009 - Stéphane et Amélia - À la croisée de deux chemins


Présentation
 Je sors très souvent avec un auteur qui écrit un peu comme moi, à ses heures perdues. Nous aimons flâner dans un bar, autour d'un verre, pour discuter ou refaire le monde. Au détour d'une longue soirée d'hiver, nous avions croisé un couple, Stéphane et Amélia, et recueilli leurs confidences, les souvenirs de leur première rencontre à PARIS.
 
Nous avons bien aimé leur histoire et, ayant leur accord, nous voulons la partager avec vous chères lectrices, chers lecteurs.

Sous la plume de mon co-auteur vous retrouverez Stéphane et moi, je vous invite à suivre Amélia.

L'intrigue: Ils se rencontrèrent à la station de taxi en sortant de l'aéroport CDG à Paris. Une idylle s'en suivit. Accompagnons-les!
Sommaire
À la croisée de deux chemins

Stéphane
À peine avais-je récupéré ma valise...
... que je filais vers la sortie de l’aéroport à la recherche d’un taxi. Ça me faisait drôle de me retrouver à Paris après ces huit mois passés au Chili. Je n’allais pas rester longtemps, juste le temps de régler divers problèmes administratifs, bancaires et notariaux…Puis je repartirai vers l’Amérique du Sud où j’avais laissé femme et enfants.
À ma grande surprise, à peine la porte de sortie franchie, un taxi semblait m’attendre juste en face…
Je me dirigeais vers lui et commençais à ouvrir la portière arrière droite quand j’entendis derrière moi une voix féminine:
·        Hey… C’est mon taxi…Il m’attend !

Je me retournais pour voir à environ vingt mètres une femme qui agitait les bras…Le temps qu’elle arrive à la voiture j’avais eu le loisir de détailler sa silhouette :
...de jolies formes, coquette, pas très grande, brune, les cheveux longs..Je lui donnais la quarantaine. Sobrement habillée d’une élégante robe de couleur marron, mi-longue, sagement décolletée sur des seins dont j’avais du mal à évaluer la taille (un bon 115 D me dis-je), des bottines assorties à la robe, son sac à main sur l’épaule et tirant derrière elle une valise à roulettes.
Arrivée à ma hauteur, elle me dit essoufflée:
·        Je lui ai dit de m’attendre il y a 10 mn, le temps d’acheter une bouteille d’eau…
Elle ouvrit son sac et me montra la bouteille.
Je renchéris :
·        Bon, et bien, moi qui croyais avoir de la chance en trouvant un taxi si rapidement…C’est raté!
Elle avait l’air désolée…Elle fit une moue et dit:
·        Vous allez où? Nous pourrions faire un bout de chemin ensemble ?
·        Dans le centre de Paris, mon hôtel est près de l’étoile…
J’espérais qu’elle me réponde que c’était sur sa route ! En fait, l’idée de faire un bout de chemin avec cette femme me tentait bien…Je la trouvais sympathique, charmante. Passer une heure à discuter avec un chauffeur de taxi ne me ravissait guère…Alors qu’avec cette femme que le sort avait placée sur ma route, je sentais qu’il pouvait y avoir quelques atomes crochus…
Elle ajouta :
·        Génial! Je vais dans un hôtel à la Défense, ce n’est pas loin.
Elle semblait assez contente de trouver un compagnon de voyage.
Politesse oblige, après avoir ouvert le coffre du taxi, je m'approchais d'elle, prenais sa valise tout en lui effleurant la main pour la placer dans le coffre ouvert de la voiture. C’est à ce moment que le chauffeur de taxi sorti de la voiture pour finir de nous aider à ranger  nos bagages dans le coffre.
J’en profitais pour proposer à ma co-voyageuse de s’installer dans la voiture en lui tenant la portière.
Ce qu’elle fit en me remerciant. J’allais fermer la portière lorsque je m’aperçus que sa robe risquait d'être coincée.
Je lui dis, tout en replaçant le pan de sa robe le long de sa cuisse :
·        N'oubliez pas ceci !
Mon geste se fit volontairement un peu appuyé mais avec une certaine innocence. Nos regards se croisèrent brièvement. Je sentis un peu de gêne. Elle baissa rapidement les yeux en me remerciant, fermant sa portière.
Je la rejoignis de l’autre côté, en me disant qu’elle avait quelque chose qui me plaisait bien cette voyageuse…
Je fermais la portière et m’installais à ses côtés. Par courtoisie, je proposais au chauffeur de passer d’abord par la Défense.


Le chauffeur démarra et nous roulâmes en silence les premiers kilomètres.
Je finis par rompre le silence :
·        Vous venez d’où?
·        De Nancy ! Et vous?
·        Oh ! Je viens d’un peu plus loin…
Cela dû l’intriguer parce qu’elle devint plus volubile. Nous avons commencé à discuter de l’Amérique latine, de la place Stanislas, des cordillères des Andes, de l’aéroport de Nancy… dont j'étais loin d’imaginer l’existence.
Je la trouvais vraiment séduisante avec son air enjoué, à mon avis faussement innocent. Je dis cela car j'étais persuadé qu'entre le moment où j'avais fermé sa portière et le moment où je m'étais assis à ses côtés, le petit lacet qui maintenait le sage décolleté de sa robe s'était étrangement épris de liberté. Oui, j'ai l’œil pour ce genre de détails!



Le but de ce voyage
Amélia
Moi qui n’avais jamais quitté la ligne bleue des Vosges, que de trajet en si peu de temps !
J'étais à Paris, la capitale, pour une aventure exceptionnelle, la rencontre avec mes origines, enfin je l’espérais. Je faisais des recherches depuis au moins 20 ans. Je pensais enfin atteindre mon but. 
Je savais que c'était un but idéaliste, réaliser une « cousinade ». J’ai vécu seule toute ma jeunesse, sans famille ni attache, et, maintenant, je ressentais le besoin de connaître mes origines. J’avais commencé mes recherches sur mes ascendants, grimpant les branches de mon arbre. Pour en redescendre bien vite, en effet je n’y trouvais que désolation, de nombreuses branches cassées, de destins brisés, des absences d’enfants, donc de descendance.
Le déclic de cette quête avait eu lieu lorsque j’avais ouvert une malle dans le grenier découvrant les cahiers de mon arrière-grand-père. Il y racontait sa vie, son enfance, son adolescence jusqu’à sa vie de jeune adulte. Il y parlait de nombreux frères et sœurs, tous aussi exaltés que lui. Nous pouvions aussi y lire avec humour les grossesses de ses sœurs, les frasques de ses frères qui avaient selon lui laissé bon nombre de filles mères. C’est sûr que pour l’époque, ses femmes avaient dû souffrir de leurs situations. Mais lui, il racontait cela avec tellement d’humour dans ses cahiers que je l’avais surnommé « Papy farceur ».
Pour moi cela voulait dire aussi que ma famille était en fait beaucoup plus nombreuse que celle que je connaissais.
J’avais bien rassemblé les éléments sur mon « Papy farceur », mais pour atteindre ces frères et sœurs, il fallait que je retrouve ses parents à lui. Il jouait à cache-cache avec moi. Parfois je trouvais sa trace dans un village et parfois dans un autre et quand je suis tombée sur son acte de mariage même sa naissance était une farce généalogique. Je ne sus pas pourquoi à ce moment là je pensais à ce  tatouage vu lors d'une de mes recherches sur le net!
Il est né à Paris en février 1871. L’horreur pour un généalogiste….Avec la Commune, la plupart des archives avaient été détruites. Les archives avaient peu à peu été reconstituées mais toujours pas de Papy. J’avais lancé des perches partout. En désespoir de cause, j’avais écrit à tous les notaires de Paris. J’avais lu dans une revue que certaines études étaient transmises de père en fils, que les archives et leurs fiches étaient de véritables mines d’or.
Pour me compliquer la tâche, mon Papy avait un nom de famille très commun : Martin. Du coup, six études avaient répondu positivement à ma demande.
Me voici donc à l’aéroport de Paris, après un voyage assez éprouvant.
J’avais fait appel au taxi et j’avais bien noté son numéro 8857. Je l’attendais au sortir de l’aéroport, mais comme j’avais un peu chaud, tant pis quand il arrivait, je lui demandais de m’attendre le temps que j’aille chercher à boire.
À mon retour, je voyais un homme, qui voulait me souffler mon taxi sous le nez… Au loin, je l’interpellais...
... pour lui dire que c’était mon taxi. Je me dépêchais. Plus je m’approchais de lui et plus l’homme en question me semblait charmant, avenant. Je lui proposais de partager mon taxi. Il m’aidait avec ma valise, m’ouvrait la porte. Ma première impression était donc la bonne, un homme galant ; cela devenait si rare. En plus il avait un sourire à tomber par terre.
Je me disais : « Bon Amélia ! Ne rêve pas trop quand même, un bel homme comme ça… »
Je m’asseyais quand il me dit que j’avais oublié quelque chose ! C’était le pan de ma robe qui pendait en dehors de la voiture. Sa main, en le ramenant, effleura ma cuisse, cela me fit comme une décharge électrique. Je croisais son regard, mais je le baissais aussitôt. Le temps qu’il fasse le tour pour prendre place, je voyais encore ces yeux rieurs, et je me dis : « Après tous pourquoi pas ? » Joignant le geste à la parole, je profitais de ces quelques secondes pour délacer un peu mon décolleté pour libérer légèrement la naissance de mes seins.

Nous faisons connaissance
 STÉPHANE
- Vous venez souvent sur Paris ?
- Non, c’est la première fois. Je vais être un peu perdue.
- Je pourrais être votre guide alors, bien que cela fasse huit mois que je suis au Chili, je connais Paris comme ma poche. J’y ai passé les 25 dernières années.
- Pourquoi pas ! Ça pourrait m’être utile.
Je ne savais pas trop où cela allait me mener. Cette femme dégageait un charme qui me séduisait comme rarement cela m’était arrivé. J’avais envie de la connaître, d’en savoir plus sur elle, sur sa vie, si elle était mariée. Bon bien sûr moi je le suis. Ma bonne conscience aurait dû me dire d’en rester là, de ne pas succomber à la tentation. Mais elle ne m’avait rien dit, ou je ne l’avais pas entendu.
- Et que venez-vous faire dans la capitale ?
- J’ai rendez-vous avec des notaires.
Elle m’expliqua alors que, dans le cadre de recherche généalogique, son chemin l’avait mené à prendre contact avec des études notariales afin de retrouver les frères et sœurs de son grand-père. Elle voulait connaître ses cousins, les rencontrer, faire une fête de famille.
En l’écoutant parler, je m’étais légèrement tourné vers elle afin de pouvoir profiter de ses jolis yeux. Mais à chaque fois que nos regards se croisaient, elle tournait ou baissait la tête. Bon, ça me laissait tout le loisir de plonger dans son décolleté sans qu’elle ne me prenne pour un pervers. Elle avait une superbe poitrine, généreuse comme je les aime. Il en fallait peu pour que je n’imagine mes mains partir à la découverte de ses seins magnifiques.
Bien sûr à ce petit jeu, j’ai fini par me faire prendre les « yeux dans le sac », si je puis dire. En effet, à un moment, elle releva la tête plus vite que prévu… Ou peut-être était-ce moi qui avais abusé de ma contemplation, toujours est-il qu’elle a bien vu ou se dirigeait mes yeux. Nos regards se sont alors de nouveau croisés. Elle a légèrement souri et cette fois c’est moi qui ai tourné la tête, rougissant légèrement.
Pour ne pas paraître désarçonné, j’enchaînais tout de suite en lui posant la première question qui me passait par la tête :
- Et votre mari vous a laissé partir seule pour ce voyage ?
- Oui ! (riant)
Son rire me faisait fondre. Je n’ai pas eu plus de détails, le chauffeur de taxi nous annonçant que nous arrivions à la défense.
C’était plus fort que moi. Je ne pouvais pas la laisser partir comme cela. Aussi je lui fis une proposition tout ce qu’il y a de plus honnête bien sûr.
- Si vous n’avez rien de prévu ce soir, nous pourrions dîner ensemble, qu’en dites-vous ?
- Oui bien sûr, avec plaisir. Je ne connais personne ici, alors je n’avais rien prévu, peut-être aurais-je été au cinéma ?
- Nous pourrions aussi y aller, pourquoi pas…
Je lui dis de ne pas s’inquiéter pour la course du taxi, que je la réglerais quand il m’aura déposé à mon hôtel. Je devais m’y rendre pour ne pas perdre ma réservation.
Nous nous donnâmes rendez-vous ;
- Je vous propose 19h30, je passe vous prendre à votre hôtel, cela vous convient ?
- Très bien, je vous attendrai. 
Nous échangeâmes nos numéros de téléphone, et, au moment, où elle allait sortir du taxi, je la retenais, m’approchais d’elle pour lui faire une bise sur la joue…
Elle sourit et me la rendit affectueusement.
Arrivé à mon hôtel, je filais directement sous la douche. J’avais une bonne heure pour me préparer. Je ne pouvais m’empêcher de penser à elle. Mince, quel nul ! Je ne lui avais même pas demandé son prénom !
Je ne savais pas comment allait finir cette soirée. Je décidais de mettre mon costume noir, une chemise rose clair et une cravate parme.
L’heure passa vite. Je mis un peu de parfum, Dune, je l’adore. Enfin prêt et légèrement excité, je quittais ma chambre, gagnais l’accueil pour commander un taxi.




