052 - Il s'envole vers un vol...(Partie un)

Libre, je décide d’aller la rencontrer avec l'idée de la ramener avec moi…
Partie un
Nous nous côtoyons depuis fin janvier 2013. Notre rencontre serait longue à raconter. Elle fera peut-être l’objet d’un récit commun. Nous avons appris à nous connaître, à nous apprécier, à cheminer comme je me plais à te dire et nous nous aimons. Ma passion est d’écrire surtout pour toi. Nous avons échangé des photos et vidéos pour apprendre à nous ressentir plus profondément. J’essaye souvent de te faire partager ma vie. Nous avons décidé de cultiver ensemble notre jardin secret. Nous nous plaisons à dire que nous formons un couple et vivons tout comme. Nous nous sommes attachés à conquérir nos Cœurs. Bien naturellement nous voulons consommer ce que l’Amour a de plus précieux, l’acte qui nous offre son dessert. J’aime faire naître en toi des envies au creux de tes reins. Ces envies sont des appels au dépassement de ta personne pour justement te libérer, pour que tu puisses vivre tes propres plaisirs, te sentir sereine et légère dans la vie que tu mènes. Tu m’aimes comme je t’aime d’un amour particulier que je refuse de dire virtuel. Il n’y a rien de virtuel dans notre relation, les mots, les textes, les photos, les vidéos sont bien présentes et stimulent nos sens, notre volonté de nous aimer. Je réponds à tes appels, veux te faire connaître des choses nouvelles qui transcenderont ton quotidien. J’écris des nouvelles qui modestement essayent de t’emporter sur des chemins autres que ceux que tu empruntes. Ensemble nous construisons une relation qui assure chaque jour un lien plus puissant.
J’ai décidé de te faire venir au Québec, d’aller te chercher en France. Tu m’avais avoué ne jamais avoir pris l’avion. Quelle belle expérience tu allais donc vivre. Nous étions tous deux libres. Il ne pouvait depuis nos échanges qu’y avoir rencontre. Pour te surprendre, je ne t’en avais soufflé mot.
Lorsque je sonnais à la porte, je tremblais de tout mon être. Étais-tu là ? Comment le prendrais-tu ?


D’énormes questions traversaient à toute vitesse mon esprit ! Des pas...puis enfin la porte s’ouvrit.

Tu marquas un long temps d’arrêt, rougis puis tu me souris répondant au mien. Tu réalisas tout de suite cette situation extraordinaire. J’étais là, devant toi, en chair et en os. Tu ne pus retenir ta joie et tu fondis dans mes bras. Nos bouches se collèrent dans un énorme corps à corps que seuls des amants fous savent faire, nos langues se mélangèrent, sans temps d’observation, elles s’amusaient à se fuir, à se retrouver à en perdre haleine. Je te serrais fort dans mes bras, trop fou d’amour pour toi.

T’avoir enfin collé tout contre moi, quelle joie, sentir ta peau, te sentir, te toucher n’était que Bonheur.


Tu m’invitas à entrer. Tu étais seule et à tes gestes je sentais toute ton émotion.
Tu me dis de m’asseoir dans le salon et me proposas un rafraîchissement.

Tu nous servis puis tu vins t’asseoir tout près de moi. Nous nous prîmes la main et tu me regardais longuement en souriant. Nous parlâmes de bien des choses, de notre rencontre sur le net, de nos premiers échanges. Le temps passait trop vite.
Nous entrecoupions nos discussions de caresses anodines et de baisers fougueux. Nous étions à un tournant de nos vies. L’heure du souper approchant, je te proposais d’aller dans un bon restaurant, celui de ton choix, ne connaissant pas ta ville. Tu téléphonas pour réserver. Tu allas te faire toute belle puis nous sortîmes. J’avais pris soin de rechercher ton modèle de voiture préférée, que je ne dévoilerai pas ici, pour te conduire. J’avais eu du mal mais je l’avais eu ! Nous roulâmes en direction de ce restaurant.
Une fois arrivée, toujours galant, je m’empressais de t’ouvrir la porte de la voiture. Tu étais superbe dans un manteau d’un beau bleu, ta couleur préférée, bas noirs et, me l’ayant confié dans nos discussions passées, porte-jarretelles assortis, chaussures noires à petit talon. Ta tenue était simple, non provocante, suggestive à souhait. Tout amenait à vouloir en découvrir encore plus.
Nous sommes entrés dans le restaurant.

Un coup d’œil rapide me fit  entrevoir une petite table, dans un recoin, l’idéale pour être tranquille. Je t’aidais à retirer ton manteau. Tu avais un magnifique corsage blanc avec une jupe bleutée ayant de légers motifs. Ton corsage laissait transparaître un joli soutien-gorge balconnet que je reconnaissais sur les photos que tu m’avais envoyées dernièrement. Nous étions assis face à face.
La serveuse nous distribua les deux cartes. Nous choisîmes non sans que tu m’aies demandé mes préférences. Je te répondais de bien prendre ce qui te plaisait. Nous ne nous disperserons pas dans nos choix car nous avions tant de bien belles choses à nous conter. Plusieurs fois nous commençâmes nos phrases en même temps, ce qui nous faisait bien sourire. Alors la question qui te brûlait les lèvres tomba sans ambage :
 - Que viens-tu faire ? Que me veux-tu ? Pourquoi ces milliers de kilomètres ?
Ayant toujours été franc et direct ma réponse fut prompte :
- Te chercher pour t’emmener et cela dès demain ! Si je te laisse réfléchir tu auras des hésitations ou je ne sais trop quel argument… Alors voilà je suis là pour t’emporter dans ma valise !
- Ta valise est trop petite
- Ne te tracasse pas pour elle. Ma Valise est peut-être trop petite mais mon Cœur est gros rien que pour toi !
En te disant cela, je pris ta main sur la table


