de la voir m’aimer ainsi. Chimalis se retourna, prit mes lèvres, me serra fort contre elle, me murmurant :
  • Merci Anne pour ce merveilleux cadeau. J’en avais envie sans oser… Merci à vous deux de votre folie…Cet homme je l’aime et qu’il me permette de t’aimer c’est fou…
Chimalis s’étendit de tout son long et me prit tout contre elle.
Nous nous fîmes encore quelques baisers, quelques caresses tout en nous racontant de petits souvenirs. Nous étions bien là toutes les deux.
Cela dura un petit moment. Nous savourions notre Bonheur. Chimalis me demanda comment Yahto et moi avions manigancé cela. Elle riait aux éclats heureuse comme je pouvais l’être aussi.
Au bout d’un moment :
     Il est où ?
-      Ne t’inquiète pas il n’est pas loin. Nous le retrouvons au restau vers 19 heures Nous allons prendre notre douche ensemble et nous prendrons un taxi pour le retrouver. Tu en as de la chance d’avoir un homme comme lui !
  • Oui je l’aime très fort. Il a su me donner confiance en moi, à m’accepter et surtout il m’a fait comprendre que je devais vivre mes envies ou, tout au moins les lui exprimer pour en discuter. Je sais qu’il m’aime pour moi avant tout.
Avant de passer à la salle de bain, elle ne put s’empêcher de prendre mon téléphone pour l’appeler et je ne sais trop ce qu’ils ont pu se dire mais entrant dans la salle de bain elle se précipita sur moi se collant à ma bouche une larme coulait sur sa joue, je la lui léchais, lui disant :
  • Tu es heureuse ? Moi aussi…
Notre douche prise nous nous sommes rhabillées non sans nous embrasser à plusieurs reprises.
Je sentais que Chimalis était heureuse d’avoir vécu cela. Elle devait aussi être contente de son cadeau à voir avec quel soin elle replaça la réplique de son amant dans son écrin puis dans son sac à main, comme un trophée. Je ne lui demandais rien mais j’espérais simplement qu’elle veuille renouveler cette liaison le plus souvent possible. Je sentais que je pouvais l’aimer régulièrement au gré de nos envies.
Par la suite, j’ai su que leur nuit fut une nuit blanche, une nuit de folie. Elle me dit que cette liberté qu’elle avait transcendait ses envies pour son homme. Je n’ai aucune peine à la croire, lire dans ses yeux brillant sa joie est quelque chose de sublime.

(Yahto)

J’étais totalement fou de Bonheur de savoir qu’elle avait aimé son expérience. Je la vis arrivant d’un pas décidé. Sa joie se lisait sur son doux visage souriant, j’aime tant la savoir heureuse, enjouée…Elle se colla à ma bouche, cherchant ma langue, une longue étreinte s’en suivit. Je sentais battre très fort son Cœur puis dans un murmure langoureux :
  • Merci adorable Ange, jamais je ne pourrai oublier!

Yahto aime Chimalis qui le rend le plus heureux des hommes –  février 2015


« Une sensation indéfinie de l’infini traversa mon esprit : N’existe-t-il pas entre zéro et un, un espace infini : 0,01 - 0,001 - 0,1101 – 0,99999 l’un finy existe…Nous nous y sommes rencontrés, partant de rien arrivant à TOUT! »


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