Je suis impatiente                                            

AMÉLIA

Un Chilien qui allait me faire visiter Paris, quand je raconterai cela à mes amis, ils trouveront cela peu banal. Hum un Chilien mais pas n’importe lequel, beau comme un dieu. Il m’intimidait. Je le regardais à la dérobée. Dès qu’il posait les yeux sur moi je ne pouvais pas soutenir son regard. Personne n’avait jamais posé sur moi un regard de braise aussi pénétrant. Je me disais en moi : « Allons Amélia ne soit pas si timide, relève la tête, regarde-le ! Tu ne vas jamais y arriver si tu évites toujours leurs regards. » Et, au moment où je relevais la tête, je vis où il dirigeait ses yeux. Je souris. Tiens ! Il rougit aussi, c’est craquant un homme qui rougit.
À sa question sur l’autorisation de mon mari, je ne pus retenir un éclat de rire. Il aurait encore fallu que j’en trouve un au village, tous les hommes étaient mariés et les célibataires avoisinaient les 80 ans.
Quand il me proposa de dîner, j’étais ravie. J’aurais bien aimé aller aussi au cinéma. Je n’ai jamais l’occasion d’y aller, il est au moins à 50 km d’où je vis.
Au moment de quitter le taxi, il se pencha vers moi. Non ! Il n’allait tout de même pas m’embrasser sur la bouche comme cela. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine, quand, ouf, ses lèvres douces ne se posèrent que sur ma joue. Je souris pour cacher mon émoi et je lui rendis sa bise.
Arrivée à l’hôtel, je défis ma valise. Mince ! Ayant prévu de faire des recherches, j’avais plutôt des tenues de rats de bibliothèques. Je n’avais pas prévu en sortant de mon bled, tombée sur un Apollon me demandant de passer la soirée avec lui. En fait, ma valise était essentiellement composée de papiers, de documents, tout ce qui me permettrait d’avancer dans mes recherches, mon ordinateur portable où j’avais la plupart de mes données, plus mes carnets de notes.
Dans le fond de ma valise, j’avais quelques tenues un peu froissées. Non ! Je ne pouvais pas rater ce rendez-vous prometteur voire excitant.
Je téléphonais à la réception pour demander où je pouvais trouver une tenue pour sortir. Ils me répondirent qu’à deux pas il y avait une friperie.
Vite fait, je faisais le tour des portiques. J’adore acheter dans les friperies, surtout ces vêtements d’un autre âge. Je trouve qu’ils ont toujours un certain charme. Mais bon ce sont les goûts et les couleurs de chacun…
 Je trouvais une magnifique robe beige clair à bouton en dentelle ajourée, un petit gilet brodé et une paire de bottines assorties, ne trouvant pas de belles bottes.
Je remontais vite dans ma chambre me préparer afin de ne pas être en retard. Mince ! Que je suis bête ! J’ai pris une tenue claire et je n’ai que des sous-vêtements noirs.
Tant pis à la guerre comme à la guerre, je m’habillerai et je ne mettrai pour seul sous-vêtement que mon collant beige.
Un dernier coup d’œil à la glace tout en me disant que l’on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre. Je défaisais quand même trois boutons du haut de ma robe et deux en bas. Je regardais l’effet dans la glace et je me pris à rire… Tiens, voilà la Lorraine à Paris.
Je descendis sur le devant de l’hôtel pour attendre le taxi. Le temps était un peu venteux, je sentais l’air frais sous ma robe…
Bavardage apéritif
 STÉPHANE
Dans le taxi, je me sentais comme un ado qui va à son premier rendez-vous avec une fille… J’en étais pourtant loin. J’étais marié et, avant, j’avais eu pas mal d’aventures. Par contre, depuis mon mariage, j’avais su rester sage, fidèle ou presque. Et oui, presque, car avec mon épouse, nous avons fréquenté, un temps, les clubs libertins. Nous ne pouvons pas dire que c’est de l’infidélité. Quant à ce soir-là, je ne savais pas ce que j’avais, je savais qu’il y avait un risque que je fasse un faux-pas dans le monde de l’adultère, cette femme me faisait trop d’effet. C’était plus fort que moi. Bon, je me faisais peut-être des idées aussi. Il se pouvait fort bien que ce ne soit pas du tout dans ses intentions à elle.
Quand le taxi arriva à l’hôtel, elle était devant l’entrée, vêtue d’une robe beige clair. Elle était ravissante. Quand le taxi s’arrêta, je sortis pour lui ouvrir la porte, de nouveau je lui fis une bise tout en l’invitant à prendre place.
Pendant qu’elle s’asseyait, je ne pouvais faire autrement que remarquer son décolleté. Les boutons du haut de la robe n’étaient pas fermés. Cette échancrure généreuse me permit d’apercevoir le haut de ses seins. Sur le moment, j’aurais parié qu’elle n’avait pas de soutien-gorge. Mais non ce ne pouvait être possible !
Je prenais place près d’elle et indiquais au chauffeur notre destination. J’avais pris le temps de réserver une table à la Cave Lanrezac, un petit restaurant que je connaissais près de l’étoile. J’engageais la conversation :
  • Vous êtes ravissante !
  • Merci, vous êtes flatteur.
  • Non, je le pense vraiment, cette robe vous va à ravir. Mais, j’y pense, je ne connais toujours pas votre prénom !
  • Amélia…
  • Enchanté alors Amélia, moi c’est Stéphane, c’est un plaisir d’avoir fait votre rencontre.
  • Enchantée également, je suis aussi très heureuse que le hasard nous ait placés sur la même route. Où nous emmenez-vous ?
  • Un petit restaurant près de l’arc de triomphe. Nous y serons dans cinq petites minutes.
Effectivement nous arrivâmes rapidement devant le restaurant. Il n’y avait pas trop de circulation, la distance entre la Défense et l’Étoile n’était pas grande, tout juste un petit kilomètre et demi. Je réglais le taxi, pendant qu’Amélia en sortait.
Je la retrouvais ensuite, m’empressant de lui ouvrir la porte du restaurant pour la laisser entrer tout en lui souriant.
C’était un établissement pas très grand. Il devait y avoir une dizaine de tables tout au plus, seulement trois étaient occupées pour le moment. Il est vrai que 20 heures était assez tôt pour un vendredi soir sur Paris. Le garçon nous plaçait en nous apportant les cartes.
Il nous proposait un apéritif maison que nous acceptâmes.
  • Vous avez toujours vécu sur Paris ?
  • Non, je suis originaire d’Angers et suis arrivé à Paris à 25 ans.
Nous avons ainsi parlé de mes origines Angevines tout en consultant la carte et faisant notre choix. Nous avons opté tous les deux pour un foie gras en entrée, puis Amélia choisit une dorade et moi une entrecôte.
Le garçon nous apporta la carte des apéritifs et nous proposa d’aller choisir nos vins car la particularité de ce restaurant était de ne pas avoir de carte des vins, mais une cave enterrée...
...où les clients se rendent pour choisir leurs bouteilles.
Le garçon nous indiqua le chemin et nous laissa descendre à la cave. Comme le veut le bon usage je passais le premier...
... sans doute pour la rattraper au cas où elle tomberait. Je ne sais jamais trop pourquoi mais c’est ainsi. Entendre ses talons derrière moi me remplissait d’une certaine joie.
La cave était bien fournie, le choix allait s’avérer difficile. Il fallait un blanc liquoreux pour le foie gras, puis un vin blanc pour le poisson d’Amélia et un rouge pour moi. Nous avons commencé à parcourir la rangée des vins blancs. Bien sûr, comme dans toute cave qui se respecte, la température devait être entre 13 et 15 degrés. Je remarquais alors au détour d’un regard que je pouvais distinguer les tétons des seins d’Amélia au travers du tissu de sa robe. Visiblement le froid les avait fait durcir. Là, j’étais sûr qu’elle ne portait pas de soutien-gorge mais je voulais en avoir le cœur net…
Je pris Amélia par la main de façon à ce qu’elle se tourne complètement et se retrouve face à moi. Avec un sourire coquin, ne me cachant d’un regard pointant sur sa poitrine, je lui dis :
  • Amélia, j’ai l’impression que vous avez froid !
  • Non ça va.
Puis rougissant un tantinet, passant sa main libre sur son sein droit, elle ajouta en souriant :
  • Ils sont très sensibles
  • Surtout que j’ai l’impression que vous ne portez pas de soutien-gorge…
  • Vous êtes observateur, mais je n’en avais pas qui allait avec la robe. (Ton un peu gêné)
  • Ne soyez pas gênée, vous êtes ravissante ainsi… Et même terriblement séduisante.
Je tenais toujours sa main. Elle la remonta et plaqua la mienne sur un de ses seins. Quelle sensation divine. Je sentais son téton durci par le froid et peut-être aussi par le plaisir, sous mes doigts. Je ne pus résister, je la plaquais contre le mur et l’embrassais en la tenant par le cou. Hélas, nous avons dû cesser notre brin de folie, retrouver notre prestance, d’autres clients commençaient à descendre les escaliers de la cave. Tant bien que mal nous finîmes de choisir comme si de rien n’était, portâmes notre choix sur trois demi-bouteilles, pensant plus à rester maître de mes sens. Nous remontâmes les escaliers, moi toujours en premier (Comme le bon usage est regrettable) puis, lui offrant de s’asseoir reculant sa chaise.
Ensuite, je m’asseyais à mon tour en face d’elle. La table était assez petite et des idées me trottaient déjà dans la tête. Les apéritifs nous attendaient.
Nos regards se sont de nouveau croisés. Cette fois, ni l’un ni l’autre, ne baissa la tête. Nous nous sommes souri tout en lui disant quelques mots gentils à propos de son joli sourire...
... et lui tendant mon verre :
  • À la vôtre !
Un sourire coquin aux lèvres, elle me répondit :
À nous ! C’est un très bel endroit et votre présence m’est agréable.
 Séduction
 AMÉLIA
Je n’étais jamais sortie avec un homme aussi charmant, heureusement que j’étais allée acheter cette robe qui ne dépareillerait pas trop avec son élégance.
Le restaurant était charmant et le choix des vins à la cave fut une première pour moi, surtout lorsque Stéphane m’embrassa dans un recoin de la cave.
Le charme du plafond voûté, la fraîcheur de l’air, la chaleur de son corps, et surtout la gêne quand les autres clients sont descendus.
Je n’ai pas pour habitude de faire l’objet de tant d’attention. C’est plutôt l’inverse qui se produit normalement. C’est souvent moi qui prends l’initiative tellement les hommes que je rencontre, de temps en temps, sont si timorés.
Pour une fois, ne pas prendre les devants et se laisser vivre était assez plaisant.
Nous prenions l’apéritif en devisant gaiement. Nos regards étaient remplis de mille et une promesses.
Il avait un regard de braise qui avait pour effet de me sentir totalement nue devant lui, dans cette salle de restaurant bondée.
Le foie gras nous fut servi dans de superbes assiettes en porcelaine blanche. Nous buvions le vin doux à petites gorgées.
L’apéritif et le vin me donnaient de plus en plus chaud. J’avais l’impression que mes joues rougissaient de plus en plus.
  • Pffffff quelle chaleur, vous ne trouvez pas?
Je dégrafais un bouton supplémentaire de ma robe pour avoir moins chaud et je relevais le bas à mi-cuisse. Avec la nappe, on n’y verrait rien.
Sous la table, je retirais mes escarpins. Je restais comme cela les jambes croisées, allongées, uniquement gainées de mes collants.
Au fil de la discussion, mes pieds effleuraient sous la table le bas de son pantalon.
Je continuais la conversation tout en enserrant sa cheville entre mes pieds, lui souriant.
Il semblait un peu gêné. Peut-être connaissait-il bien cet endroit ?
Doucement mon pied droit remontait le long de sa jambe, puis sur son genou. Lentement, je glissais le long de sa cuisse.
Il avait de plus en plus de mal à suivre le fil de la discussion. Mon pied atteignit enfin la destination convoitée,
talon sur sa chaise et légère pression où vous devinez. Tout en étant heureuse intérieurement de mon audace, je poursuivais la conversation avec un sourire enjôleur aux lèvres.
 