et, te souriant, je la caressais. Mon genou avait rencontré tes genoux et je m’étais glissé entre les deux subrepticement. Tu ne t’étais pas refusée. J’osais passer mon autre main sur l’un de tes genoux étant entre deux plats, un doux moment de quiétude.
- Alors que penses-tu de ma proposition ?
- Je ne sais quoi te répondre ma famille, mon fils… moi
- Laisse-toi aller, vis pour toi, vis comme ton cœur te guide…
 - Je n’ai jamais pris l’avion…
- Et alors
- Tu veux une réponse de suite
- Non mais j’ai nos billets AF 342 pour dans trois jours. J’aimerais dès demain t’emmener sur Paris. Nous pourrions partir en début d’après-midi ce qui te laisse toute la matinée pour t’organiser. Il suffit que tu me dises et je réserve de suite.
- Tu es vite…
- Je te dis c’est dans l’instant que les choses sont les meilleures…
Le repas se continuait. Je devenais manchot mon bras étant sous la table sur ton genou où j’essayais infatigablement de grappiller quelques centimètres pour enfin sentir la peau douce et chaude, juste à la commissure de ton bas.

Hélas la table n’était pas compressible et j’atteignais ma limite d’élasticité…
Je caressais savamment ton genou. Tu paraissais timide n’osant trop te livrer. Je te regardais souvent dans les yeux que tu baissais alors gênée mais je voyais le rose sur tes joues qui parlaient pour toi. Nous mangions tout en continuant d’échanger sur les moments doux que nous avions vécu sur le net nous rappelant certains événements. Tu semblais par moments ailleurs, sans doute des idées se télescopaient dans ta tête devant une si soudaine décision à prendre.
Le repas se termina tranquillement, agréable. Nous nous sourions sans arrêt. Parfois à ton tour, tu me caressais la main. Tes genoux s’étaient resserrés sur le mien, ne cachant plus tes sentiments pour moi. Je demandais l’addition, réglais et nous quittions l’établissement.
En sortant tu ne pus t’empêcher de me remercier. Nos bouches s’unir dans un profond et langoureux baiser, ma main relevant et caressant tes longs cheveux. Tu devais aimer car je te sentis te coller un peu plus à moi. Nous regagnâmes la voiture et en marchant je te demandais si tu désirais aller ailleurs.

Ta réponse fut brutale mais correcte :
- Tout va trop vite ! Je dois réfléchir et j’aimerais rentrer.
- Je comprends très bien tu sais mais dès que tu as ta réponse préviens-moi.
- Sois certain que je le ferai. Je ne saurais te mener en bateau. Ma réponse sera mûrement réfléchie.
- Je te remercie. Je trouve cela tout à fait normal. Je débarque sans crier gare et cela chamboule ta vie alors je comprends…
Je te reconduisis à ta maison. Ouvrant la porte du véhicule, t’aidant à en sortir je te plaquais tout contre moi. Nos lèvres s’unir pour de très longs et si courts moments.


Une de mes mains caressa ta poitrine. Tu ne t’y dérobas pas. Je te donnais le numéro provisoire de mon cellulaire (portable) que j'ai en France, le nom de mon hôtel…
Tu ne m’invitas pas à entrer. Je pense que pour réfléchir il valait mieux. Cela aurait été sans doute de tous les dangers ! Un dernier baiser, je te laissais à tes réflexions sans te quitter des yeux.
Le tableau était apprêté, il ne restait plus qu’à le peindre ou pas ! Arrivé dans ma chambre je n’eus qu’un seul réflexe « texter » ce que je savais si bien faire t’écrivant de jolies choses sur le net:
" Je suis venu te surprendre, t’enlever parce que mon Amour pour toi est immense. Quelle merveilleuse soirée j’ai passé en ta compagnie et je sais qu’elle est les prémices à de nombreuses à la seule condition que toi tu le décides. Je t’aime, je te veux mienne comme je saurais t’appartenir. Je sens encore tout juste au bout de mes doigts la chaleur de ta cuisse...ce soyeux qui conduit vers...un de tes Bonheurs. 

...Je t'imagine frissonnant de désirs. Je te demande de bien réfléchir. Tu es une grande fille. Tu as toutes les données en main seul ton Cœur tranchera. Je t'aime! "
Tu savais que je pouvais avoir la tête tranchée de ton refus.
Nous en restâmes là, du moins je le pensais. Puis sur les coups d’une heure du matin un coup de téléphone me réveilla. Échange bref comme un quickly :
- Viens ! J’ai envie de toi !
Toujours aussi coquine, tu me joignais une magnifique photo de tes seins.

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