013 - La petite culotte blanche (Poème)

Je suis une petite culotte blanche,
Aux couleurs de l’innocence,
Mais méfiez-vous des oies blanches,
Elles ne sont pas celles que l’on pense.

Sous ma couleur virginale,
Je deviens tentatrice,
Telle une femme fatale,
Je joue les séductrices.

Ma simplicité n’est qu’apparence,
Et je jouis de l’ambiguïté,
Entre érotisme flamboyant,
Et frêle ingénuité.

Les jambes légèrement écartées,
Innocemment ma maîtresse laisse entrevoir,
Sa petite culotte immaculée,
Auréolée de tous les pouvoirs

À ce spectacle, son amant chaviré,
À ma maîtresse transmet son désir,
Je ne suis plus qu’une petite culotte blanche mouillée,
Par l’appel du plaisir.

Et me voilà bousculée,
Avec rapidité enlevée,
Je chois à terre froissée,
Telle une gisante abandonnée.

Pour l’heure, peu leur importe,
Mon désarroi de petite culotte blanche bafouée,
Leur excitation les transporte,
Aux portes de la félicité.

Ils se sucent, se goûtent, leurs corps s’appellent,
Et se fondent en un ballet charnel,
Genèse de toute vie,
Qui naturellement m’émeut et me ravit.

Leurs ébats terminés,
Et leur raison retrouvée,
Ma maîtresse, délicatement me ramasse,
Et tout naturellement sur sa chatte me replace.

Et je sais que très bientôt,
Toute propre et bien repassée,
Complice, avec sa chatte elle aussi bien lavée,
Au jeu de la séduction, je jouerai à nouveau.

Poème publié le 25 Juillet 2008 par ileenne972

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