Premiers émois
 STÉPHANE
Dégustant notre apéritif, nous discutions de Paris,
de la folie qui y règne, du stress que cela engendre pour ceux qui y vivent et de la chance que nous avons de vivre dans des contrées plus calmes. Même Santiago, qui est une capitale, n’est pas aussi stressant que Paris. Nous faisions, inconsciemment ou non, abstraction de ce qui s’était passé dans la cave. Je n’osais pas trop en parler, me disant que si elle n’abordait pas le sujet, c’était qu’elle préférait que nous en restions là.
Puis le serveur nous amena le foie gras et nous servit le vin liquoreux que nous avions choisi. Il était excellent. Je sentais une douce ivresse me gagner, la chaleur augmentait aussi, l’apéritif et le vin faisaient leur effet. De plus, Amélia, qui devait sentir les mêmes effets que moi, me dit qu’elle avait chaud et dégrafa un nouveau bouton de sa robe. Cela me fit gagner encore quelques degrés. Du coup, ce n’était pas à cause du vin. Le décolleté d’Amélia était de plus en plus provocant. J’avais l’impression qu’elle m’offrait ses seins.
Je voulais les prendre en main, effleurer ses tétons, les faire se dresser, puis, les rouler jusqu’à ce qu’ils soient devenus très durs. Je commençais à avoir une érection !
C’est à ce moment que je sentis une pression sur ma cheville droite. Je ne rêvais pas. Amélia avait ôté ses escarpins et enserrait ma cheville entre ses pieds. Cela eut pour effet d’augmenter mon érection et, par là même, de me gêner un peu. Je connaissais le patron, et je ne tenais pas spécialement à ce qu’il sache ce qui se tramait sous sa table !
J’en étais là de mes réflexions quand je sentis un pied d’Amélia remonter le long de ma jambe.
C’était incroyable. Je la regardais et elle continuait à parler comme si de rien n’était pendant que moi j’essayais tant bien que mal de lui répondre. Son pied poursuivait son chemin et remontait maintenant à l’intérieur de ma cuisse…
Nous en étions arivés là quand le serveur arriva avec les plats de résistance. Il nous demandait si tout se passait bien. « À merveille ! » lui répondis-je, sentant le pied d’Amélia poursuivre sa progression. Il nous servit le vin,
le blanc pour Amélia et le rouge pour moi. Je ne savais pas comment faisait Amélia pour paraître aussi impassible alors que je sentais son pied arriver à la hauteur de mon entrejambe.
Une fois le serveur parti, je ne pus résister. Je passais une main sous la table, attrapais le pied d’Amélia et le plaquais fermement contre mon sexe tout en lui disant :
  • Vous sentez l’effet que vous me faites ?
  • Oui et c’est très agréable !
  • Je ne vous le fais pas dire !
J’avais relâché l’étreinte sur son pied, mais je le tenais toujours et m’en servais pour caresser légèrement mon sexe. Puis je remontais lentement le long de sa cheville, de son mollet sans pouvoir aller plus loin, au risque de m’affaler sous la table. Je bouillais, je voulais aller plus loin. Que le patron me connaisse, ne m’importait plus guère !
Je défis alors discrètement la braguette de mon pantalon et sortis tant bien que mal mon sexe de mon caleçon. Ce n’était pas ce qu’il y avait de plus pratique, mais je n’y tenais plus. Amélia sentit tout de suite que son pied ne touchait plus l’étoffe de mon pantalon, car elle me regarda en ouvrant de grands yeux tout en me souriant l’air plus coquin que jamais…
Je repris son pied et l’aidais à me caresser. Heureusement nous étions au fond de la salle et notre manège passait inaperçu. J’avais la nette impression qu’Amélia n’était pas en reste car une de ses mains avait aussi disparu sous la table et je l’imaginais caressant son intimité.
J’étais tellement excité par cette situation qu’il ne se passa pas très longtemps avant qu’une éjaculation puissante me fasse chavirer. Je regardais Amélia qui elle aussi semblait avoir atteint le point de non-retour ; elle se mordit la lèvre pour ne pas pousser un cri…
C’était incroyable ! Je n’aurais jamais cru qu’un truc pareil pourrait m’arriver un jour…
Bon, maintenant nous avions l’air malin. Enfin surtout moi, avec la main pleine de ma semence et je ne vous parle pas de mon pantalon. J’ai ramassé mon matériel et me suis excusé pour me rendre aux toilettes. Au bout de quelques minutes je réapparus un peu plus présentable.
Nous terminâmes notre repas en riant comme des gamins de ce qui venait de nous arriver.
Je réglais avec discrétion la note...
...puis nous sortîmes du restaurant, nous dirigeant vers les Champs Élysée à la recherche d’un cinéma.


Nos envies
 AMÉLIA                      

Être allée aussi loin dans le plaisir lors d'un repas, quelle audace ! Je n'en revenais pas moi-même. Avoir osé me caresser dans la salle d'un restaurant, heureusement que je ne connaissais personne!
Le voir se prendre ainsi au jeu du désir, fermer les yeux lors de sa jouissance, entendre son léger soupir, sentir au travers de mon collant quelques gouttes chaudes couler sur mon pied, ces traits lors de l'extase, puis son relâchement ensuite, il semblait aussi surpris que moi de ce si tendre moment.
À la sortie du restaurant, c'était main dans la main...
...que nous nous baladions en riant encore bêtement de ce que nous venions de faire. Chaque arrêt, était propice pour une caresse ou un baiser.
Je devenais de plus en plus audacieuse. Je n'arrêtais pas de l'enjôler encore plus, une main sur une fesse, l'effleurant son sexe qui avait repris du tonus, le sentant durcir sous chaque attouchement.
Au détour d'une ruelle, je lui pris la main pour nous engouffrer sous un porche. Je le plaquais contre la porte.
Je l'embrassais avec fougue, mes seins s'écrasant contre sa veste, ma langue caressant ses lèvres, puis s'insinuant à l'intérieur de sa bouche. J'allais jusqu'à caresser sa langue avec la mienne à l'intérieur de sa bouche. Je me plaquais contre lui contre son envie.
Essoufflé, il me dit : « Viens, nous allons être en retard pour la séance de minuit. » Nous repartîmes de plus belle en riant.
Cela me faisait tellement de bien de m'envoler, m’évader ainsi avec lui, loin de tous les soucis. Enfin nous arrivions dans le cinéma, un petit cinéma Vox de quartier, film d'art et d'essai, pas de choix sur le titre, il n'y avait qu'un film à l'affiche!: « Au printemps, les fleurs se cueillent. » Drôle de titre !
Nous rentrions dans la salle.
Dans le noir, je sentais sa main se poser sur ma hanche. Il y avait quelques personnes dans la salle, un ou deux couples, et des hommes seuls.
Par défi, je l'entraînais sur des sièges au milieu de la salle. Le film commençait. Le film contenait de nombreuses scènes de séduction, et d'érotismes. Le film consistait à montrer le devant du grand écran. Le cinéaste avait en fait choisi de filmer les gens à leur insu dans les salles de cinéma devant une projection à caractère érotique.

En postproduction, les effets spéciaux, le « floutage », les juxtapositions de scènes, l’éclairage, les jeux de lumière, donnaient au film des effets nous hypnotisant. C’était même très sensuel.
Puis j’étais encore sous l’emprise de mes émotions ce qui ajoutait certainement du piquant en regardant ce film. C’était bien la première fois qu’une pareille aventure m’arrivait.
J’étais là, à côté de lui. Je le sentais me regarder. Je devinais qu’il avait envie d’aller plus loin. J’avais cette même envie...
Ici dans l'alternance ombre/lumière due au film...Personne ne nous verrait...Puis...Bon...N'est-ce pas la nature humaine…

Folies obscures

STÉPHANE
Nous sommes sortis du restaurant en nous tenant par la main, en riant de ce qui venait de se passer, nous jetant des coups d'œil coquins.
Nous avons marché jusqu’à un petit cinéma de quartier en nous accordant quelques petites pauses pour nous embrasser langoureusement.
Nous sommes enfin arrivés dans ce petit cinéma où passait un film art et essai. Ce n’était pas le genre "grosse production américaine". Nous ne risquions pas de voir débarquer Bruce Willis!
Nous nous installions au milieu de la salle. Il n’y avait pas foule, la lumière s’éteignit et le film commença.
Mes yeux s’étaient habitués à l’obscurité. Je penchais légèrement la tête et constatais qu’un homme s'était installé pas loin d’Amélia.

Le film était assez particulier. Il traitait des films érotiques qui passaient dans les petits cinémas de quartier. Ce n’était pas un film érotique en lui-même, il était plutôt orienté sur les différents publics qui viennent voir ce type de films. Bien sûr les images étaient plus ou moins floutées. Avec la musique, cela donnait une ambiance particulière.

Tout en regardant l'écran, je posais la main sur la cuisse d’Amélia. Elle me regarda faussement surprise par ce que je faisais, tout en me signalant, d'un petit geste rapide, qu’un homme s’était installé près d’elle. Je m'approchais de son oreille et lui disais que je l’avais remarqué mais que visiblement le film ne l'intéressait pas car il dormait à point fermé. Il ne s'apercevrait donc de rien.

Je profitais de la proximité de nos visages pour commencer à l'embrasser dans le cou. Ma main remonta sa robe jusqu'à ses genoux et passa en dessous. Je caressais ses cuisses à travers son collant me rapprochant de plus en plus de son intimité. Amélia se rapprocha de moi. Je passais mon bras autour de son cou et plongeais ma main dans son décolleté pour prendre son sein à pleine main. Quelle sensation agréable. Je jouais avec son téton devinant que cela lui plaisait. C’est alors que de mon autre main, je me rendis compte que, sous le collant, il n’y avait rien, pas de culotte. Je lui susurrais à l’oreille qu'elle était très coquine!
À travers l’étoffe du collant, mes caresses devenaient plus précises. Amélia m’aidait en cela, écartant un peu plus ses cuisses. L'effet ne se fit pas attendre. Elle fit onduler son bassin pour mieux sentir mes caresses. J'attrapais alors le haut du collant et tirais dessus pour qu'elle comprenne que je voulais lui retirer. Elle tourna la tête vers le voisin d'à côté, et, constatant qu’il dormait toujours, souleva ses fesses pour me laisser l'ôter. Elle le fit glisser jusqu'à ses pieds. Je le roulais et le rangeais dans ma veste. Ma main repris son chemin sous la robe et remonta jusqu’à son sexe. Je constatais qu’il était bien humide. Puis, revenant sur ses seins, je dégrafais encore deux boutons, les libérant totalement de leur écrin. Je profitais ainsi de ce spectacle sous les effets de lumière des scènes du film. Elle avait des seins magnifiques, gros et lourds avec de belles aréoles. Je me penchais, le voisin dormait encore! Je plongeais alors la tête vers le téton qui était tout proche de moi. Je l'aspirais, le mordillais. Je devinais que, jambes écartées, d'une de ses mains elle caressait son clito.

Amélia posa sa main sur mon entrejambe et me murmura:
    - Ça t'excite, tu bandes bien fort!
    - Oui, je suis super excité.

Elle poussa ma veste, défit ma ceinture, dézippa mon pantalon, puis, écartant le caleçon, elle sortit mon sexe qu’elle commença à caresser. J‘étais tellement tendu par ce que nous faisions, que j'avais l'impression que mon sexe n’avait jamais été aussi gros.
Amélia avait les yeux fermés, les seins à l'air et sa robe étant remontée jusqu’à la taille, je pouvais distinguer le petit rectangle de sa toison pubienne.

Discrètement je regardais à nouveau son voisin. Il ne dormait plus et avait les yeux rivés sur le sexe d’Amélia. Je voyais sa veste qui bougeait et suivant la clarté, je distinguais son gland.
Comment devais-je réagir ? Tout arrêter ? Prévenir Amélia qu’il y avait un voyeur…
Finalement je décidais de ne rien faire. L'homme leva le regard et vit que je le regardais. Il fut surpris. Je lui fis un clin d’œil pour lui signaler mon indifférence...Il ferma les yeux et pencha la tête en arrière.
Je m'approchais de l'oreille d’Amélia pour lui dire que j'avais envie de sa langue sur mon sexe. Elle me répondit :
    - C'est risqué, il pourrait nous surprendre! (tournant la tête vers son voisin)
Je m'empressais de renchérir:
    - Il n'y a pas de risque, il est bien endormi!

Rassurée, elle se pencha, prit mon sexe dans sa bouche et commença une fellation. C'était merveilleux.

Je passais ma main sur une fesse d’Amélia et commençais à nouveau à lui caresser son sexe tout humide.

Notre voisin ouvrit un œil, poussa sa veste et sortit son sexe encore plus pour mieux se caresser. Il se pencha pour regarder mes doigts passer sur l'intimité d’Amélia et voir sa bouche que je sentais experte aller et venir sur mon sexe.

La scène était surréaliste. Amélia me faisait une fellation. Je lui mettais mes doigts sur ou dans son intimité et un homme se branlait en nous regardant. J’avais déjà connu des situations similaires dans des clubs libertins, mais, dans un cinéma, c’était une première…D'ailleurs c'était vraiment la soirée des premières, première vraie relation extraconjugale, première dans un restaurant, première dans un cinéma… Je ne savais vraiment pas comment ça finirait!

La situation pouvait devenir folle. Je retirais ma main et la posais à nouveau sur une des fesses d’Amélia. À cette vue le voisin se fit entreprenant. Il avança sa main à son tour pour caresser le sexe d'Amélia et finit par entrer un doigt dans son intimité. Il le ressortit pour s'occuper de son clito, puis il remit ses doigts. Je voyais les fesses d’Amélia qui bougeaient et ondulaient. Elle ne me suçait plus très fort! Apparemment ce que nous faisions l’excitait beaucoup.

Cela dura quelques minutes. C'est alors qu'Amélia se redressa pour me dire qu'elle adorait ce que je lui faisais, que je devais continuer.

    - Mais je ne te fais rien!

Elle me regarda surprise par ce que je venais de lui dire, se retourna et vit l’homme à côté le sexe à la main, elle me regarda à nouveau et me dit:
    - Mais ça fait combien de temps que ça dure? 
    - Je ne sais pas! J'avais la tête en arrière et les yeux fermés. Tu me suces trop bien!

     - Je croyais que c'était toi et ça me faisait un bien fou!
  
    - Et bien, continuons! Au point où nous en sommes. Il a tout vu, il participe et, en plus, cela te fait du bien!

Elle me regarda droit dans les yeux, me fit un sourire, se pencha et reprit mon sexe en bouche et recommença à me sucer.

Le voisin reprit aussi là où il en était. Passées quelques minutes, Amélia se remit à onduler. Je passais ma main pour caresser ses seins. Elle me suçait de plus en plus fort, paraissant super excitée.

Je l'arrêtais et lui dit :

    - Tourne-toi, je veux te prendre!

Le voisin stoppa alors ce qu'il faisait. Amélia se retourna et, ce positionnant, prit immédiatement le sexe de ce parfait inconnu dans sa bouche et commença une fellation. Voir Amélia dans cette position avec le sexe d'un autre dans la bouche me plaisait beaucoup.
Je lui soulevais les fesses, me mis en position et entrais en elle sans difficulté tellement elle était mouillée. J'allais et venais en elle doucement. Je sentais qu'elle n’allait pas tarder à jouir car son vagin se contractait de plus en plus sur mon sexe. J'accélérais le mouvement et, du coup, elle suça le voisin plus vite et plus fort. Notre ami attrapa les cheveux d’Amélia et, n'arrivant plus à ce contenir, il jouit sur son visage.
Elle tourna la tête et me dit :

    - Vas-y, plus fort!

J'exécutais cet ordre. J'avais l’impression d’aller de plus en plus profond en elle…Puis ce fut la délivrance, j'arrivais à peine à contenir ma joie que Amélia, à son tour, poussa un petit miaulement...Nous venions de jouir presqu'en même temps…

Nous nous redressions et nous nous réajustâmes nos vêtements.
Amélia m'embrassa et me dit qu'elle avait bien pris son pied. Je lui répondis que moi aussi.

Après un passage aux toilettes pour remettre un peu d’ordre dans notre look, nous quittâmes le cinéma sans attendre la fin du film, sans avoir revu notre inconnu. J’avais des images plein la tête. Et d’un coup, je me rappelais du thème du film:

    - Amélia, j'espère que nous n’avons pas été, à notre insu, les acteurs du prochain film de ce réalisateur!

Nous éclatâmes de rire.
Descente aux Enfers 
                                                        
AMÉLIA

Riant encore comme deux gamins, nous quittions le cinéma en courant. 

Ce rire avait déclenché en moi une envie pressante que je n'avais pu satisfaite. J’en faisais part à Stéphane. Il m'indiqua un petit parc où je pouvais être à mon aise pour satisfaire ce besoin urgent.  
Sur un banc, il y avait une personne qui dormait : un homme, une femme ? Je ne saurais trop dire. Stéphane s'en approcha et me dit;
  • Tu peux y aller! Elle dort à point fermé, sans doute une fêtarde.
  • Ok mais tu te retournes…
Je le voyais se retourner en rigolant comme un bossu. Je lui tournais moi aussi le dos. Pour plus de facilité Je déboutonnais le bas de ma robe. Je riais tellement que j'avais quelques difficultés.
Sortant du parc, je lui disais que je n'avais pas envie que la nuit se termine comme cela. Pour une fois que je sortais de ma campagne, je je voulais m'éclater toute la nuit.
J’ajoutais que j'avais vu dans un reportage que l'on pouvait visiter les catacombes de nuit et que parfois il y avait aussi des soirées organisées.
Stéphane me dit que c'était interdit. Ayant encore des restes d'alcool dans le sang, je lui dis:
  • Et ce que nous venons de faire au restau et au ciné c'est autorisé?
  • Alors...Peut être". Cette nuit, va bien être la nuit des interdits!
Il ne se rappelait plus trop où était l'entrée. Ce qui nous a valu de faire beaucoup de trajet sans doute en trop mais souvent bras dessus bras dessous nous faisons les fous heureux de vivre.
De nombreux « collés/serrés » exacerbant nos sens, nous faisaient retomber en pleine adolescence. À chaque erreur de rue, il devait me faire un petit bisou « plaisir ». Je choisissais l'endroit de mon corps et il choisissait la façon de le faire. Je pense qu'il se trompait de plus en plus exprès, qu'il prenait plus de plaisir à recevoir la punition qu'à nous conduire sur le bon chemin.
Enfin au bout d’un moment, nous croisâmes des jeunes en bringue. J’en profitais pour leur demander le chemin. Pour un peu, j'aurais presque cru que Stéphane ne voulait pas nous y conduire.
  • Suivez nous! Nous allons à une fête là bas!
Nous les suivîmes pou enfin nous trouver devant l'entrée.

Stéphane avait retrouvé son entrain. Pendant tout ce chemin, il n'arrêtait pas de me passer la main sur les fesses.
Il me dit, avec la voie râpeuse de Jean Reno :
  • Alors petite ! prête pour l'enfer!
Et moi de lui répondre :
  • Oui, mais l'enfer des sens! Allez, avance peureux!
Nous suivons les flèches rouges et noires dans le labyrinthe méandres des catacombes. Plus nous avancions, plus l'air était lourd, chargé d'humidité. Des gouttes de sueurs perlaient entre mes seins.
Stéphane s'en aperçut et ne put s'empêcher de venir les recueillir avec sa langue.
Il me plaquait contre la roche et glissait ses doigts en moi.
Je me frottais contre lui puis d'un coup de bassin je me dégageais. J'avais comme l'impression qu'il voulait reculer le moment où nous allions arriver à la fête. Je ne voyais pas pourquoi!
Nous arrivions dans une sorte de grande salle avec des rideaux de velours noir et pourpre qui tombaient des plafonds très hauts. L’éclairage provenait seulement de grands candélabres qui jalonnaient le parcours. Au fur et à mesure que nous avancions dans cette pénombre, une musique sourde se faisait de plus en plus angoissante. 
Instinctivement, je me rapprochais de Stéphane, lui prenant la main. Je m’abandonnais et me laissais guider.


Une faune inconnue
                                            
STÉPHANE

Une fois sortis du cinéma, nous avons bien ri de ce qui s’était passé. Moi qui aime bien l’imprévu et les choses non planifiées, j’avais été servi.
En plus, je n’allais pas être au bout de mes surprises. Je comptais effectuer une petite visite dans une rhumerie que je connaissais afin de déguster un cocktail et passer un moment un peu plus tranquille quand Amélia me déclara qu’elle avait envie de se balader dans les catacombes, qu’elle avait vu un reportage lui apprenant que des fêtes y étaient organisées.
Des fêtes, me dis-je, quel genre de fêtes pouvait-on organiser dans un endroit pareil ?

Après une pause pipi, nous avons donc entamé notre marche vers les catacombes. Ce n’était pas la porte à côté. Je me souvenais vaguement que l’entrée de ce lieu était située près de la place Denfert-Rochereau.
Nous avons donc entamé notre périple jusqu’à la fameuse place gardée par deux lions impressionnants. Notre escapade était entrecoupée de pauses coquines. Lorsque je me trompais de rue, Amélia avait décidé que j’aurais un gage ma fois bien sympathique qui consistait à l’embrasser à l’endroit de son corps qu’elle me désignait.
À ma première erreur, j’ai eu le droit de faire des bisous dans son cou…
À la seconde entre ses seins…La troisième fut volontaire, et là, dans un renfoncement, j’ai eu droit de déposer des bisous sur ses jolis seins. Cette troisième étape dura plus longtemps que les deux premières. Nous eûmes beaucoup de mal à reprendre notre chemin…
Nous arrivâmes finalement sur la place aux lions. Je ne savais pas trop par où nous pouvions atteindre les catacombes. Croisant des jeunes, Amélia posa la question. Par chance, ils s’y rendaient pour participer à une de ces fêtes.
Nous nous retrouvâmes devant une porte. Nous décidions de suivre ces jeunes qui entraient. Ils avaient l’air de connaitre les lieux. Ils avançaient si rapidement que nous les avons perdus de vue. Je préférais prendre mon temps. Nous n’y voyions pas grand-chose dans cette pénombre et je ne savais pas trop où nous mettions les pieds, dans tous les sens du terme!
« Nous nous enfonçons dans le ventre de Paris… » disais-je d’une voix d’outre-tombe en riant.… Le chemin était en pente plus ou moins accentuée en fonction des passages, je sentais bien que nous descendions. Il faisait de plus en plus chaud. Mes yeux s’habituant à l’obscurité, je pouvais distinguer des gouttes de sueur entre les seins d’Amélia.
Ce fut plus fort que moi. Je la plaquais contre le mur pour passer ma langue entre ces deux magnifiques globes. J’en profitais pour passer mes mains sur ses tétons qui réagissaient immédiatement. J’avais bien plus envie d’elle que de continuer sur ce chemin. Visiblement Amélia y tenait, elle se dégagea et nous reprîmes notre chemin.
Je commençais à entendre de la musique, genre techno, et des lueurs scintillaient comme des feux follets. Effectivement, un peu plus loin, nous pouvions voir que les murs étaient recouverts de tentures noires ou pourpres, de grandes torches permettaient de distinguer un peu mieux les lieux.
Il faisait toujours de plus en plus chaud. Pas de doute, nous approchions du lieu de la fête. Nous croisâmes une fille le cul nu qui croyait avoir trouvé un coin tranquille pour une pause pipi. Nous la saluâmes. Plus loin, nous entrâmes dans une salle. Le son était extrêmement fort, nous ne nous entendions plus. Il y avait des jeunes le torse nu, les cheveux longs, la tête dans les enceintes qui se faisaient aller suivant le rythme…
Je m’attendais à ne trouver que trois ou quatre bougies, un mange-disque alors que nous assistions à une belle « free party » très high-tech. C’était assez incroyable, chapeau à l'organisateur pour la qualité de ce son et lumière. Dans cette bonne ambiance communicative, des cataphiles (c’est comme cela qu’on appelle les habitués de ces lieux et les cataflics ceux qui les pourchassent) échangeaient joints,
bière, verres d’alcool...
Nous étions une bonne cinquantaine, certains visiblement des habitués et d’autres présents, comme nous, sans doute pour une première fois.
Pris dans l’ambiance,…nous nous mîmes à danser sur ce rythme qui ne nous déplaisait pas.
Au bout d’un moment, dansant et buvant un petit coup, la salle devenait peu irrespirable. J’en fis part à Amélia qui confirma mon impression.
J’avais remarqué un couple qui, soudain, avait disparu derrière une tenture pour réapparaitre un moment plus tard…
Je pris Amélia par la main et nous nous dirigeâmes vers cet endroit. Nous nous faufilâmes derrière la tenture. Il y faisait sombre. Nous arrivions dans un long couloir, à son extrémité, je devinais quelqu’un. Nous dirigeant vers cette personne, une jeune femme peu habillée...
...semblait nous attendre et elle nous dit :
  • Si vous voulez être tranquille passez à ma gauche, si vous voulez de la compagnie, passez à ma droite…
Je m’apprêtais à prendre sur la gauche quand Amélia me tira par la main vers la droite…
  • Mais tu sais ce qui nous attend ici ? Que voulait-elle dire par de la compagnie ?
  • Je n’en sais rien, ce sera la surprise!
Amélia me surprenait encore par son espièglerie, moi qui la croyais assez réservée. Elle n’hésitait pas à se lancer dans des aventures dont nous ne savions vraiment pas l’issue, où cela pouvait nous mener…
Nous continuions sur la droite pour finalement déboucher sur une autre salle, elle aussi éclairée de torches, les murs recouverts des mêmes tentures rouges et noires…Mais soudain, effroi, Amélia ayant un mouvement de recul, des crânes et des os entassés dans tous les recoins…
Nous ne pouvions pas oublier que les catacombes sont en fait un vaste cimetière!
Impensable, dans cette pièce se trouvaient deux énormes lits. Que pouvait-il bien se passer? Notre curiosité devenait sans limite!

Les clés du mystère
          
AMÉLIA

À peine entrés dans la pièce, deux hommes bodybuildés...
...uniquement vêtus d’un pagne se présentèrent les mains jointes. Une fille toute de noire vêtue se joignit à nous.
Elle portait un coussin rouge où deux clés brillaient...
...sous la lueur des chandelles. Dans un coin de la pièce un guéridon avec une corbeille de fruits et d’autres douceurs…
Elle nous dit voici les clés du plaisir, celle du vice et celle de la vertu. Choisissez en chacun une, elle scellera votre condition pour les deux heures à venir.
Stéphane et moi, nous nous regardions, étonnés.
Il hésitait mais je le soupçonnais de savoir où nous étions tombés. Je me disais que j’étais venue dans cet endroit et que j'en profiterais pour m’amuser jusqu’au bout. Je le regardais droit dans les yeux, et lui disais, prenant la voix si particulière de Léonie Bathiat (Arletty : dans hôtel du nord en 1938 avec sa réplique Atmosphère, les plus curieux iront voir), dans ce film que l’on retournait souvent voir avec mon grand-père :
  • Alors bébé, tu la prends cette clé ou tu veux que je t’aide.
Stéphane ne bougeait pas. Tant pis, je pris une clé, il aura l’autre par défaut. La fille me conduisit vers un coffre et me dit :
  • Si ta clé ouvre le coffre, c’est que tu auras celle du vice et que ton ami aura la vertu !
Je m’approchais du coffre, un peu anxieuse, je glissais la clé dans la serrure. Je retenais mon souffle, le coffre s’ouvrit.
J’hallucinais ! À l’intérieur du coffre reposait sur du velours tout un attirail des plus étonnants : des fouets, martinets, lanières, ceintures, sangles, menottes, enfin le coffre était rempli de pleins d’objets hétéroclites.
La fille s’approcha de Stéphane et lui dit :
  • Tu es libre ! Le mot rouge est coquelicot !
Puis La fille actionna une manette derrière le lit. Il en sortit quatre anneaux. Les deux hommes s’approchèrent de Stéphane pour l’entraîner vers le lit.
Stéphane ne disait rien. Il se laissait faire. Les hommes le déshabillèrent et l’allongèrent sur le lit en boxer et tee-shirt. Ils l’attachèrent avec des lanières souples aux poignets puis aux pieds.
Les lanières lui permettaient de bouger quand même un peu. Il me regardait toujours ébahi. Il ne prononçait aucun mot mais je lisais dans son regard brillant que la situation lui plaisait.
La fille me montra un bouton d’appel en cas de problème. Je sentais dans mes veines mon sang qui bouillonnait. Je n’avais jamais connu cela, avoir un homme comme cela à ma disposition.
Dans le coffre, je prenais divers objets que je plaçais à côté de lui sur le lit. Je lui bandais les yeux avec une étoffe noire. Je l’embrassais, jouais avec ses lèvres, passais ma langue entre pour aspirer la sienne. Il essayait de me suivre avec sa langue mais il ne me voyait pas. Je prenais un grain de raisin dans ma bouche et je lui caressais les lèvres. Je faisais couler le jus du fruit sur elles, venant le déguster ensuite. Le jus du raisin s’écoulait le long de son cou et ma langue poursuivait ce sillon luisant.
Je sentais sa respiration s’accélérer. Je lui demandais s’il voulait arrêter et c’est à peine si dans un souffle je l’entendis me dire de continuer.
Je dégrafais encore cinq boutons du bas de ma robe et je me plaçais assise à califourchon sur ses cuisses. Je pris un autre raisin et je fis couler le jus sur son torse, puis sur son ventre et enfin dans son nombril.
Je me penchais alors pour recueillir chaque goutte de ce liquide sucré y compris dans son nombril. Je sentais son sexe emprisonné dans son boxer qui ne demandait qu’à sortir. Avec ma langue, je léchais chaque recoin et pli de son ventre puis je remontais jusqu’à son torse. Au fur et à mesure de mes caresses, mes seins venaient s’écraser sur lui.
D’un coup de bassin, il arriva à placer son sexe sous le mien. Il se mit à le bouger frénétiquement comme s’il voulait me pénétrer.
Je sentais son vit frotter contre mon sexe qui coulait de plaisir de plus en plus sur lui. Soudain inattendu, un orgasme me prit par surprise et je m’effondrais sur son corps en jouissant.
Je mis dix minutes avant de me remettre mais la puissance de cet orgasme avait décuplé mon envie de le posséder.
Je basculais sur le côté, posais ma joue sur son ventre, mes cheveux épars sur son torse. Je regardais son sexe qui bougeait sous le tissu. Je jouais à l’effleurer avec mes doigts. À chaque fois son sexe frémissait et semblait chercher la caresse. J’approchais ma bouche du bout qui sortait du boxer. Je soufflais dessus doucement. J’entendais son souffle et ses gémissements devenir de plus en plus rauques.
Plus ma tête descendait vers son sexe et plus je le sentais se tendre, et plus j’avais envie de sentir la caresse de son sexe sur mes joues, sur mes lèvres, sur ma langue et je le prenais dans ma bouche. Je l’engloutissais entre mes lèvres et le pressais doucement puis j’enroulais ma langue autour de sa tige.
J’appréciais ainsi chacune des gouttes qui perlaient de son gland.
Je sentais sa veine vibrer le long de ma joue, un pur délice. Je commençais de lents va-et-vient avec ma main, les accompagnant de ma langue et de mes lèvres.
Je ne sais pas comment il s’y prit, mais je sentis sa main qui me caressait en même temps. Mon souffle s’accélérait. Je sentais venir une nouvelle envie de jouir. Je me dégageais et je descendais son boxer pour le chevaucher. Nos sexes se touchaient et malgré ses mouvements il n’arrivait pas à me pénétrer. Je le pris dans ma main, plaçais son gland doucement entre mes nymphes puis je me laissais tomber. Il m’empalait jusqu’à la garde.
Ses hanches entamèrent le ballet des va-et-vient. Je me faisais aller de plus en plus vite. Mon bassin ondulait en cadence. Je me couchais sur lui. Mes seins ballottaient tout contre son torse. Mon plaisir grandissait de plus en plus. Je le sentais m’envahir. Puis… soudain… l’explosion de mes sens…mes cris...
...auxquels il me répondait… nous jouissions ensemble… Que c’était bon. Je l’accompagnais jusqu’à ses derniers soubresauts, sentant ses jets chauds tout contre mes parois. 
Épuisée, je posais ma tête sur son épaule et je m’endormis.

Sous tes reins
 STÉPHANE

Nous étions accueillis dans cette grande pièce par deux hommes et une femme.
Les deux gars, bien musclés restaient immobiles près d’un lit. La femme, toute de noire vêtue s’approchait de nous avec un coussin sur lequel trônaient deux grosses clés. Elle nous demandait d’en choisir une chacun. Devant mon hésitation, Amélia prit les devants et choisit en premier. La fille l’emmena vers un coffre dans le coin de la pièce. Comme par magie, la clé permit d’ouvrir ce coffre. Elle expliqua alors qu’Amélia avait choisi la clé du vice et que la mienne était donc celle de la vertu. Puis, s’adressant à moi, elle me dit :
  • Tu es libre, le mot rouge est coquelicot.
Je me demandais qui pouvait bien dire ce charabia… Je laissais faire…
Pendant qu’Amélia faisait visiblement l’inventaire du contenu du coffre, les deux gars m’invitèrent alors à m’approcher du lit en me disant :.
  • Tu devras te plier aux désirs du vice !
  • Hum, c’est-à-dire ? Quels sont ces désirs ?
  • Tu les découvriras ! Pour le moment nous allons te déshabiller et t’attacher sur le lit.
Je venais effectivement d’apercevoir quatre anneaux bien en évidence aux quatre coins du lit et je comprenais tout de suite ce qui m’attendait.
En un rien de temps, je me retrouvais allongé sur le lit, les jambes et les bras en croix avec pour seule protection mon boxer.
Je devais admettre que la situation m’inquiétait un peu mais aussi elle m’excitait au plus haut point.
C’est alors qu’Amélia s’approcha pour me placer un bandeau sur les yeux.
Une fois cet artifice bien en place, elle prit mes lèvres pour jouer avec sa langue. Au bout d’un petit moment, je sentais qu’elle me caressait avec un grain de raisin. Elle le roulait sur ma peau puis, l’écrasant, elle faisait couler le jus afin de venir le lécher dans le moindre repli de mon être. Elle joua ainsi un long moment mettant mes sens en émoi. Je ne savais plus trop où j’en étais. C’est alors qu’elle se mit à califourchon sur moi. Elle jouait toujours avec ses grains. Cela avait drôlement l’air de lui plaire. J’adorais sa langue sa langue sur mon torse, sur mon ventre, dans mon nombril… Au moment où elle remonta vers mon visage, je pus bouger légèrement. Mon sexe prisonnier de mon boxer se trouva alors au contact avec le sien.
Je bougeais mon bassin afin de caresser son sexe avec le mien. À mon grand étonnement, je sentis Amélia exploser de plaisir. Était-ce la situation, l’endroit… ou moi… allez savoir… Toujours est-il qu’Amélia venait d’avoir un violent orgasme. Elle s’écroula sur moi. Un court moment de répit, elle reprenait très vite ses esprits de coquine pour mon plus grand plaisir.
Elle passa sur un côté. Je sentis sa tête se poser sur mon ventre puis sa main caresser mon sexe toujours à travers le boxer. Enfin elle le libéra. Sa bouche m’engloutit comme une affamée. Elle commença à me sucer, divine fellation, jouant avec sa langue, sa bouche, ses doigts… Je m’aperçus alors que ma main droite était libre. Le lien n’avait pas dû être assez serré. Amélia étant à genoux près de moi. Je pouvais passer ma main sur ses fesses puis descendre le long de son sillon pour atteindre son sexe. Il était incroyablement humide et chaud. Je sentais son clitoris sous mes doigts, tendu à l’extrême, je jouais avec, je sentais Amélia de nouveau au bord de l’explosion…
Elle changea alors de position pour revenir au-dessus de moi. Elle baissa mon boxer de façon à libérer entièrement mon sexe. Je la sentais placer mon sexe entre ses nymphes. Elle me guidait doucement dans son antre chaud pour enfin se laisser totalement pénétrer. Elle s’allongea sur mon torse.  Sa splendide poitrine s'écrasait tout contre moi. Nos mouvements allaient à l’unisson. Elle était terriblement excitée, je ne l’étais pas moins. Nous n’avons pas tardé à jouir ensemble dans de forts cris d’allégresse.
Amélia se plaça sur mon côté, la tête sur mon épaule et s’endormit.
Je me sentais bien. Je n’y voyais toujours rien, mon bandeau sur les yeux. J’aurais pu de ma main libre le retirer mais je décidais à jouer le jeu jusqu’au bout. Quelque chose me disait que cela n’allait pas s’arrêter là. C’est alors que je me remis à penser aux deux gars et à la fille en noir. Étaient-il restés là à nous regarder ?
J’eus bientôt une réponse, du moins concernant la fille car je sentis quelqu’un de l’autre côté de moi. Elle me murmura à l’oreille :
  • On m’appelle Coquelicot…
Je savais que le coquelicot était synonyme, de passion, d’érotisme…
Je sentais son souffle, puis sa bouche se posa sur mon cou et descendit sur mon ventre. Il n’en fallait pas plus pour que je me retrouve de nouveau avec une belle érection, toujours plus ou moins emprisonnée dans ce boxer. Ayant toujours les jambes attachées, je ne pouvais pas m’en débarrasser. Visiblement ce ne fut pas un problème pour Coquelicot qui en trois mouvements le déchira et me libéra complètement cette fois.
Le bruit réveilla Amélia. Je la sentis bouger et sa bouche vint goulûment embrasser la mienne alors que je sentais mon sexe happé par celle de coquelicot.
L’excitation me gagnait de nouveau, deux filles chaudes s’occupaient de moi.
Coquelicot se releva et commença par sa main à me caresser. Je sentais ses seins gonflés qui se frottaient contre mon torse. Amélia vint me caresser elle aussi et laissa sa main gauche sur mon sexe.
Les deux femmes commencèrent à me caresser ensemble, leurs poitrines contre mon torse. L’atmosphère devenait de plus en plus chaude.
Coquelicot pris ma main libre et la plaça sur son sexe en me demandant expressément de la caresser, ce que je fis. Elle était mouillée comme jamais. Mes doigts pénétraient son intimé avec une facilité déconcertante.
Amélia défit le lien de ma main gauche et me demanda la même chose. Mon autre main exécuta cet ordre de fort belle manière. Mes doigts allaient et venaient dans leur intimité, c’était délicieux. Leur clitoris gonflé, brûlant, mon sexe chaud et ferme… que de plaisir ! Nous commencions à gémir ensemble. Ces deux femmes au bout de mes doigts prenaient leur pied. C’est à ce moment que le bandeau choisit de se dénouer. Quel spectacle ! Coquelicot, vêtue simplement de bas et porte-jarretelles rouge embrassait à pleine bouche Amélia. Elles continuaient toutes les deux à me caresser, mes deux mains toujours occupées avec leurs intimités.
Mes mains ruisselaient de leur plaisir.
J’observais leurs corps. La main gauche de Coquelicot caressait un sein d’Amélia. Mes yeux ne pouvaient se détacher de toutes les opportunités offertes par ces deux corps.
Puis elles se séparent et décidèrent de me rendre ma liberté en défaisant les liens qui retenaient mes pieds et ma main gauche.
Coquelicot fit allonger Amélia sur le dos, lui ouvrit délicatement les jambes et plongea sa tête vers l’intimité d’Amélia. Elle savait que j’étais derrière elle et elle bougeait ses fesses comme pour m’inviter à m’approcher plus encore, ce que je fis puis d’un coup de rein, je la pénétrais dans un râle de plaisir. Tout son corps vibrait tandis que sa bouche buvait et mangeait le sexe d’Amélia avec la même gourmandise que la mienne.
Je les observais, regardant le corps de ma maîtresse du moment se mouvoir au rythme de mes va-et-vient, puis je lisais dans les yeux d’Amélia un immense bien être.
J’avais cette vision de l’intensité érotique, de mon sexe qui pénétrait avec application et délectation celui de Coquelicot qui elle-même faisait gémir de plaisir Amélia.
Comme je les trouvais belles, des femmes dans toute leur essence. Et moi j’avais l’impression d’être le mâle dominant avec ma meute, l’étalon avec ses femelles.
Puis, d’un coup, sans prévenir Coquelicot poussa un cri de plaisir, son orgasme était violent. Elle roula sur le côté me laissant le champ libre pour venir pénétrer Amélia à son tour. J’entrais en elle sans difficulté tant elle était excitée et humide. Ses seins bougeaient au rythme de mes coups de boutoirs. Ses seins que j’adorais, Coquelicot entreprit d’en caresser les tétons. Amélia me regardait droit dans les yeux. Je ne lâchais pas son regard. Je sentais son plaisir monter mais je voulais que ce moment dure, c’était si bon, si intense. Je fus le premier à lâcher prise. Ce fut comme une vague de plaisir qui me submergea au moment où j’explosais au plus profond d’Amélia. Elle me suivit dans la seconde poussant un gémissement et ondulant sous son plaisir. Je m’allongeais entre mes deux maîtresses, épuisé.
Ce fut Amélia qui me réveilla, nous n’étions plus que tous les deux…
          - Quelle nuit!
          - Oui je me souviendrais toujours de cette première visite à Paris !
Nous nous rhabillâmes, mon boxer en moins. Je jetais un œil à ma montre, il était 7 heures du matin. Mon hôtel étant le plus proche, je proposais à Amélia d’y venir pour se reposer un peu. En repassant dans la salle de danse, je fus surpris de voir qu’il y avait encore pas mal de monde. Coquelicot se déhanchait au son d’une musique techno. Elle nous aperçut et nous fit un petit signe d’adieu de la main…
Nous avons tant bien que mal retrouvé la sortie de ce labyrinthe et prîmes un bon bol d’air frais. Cinq minutes plus tard nous montions dans un taxi en direction de l’étoile vers mon hôtel.
 

Insatiables
                                                               
 AMÉLIA
 Dans le taxi, épuisée, je retirais mes chaussures et je repliais mes jambes sous moi, ma robe remontée à mi-cuisse. L’état de nos tenues ne laissait aucun doute sur nos activités nocturnes passées. Je me rendis compte que ma robe était ouverte jusqu’à la hauteur de mes seins. En fait, seulement trois boutons tenaient encore attachés.
Heureusement il faisait encore nuit, personne ne verrait rien. Je regardais Stéphane, il somnolait un léger sourire sur les lèvres. Ses traits étaient détendus. Il semblait épuisé mais moi non, le petit somme m’avait permis de reprendre des forces. J’avais encore des envies qui me traversaient l’esprit. Je regardais son entrejambe, en me souvenant avec délice qu’il était nu en dessous.
Mes doigts se faisaient légers pour frôler ses genoux. Au contact de mes mains, il bougea comme pour chasser une mouche. Je les laissais posées sur lui, le temps qu’il s’habitua. Puis, alors, qu’il demeurait toujours immobile, mes mains remontèrent lentement sur l’intérieur de ses cuisses. Finalement, je le sentais tressaillir à ce contact. Ses muscles se contractèrent sous le passage de mes doigts, plus je remontais et plus je sentais la chaleur de son corps filtrer à travers l’étoffe. Je voyais sa réaction à travers son pantalon. Il me sembla entrevoir un léger mouvement à peine perceptible, puis cela s’amplifia.


Je jouais ainsi avec ses sens. Il était encore à moi quelques heures. Je voulais encore en profiter un peu. Mes doigts jouaient avec son envie qui augmentait encore. Je défaisais les boutons de son pantalon sauf le premier. Ma main entrait enfin en contact de son sexe. Il était avachi le long de la portière, les jambes étendues prenant la place de deux.
J’étais à quatre pattes sur la banquette et je me penchais en avant pour le caresser. Je faisais sortir son sexe de sa braguette et je tendais ma langue vers lui puis je le pris entre mes lèvres. Je le sentais durcir. Puis je l’engouffrais en entier dans ma bouche et commençais à le caresser avec la langue.
Je sentais sa main venir se poser sur mes cheveux. Ma langue jouait tout autour de sa couronne. De plus en plus rapidement, je sentais ses veines palpiter sous sa peau, l’une frémissait le long de ma joue. Je l’accompagnais avec la langue. Ses tressaillements augmentaient en intensité et soudain, je sentis qu’il venait par à-coups… Quelle douce satisfaction d’arriver encore à avoir ce doux plaisir délicieusement amer à déguster encore une fois. Ma langue passait sur mes lèvres pour en sentir encore le goût, quand mon regard tomba sur le rétroviseur intérieur, je croisais le regard brillant du chauffeur, un éclat de désir passait dans ses yeux. Je devenais rouge de confusion. Je l’imaginais occupé à jouer avec les difficultés de la circulation, mais en relevant la tête, je me rendis compte que les rues étaient désertes, que nous étions à l’arrêt à un feu rouge. D’ailleurs, il me semblait que cela durait un peu trop longtemps et pour cause. Je vis son compteur rouge qui indiquait « Fin de service ». Je trouvais cela étrange. Mais son regard m’hypnotisait, brillant. Il me jeta un sourire enjôleur.
Je le regardais droit dans les yeux, tout en me repositionnant assise, toujours en le fixant. Je dégrafais les derniers boutons de ma robe pour le provoquer et passais mes mains sur mon corps. Je me caressais les seins d’abord puis faisais pointer les tétons. Ensuite mes mains descendirent sur mon ventre pour venir se joindre à mon entrejambe.
Je commençais un lent va-et-vient en bougeant les jambes face à lui. Mes yeux se fermaient par moments, ma tête renversée sur la banquette. Mes gémissements emplissaient l’habitacle de la voiture. J’ouvris un œil et je le vis en train de me filmer avec son portable.
Je me demandais depuis combien de temps il filmait quand soudain je sentis qu’il se glissait entre les deux sièges pour avancer son bras vers moi. Il me caressait en douceur faisant encore monter mon envie d’un cran.
Je lui dis simplement « Viens ». En un instant, il était face à moi. Il avait eu le temps d’ouvrir son pantalon, tout en plaçant son vit bien dur sur ma bouche. Instinctivement, je le pressais entre mes lèvres, je jouais avec ma langue. Il tremblait déjà de désir et d’envie. Je me glissais pour le faire coulisser entre mes seins.
Il était parcouru de soubresauts. Je le sentais vibrer, quelques gouttes perlaient au bout. Son excitation était si grande depuis qu’il devait nous regarder, qu’il vint très rapidement. Son jus gicla sur en ma bouche et sur un œil. Son goût était différent de celui de Stéphane, plus amer. Je me retournais vers Stéphane qui ne dormait plus, et qui tenait toujours le portable du chauffeur filmant cette scène.
Je me réajustais. Le chauffeur repassait à l’avant. Stéphane glissait son portable dans sa poche. Nous redémarrions en direction de l’hôtel.
L'ivresse du sexe
                                     
 Stéphane

Je m’effondrais sur la banquette du taxi. Je donnais l’adresse de mon hôtel au chauffeur, dix secondes après, je m’endormais. Je partais dans des rêves où se mêlaient diablotines sexy, squelettes, musique assourdissante…
Une des diablotines s’approchait de moi, me donnait un baiser fougueux et passait une main sur mon intimité me provoquant un soubresaut, me tirant de mon rêve. D’un œil, je constatais qu'une autre diablotine était réellement en train de s’occuper de mon sexe! Incroyable…
Amélia était à quatre pattes sur la banquette. Elle me faisait une fellation.
Non je ne rêvais pas! À mon grand étonnement, après cette soirée et la fatigue, mon sexe était tendu, plus dur que jamais, visiblement pas encore rassasié.
Nous étions arrêtés à un feu… vert! Le taxi ne bougeait pas! Le chauffeur avait les yeux rivés sur la scène, même plus que les yeux d’ailleurs! J’apercevais son téléphone en train de filmer. J’étais sur le point de réagir quand une dernière caresse de la langue d’Amélia me fit venir presque douloureusement, j’explosais dans sa bouche et rien n’en ressortit. Amélia passait avec délectation sa langue sur ses lèvres, puis une dernière fois sur mon gland comme pour en extraire la dernière goutte.
Elle se redressait et se rendit compte du manège du chauffeur. Je pensais qu’elle allait s’offusquer!  Bien non! Au contraire, elle s’adossa confortablement à la banquette pour se caresser face à l’objectif. Elle débuta par ses seins merveilleux,  puis remontant ses pieds sur la banquette, elle ouvrit ses jambes au cinéaste improvisé en caressant son sexe. Je sentais son excitation grandir. Elle commençait à gémir, quand elle proposa au chauffeur de la rejoindre. Celui-ci ne se fit pas prier. Il se faufila à l’arrière en me donnant son téléphone au passage. Je continuais de filmer. Amélia lui fit connaître le même sort que moi, visiblement très excité, il jouit rapidement.
Enfin, reprenant nos esprits et nos positions, nous redémarrions en direction de l’hôtel. Arrivés, nous montions à ma chambre.
En passant la porte de la chambre, je me rendis compte que j’avais gardé le téléphone du chauffeur…Intéressant, je ferai une copie avant de lui téléphoner pour le lui redonner!
Le temps de passer par les toilettes, lorsque j’en ressortais, Amélia était assise dans un fauteuil près du lit, entièrement nue.
Son regard en disait long sur la suite…Je me disais : « Quelle insatiable, elle doit être en gros manque! Nous voilà enfin seuls». Durant toutes nos aventures, nous avions toujours été avec de la compagnie!
Je m’approchais d’elle tout en me déshabillant. Sa soif de sexe était contagieuse. Je ne lâchais pas son regard de braises. Nu à mon tour, je m’agenouillais, approchais ma bouche d’un de ses seins, passais ma langue sur un des tétons, le prenais entre mes lèvres. Je le sentais durcir immédiatement. Je faisais subir la même punition à son jumeau.
Je me relevais, embrassais sa bouche, ma main descendant sur son ventre, j’arrivais à sa toison, puis à son petit bouton que je caressais délicatement. Ses cuisses s’écartaient pleine de son envie. J’écarquillais son abricot afin de bien profiter de ce spectacle. Il était magnifique, baignant dans son humidité, une larme onctueuse et blanche s’en échappait, ce qui contrastait avec le rose de ses chairs. Son clito énorme, gonflé, dardé paradait comme un joyau sur son écrin. Quel magnifique spectacle!
J’étais énorme. Je me plaisais à la contempler tout en me caressant d’une main. Elle avait les yeux fermés.
Je venais me placer entre ses cuisses, devant le fauteuil, rouvrant ses jolis yeux embrumés par le désir, elle avançait ses fesses au bord du fauteuil. Toute béante et offerte, elle posait un pied sur le lit et l’autre sur mon épaule. Écarquillée de la sorte c’était un régal pour mes yeux. Je me penchais à nouveau pour titiller, agacer son clito, passant et repassant ma langue entre ses nymphes.
Je ne tenais plus presque à en avoir mal, ce qui décuplait ma grosseur la désirant encore plus. Je pris mon vit et m’enfonça le plus loin possible dans son antre chaud… Son corps se tendit, s’arcbouta, elle poussa un long soupir suivi d’un violent cri…j’avais tellement  envie de la voir à nouveau jouir…
Je la soulevais pour nous retrouver à quatre pattes sur la moquette. Je ressortais pour me placer derrière. Elle s’offrait derrière relevé en levrette. Je devenais fou. Je me sentais devenir animal devant cette vision. D’un coup rapide de mes reins, je l’empalais. Quel plaisir! Je plongeais en elle, allant et venant par de grands et longs coups. Son corps était parcouru de spasmes. Elle me donnait l’impression d’être ailleurs, dans son monde. Elle se donnait. Son souffle s’accélérait. Des « Ooh » des « Oui » de plaisirs retentissaient dans la chambre…Elle n’allait pas tarder à jouir et moi aussi…Quel plaisir de tenir ses hanches, de voir ses fesses onduler, d’entendre les claquements de nos corps sous chaque élan. Je ne me retenais plus, comme si je voulais être entièrement en elle…
J’avais tellement de plaisir dans cette position qui me permettait de la tenir par les hanches, de la faire aller plus ou moins violemment pour que cela dure le plus longtemps possible, de lui caresser le dos captant ses seins à pleine main, de caresser ses reins jusqu’à ses épaules, sa nuque, revenir à sa croupe, écarter ses fesses pour voir sa noisette brune se dilater sous les va-et-vient. Quel bonheur de la voir ainsi, de lui faire l’amour, de durer…Puis nos cris de fauves…Nos orgasmes fous, nos soubresauts…Elle me serrait fort pour sentir chaque gicler. Je sentais ses lèvres comme applaudir sur mon mât de cette offrande en elle. Elle semblait ne pas pouvoir se freiner. Ses orgasmes s’enchainaient, je les sentais faire vibrer mon mât. Je n’en pouvais plus…
 À son grand désespoir, je me retirais pour m’allonger, repu, sur le lit.
C’est alors qu’Amélia me rejoignit, se positionnant au-dessus de moi, mes mains attrapant ses hanches fougueusement. Je plaquais son sexe humide contre mon ventre. Elle en voulait encore.
Elle commença alors à se frotter contre moi. La sensation de chaleur et de douceur de sa peau était exquise. Mes mains prenaient ses seins et j’effleurais chaque téton, les agaçant délicieusement. Elle se penchait vers l'arrière, belle, ses mains au niveau de mes genoux. Son sexe ruisselait de nos nectars. J’en enduisais deux doigts que je lui offrais puis revenais  pour aussi la goûter.
Mes doigts jouaient avec son clito pendant qu'une de mes mains continuait à caresser ses seins dont les tétons pointaient toujours de manière indécente. Ils étaient durs, tout comme mon sexe derrière ses fesses. Puis n’y tenant plus elle prit à nouveau mon sexe, le strangulant à la base violemment m’arrachant un petit cri de douleur, elle me serra un long moment et chose impensable je grossissais à nouveau. Quelle femme, quelle technique… Elle s’empala directement dessus le tenant toujours comme un stylo, serrant très fort, je disparus, englouti, dur en elle, au plus profond de ses entrailles. Elle me guidait, elle me voulait…Quel plaisir !
 

Une masseuse torride
 Amélia

Je jouais avec son sexe en le faisant entrer en moi de plus en plus vite puis de plus en plus lentement. Je le sentais venir… Je m’accrochais à ses épaules et nous nous endormions comme cela dans les bras l’un de l’autre.
Au réveil, Stéphane était encore sous moi et je sentais que son sexe était un peu moins en forme, voir plus du tout puisqu’il était ressorti presque entièrement du mien.
Je passais dans la salle de bains, prenais une douche. Je laissais aller le jet puissant d’eau tiède sur mon corps. La caresse de l’eau sur mes seins, ma nuque, mon dos et mes reins me redonnait de l’énergie. Je pensais à Stéphane qui dormait encore épuisé sur le lit, le sexe encore couvert de nos nectars.
Je décidais de venir jouer un peu avec lui, avec ses sensations et je me lançais un défi. Je vidais les fruits contenus dans une coupe en verre sur la table. J’allais dans la salle de bains la remplir d’eau, un peu de gel douche et une petite éponge douce de massage : le laver sans qu’il ne s’en rende compte afin de le rendre de nouveau « opérationnel » le plus rapidement. J’étais comme affamée et alors…
Je m’asseyais à côté de Stéphane. J’entreprenais délicatement de lui faire un brin de toilette. Je trempais l’éponge dans l’eau savonneuse, lui savonnais doucement le ventre puis le bas-ventre. Je saisissais alors son sexe entre mon pouce et mon index pour lui redonner de la vigueur. Je le posais dans ma main et de l’autre, je le caressais avec l’éponge. D’abord des effleurements légers puis de plus en plus je le pressais. Son sexe ne tarda à se tendre.
Il ne se réveillait toujours pas ou faisait-il semblant ? Je continuais mes caresses de plus en plus pressantes. Enfin, je l’entendis gémir, son sexe couvert de mousse.
C’est alors que quelqu’un frappait à la porte de la chambre. Je l’abandonnais sur le lit, nu, le sexe tendu.
Je ne sais pas quelle idée saugrenue m’était passée par la tête. Je m’étonnais parfois moi-même. Il y avait un petit magazine sur la table de chevet où trônait en première page une publicité pour des massages érotiques à domicile. Je m’étais discrètement renseignée au réceptionniste de l’hôtel afin de m’assurer que cela ne poserait aucun problème. Sa réponse suffisamment vague me rassurait. J’avais donc pris un RDV avec une masseuse. J’étais tout excitée à cette idée.
J’étais nue, impudique, heureuse à l’idée de ce petit cadeau. J’ouvrais à une superbe jeune femme dans le milieu de la vingtaine, d’origine Thaï ou Vietnamienne :
  • C’est bien ici Amélia et Stéphane. Je n’ai pris que le minimum pour ne pas trop éveiller les soupçons. Parfois dans certains hôtels nous éprouvons quelques difficultés…

Nous échangions quelques banalités avant d’en arriver à la prestation.
Elle sortait toute sa panoplie de parfaite masseuse, les disposait sur une serviette épaisse de tissu éponge, sur le lit sans bruit:
  • C’est pour Monsieur ?

Mi-amusée, je lui répondais :
  • Oui, Monsieur est bien fatigué, vous voyez il est toujours endormi.
  • Je pensais qu’il aurait besoin d’un beau massage pour le réveiller. Vous ne pensez pas ? Je vous laisse la place je vais finir de me préparer. 

Je repassais dans la salle de bains et, sans qu’elle puisse trop me voir, je l’observais.
Elle regardait Stéphane avec des yeux qui en disaient long. Sans doute que ces femmes-là aiment aussi avoir de beau mâle à masser et son appendice soulignant un corps tout à fait correct devait bien l’inspirer. C’est alors qu’elle vint vers la salle de bains. Je faisais mine de me brosser les dents quand elle entra :
  • Vous désirez me voir nue, juste en talon ou en sous-vêtement.

  • Nue !

  • Vous voulez m’aider pour le zip de ma robe ?
Je m’exécutais. Sa robe glissait le long de son corps, elle était en string et soutien-gorge de couleur bleu avec de jolis motifs. Elle était ravissante et je sentais naître une attirance pour elle.
Mon corps était parcouru d’une étrange sensation, comme si elle m’attitrait. Soudain elle me fit face et se colla carrément à ma bouche me murmurant :
  • Déshabillez-moi !

Nue, superbe, parée d’un coquillage aux lèvres « papillon » Une envie naissait avouable, inavouable… Que j’avais envie d’elle ! C’est alors qu’elle me fit un sourire sans équivoque, comme un appel, à la rejoindre :
  • Je peux vous filmer ?

  • Bien sûr mais aucune diffusion de mon visage SVP ! Vous savez cela arrive souvent que nous soyons filmées pendant nos massages.

  • Ok, c’est entendu ! Je vous remercie…

Je la suivais avec mon téléphone portable. Ce ne sera pas de trop bonne qualité mais cela fera un superbe souvenir coquin.
Elle gardait ses talons tout en montant sur le lit chevaucher Stéphane à hauteur de ses jambes, agenouillée. Son coquillage resplendissait semblant me dire :
  • Venez me caresser !

Elle prit un flacon, l’ouvrit, enduisit ses mains...
...tout en me faisant sentir, me souriant. J’étais agenouillée, juste à leur côté, une irrésistible envie de participer montait en moi.
Elle massait délicatement, n’oubliant aucun recoin de l’anatomie de Stéphane juste évitant son sexe comme pour le garder pour son dessert. Elle tournait autour, ce qui avait quand même l’effet de redresser son mât petit à petit.
Elle me fit signe de prendre aussi un tube de gel. Je lisais « gel chauffant », tout en me montrant le sexe de Stéphane, voulant sans doute dire : « Je vous le laisse, il est à vous ! » Le sexe de Stéphane grossissait, ses veines ressortaient.
Elle massait son corps et je massais sexe et cuisse. J’étais troublée car je voyais qu’elle me regardait avec insistance tout en massant Stéphane.
C’est alors qu’elle sortit un autre flacon d’huiles essentielles, me demanda de m’allonger en position 69 afin de prendre le sexe de Stéphane dans ma bouche tandis qu’elle se mit à me masser.
N’étais-je pas sous le charme de cette femme ? N’allais-je pas vivre une première initiation féminine ?
Elle se plaça dans mon dos pour jouir du spectacle moi entamant une fellation dont j’ai le secret tout en me massant avec une douceur féminine les endroits qui me font fondre, mes seins, mes tétons, épaules, cou… Puis elle se laissa glisser vers mes cuisses tout en ne perdant pas la scène des yeux. Elle se pencha et lécha au même rythme que moi le sexe de Stéphane qui s’était réveillé depuis un bon moment.
Il devait être sidéré par mon audace, ne disant mot, subissant sans doute avec une grande délectation ces merveilleux moments ayant une vue imprenable sur deux naïades s’occupant de lui. Il devait rêver.
J’étais prise entre deux désirs. Le désir égoïste de me satisfaire et le désir de donner à Stéphane afin de les contempler. Stéphane se doutait de ce qui allait bien pouvoir se passer. Était-il vraiment fatigué de nos folies, le fait est qu’il se leva pour s’asseoir dans le fauteuil près du lit voulant nous regarder. Je n’avais jamais vécu cela auparavant. Elle me fit signe de me placer face à elle, cuisses offertes, me tira par les jambes, nos seins se touchèrent, se frottèrent pendant que nos langues se mêlaient. Je vivais mon premier tribadisme, ce « frotte minou », sensation nouvelle d’une sensualité exquise.
Stéphane avait écarté ses cuisses et se masturbait lentement, visiblement il en jouirait à nouveau. Les doigts de cette inconnue fouillaient mon intimité, elle prit les miens me conduisant en elle nous nous masturbions tendrement. J’étais gauche, elle le devinait me murmurant :
  • Laisse-toi aller, vis le moment présent, abandonne-toi, fais-moi confiance…

Elle me limait de trois doigts. J’étais très humide, elle léchait ses doigts me les offrant puis retournait me masturber. Je calquais mes gestes sur les siens. Elles accéléraient ses caresses, captant un téton qu’elle mordillait tendrement tout en me fouillant de plus en plus vite. C’était fou comme sensation, autre chose qu’avec un homme… Puis un long souffle, je sentais mon orgasme se précipiter… J’explosais d’une douceur presque inconnue, je vivais une jouissance différente, c’était merveilleux. La jeune femme me souriait sans doute heureuse de m’avoir conduite dans cette expérience, heureuse de ma jouissance, tout en se finissant expirant d’un long souffle à son tour elle jouissait presque silencieuse… Elle quitta sa position pour s’approcher de moi. Elle posa ses lèvres sur mon sexe pour l’embrasser.
Je sentis sa langue me laper avec délicatesse, écartant les nymphes, allant profondément en moi, puis elle vint partager son butin nos langues gourmandes emmêlées… Elle avait été d’une douceur exquise.
Les yeux mi-clos, sereine, je me laissais choir sur le côté, anéantie mais apaisée… Stéphane n’existait plus… Je m’endormis.
Le repos des Amants
 Stéphane
J’étais dans un sommeil profond, un repos bien mérité après ces dernières 24 heures torrides.
Je rêvais, un rêve érotique bien sûr ! Comment pouvait-il en être autrement : une fille au corps de rêve me faisait un massage du genre body body. Elle se trémoussait sur moi. Ses seins caressaient mon torse puis descendaient jusqu’à mon sexe. J’éprouvais une sensation étrange, l’impression de n’être que dans un demi-sommeil. Cela se confirmait quand je fis l’effort d’entrouvrir un œil. Il y avait bien une jeune femme qui se trémoussait sur moi, une jeune asiatique aux cheveux longs et noirs.


Je décidais de faire comme si de rien n’était, faisant croire que je continuais à dormir. Elle avait dû couvrir son corps d’huile car ses massages, avec ses mains ou ses seins, étaient d’une douceur extrême. Je sentais qu’elle accélérait ses ondulations et j’entendis alors un long gémissement sur ma droite. Je tournais imperceptiblement la tête en entrouvrant une paupière pour apercevoir Amélia, au bord du lit, nue, jambes offertes aussi aux caresses de cette femme, la tête en arrière et une main qui caressait doucement son entre jambe, en chemin pour sans doute un orgasme à venir. Je me disais : « Quelle gourmande insatiable ! ».


La jolie masseuse m’abandonna pour rejoindre Amélia. Elle s’agenouilla devant elle, embrassa son sexe avant de le laper puis de le pénétrer de ses trois doigts afin de lui procurer ses orgasmes.
J’allais donc être seul et assister à leurs joies ? Je me levais en me disant que je serais certainement mieux sur le fauteuil me mettant à mon aise pour jouir de ce spectacle. J’étais bien épuisé et me masturbais lentement peut-être avec la ferme intention que cette masseuse arrivant à ses fins revienne s’occuper de moi.
Que c’est beau deux femmes faisant l’amour. On dit que c’est le fantasme de beaucoup d’hommes. Je n’existais plus, elles étaient dans leur monde : tribadisme chaud, baisers fougueux, « doigtages » tout en se mordillant seins et tétons, des gémissements langoureux, des murmures sans doute de mots remplis d’érotisme s’encourageant à jouir, puis soudain de longs souffles, des soubresauts de leur corps, la jouissance en harmonie, leur coquillage s’applaudissant de contractions divines… Ouah j’étais énorme au bord…


À mon grand étonnement Amélia se laissa tomber sur le lit et s’endormit.
La jeune femme ne perdit pas de temps et me fit signe de revenir sur le lit. S’étant faite plaisir, je me disais qu’elle devait avoir aussi envie de plus et je m’exécutais.
Je m’allongeais, elle se plaça à genou à côté de mes cuisses, offertes, un joli minou « papillon » aux lèvres bien ressorties avec un clito la tête bien en évidence, un appel aux délices…


Elle passa une main sur mon torse s’attardant sur un téton. J’étais énorme, mon sexe dodelinant d’envies. Je la vis sourire. Elle m’enjamba, s’asseyant sur mon ventre, me tournant le dos. Elle joua un instant avec mon sexe, puis se recula, se pencha et commença à passer sa langue sur mon gland…
J’avais une vue splendide sur ses petites fesses. Je ne pus résister à la tentation de les caresser… « Hummmmm » me dit-elle malicieusement avec un petit accent merveilleux. Elle se recula encore un peu. Je n’avais qu’à lever un peu la tête pour que ma bouche soit en contact de ses coraux. Je ne résistais pas longtemps à cet appel, je posais mes mains sur ses hanches, les ramenais sur ses fesses et écartais délicatement les deux globes… Quelle vue magnifique ! J’approchais ma bouche et commençais à donner de petit coup de langue sur son sexe déjà très humide.


Tout en continuant sa délicieuse fellation, elle se tortillait sous mes caresses, ma langue passant sur son petit bouton gonflé, puis s’immisçant plus loin en elle allant jusqu’à délicatement son petit trou. Elle était de plus en plus humide et commençait à pousser de petits cris.
Je ne résistais pas longtemps à ce traitement, et explosais rapidement dans sa bouche. Elle vint alors s’allonger près de moi.



Véritablement épuisé de tous ces traitements torrides, je sombrais anéanti dans le sommeil…
Je me réveillais quelque temps plus tard. Le soleil commençait à me faire de l’œil à travers la fenêtre.
Je décidais de me lever. Je ne devais pas oublier pourquoi j’étais venu à Paris. Amélia dormait toujours quant à cette naïade elle avait disparu. À la vue de sa nudité, une part de mon esprit me disait de me recoucher, de profiter de ce moment, mais la raison me poussa à filer sous la douche et à m’habiller.


Quand je fus prêt, Amélia était toujours dans la même position. Je décidais d’écrire un mot : « Amélia, je n’ose pas te réveiller ! Je devrais être de retour dans l’après-midi. Si tu quittes la chambre, laisse la clé à l’accueil. Je te serre fort sur mon Cœur et te fais plein de bisous fous. Tu peux rester le temps que tu veux. Si tu es toujours là à mon retour, je serais le plus heureux des hommes. »
Je déposais le mot sur la table de nuit et m’éclipsais de la chambre. Je prenais un taxi, cette fois sans faire de rencontre inattendue et filais chez mon notaire !
 Épilogue 
Pour des raisons inconnues, mais qui me laisse un peu triste, je n’ai jamais eu d’autres nouvelles d’Amélia. Mes messages restèrent sans réponse. Quelle magnifique rencontre tu m'as permis de vivre durant ces belles heures. Je ne te remercierai jamais assez. Tu auras marqué mon esprit à jamais. Si tu me lis un jour, sache que tu seras toujours la bienvenue.

F I N

Commentaires